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Les enfants de Poséidon - Reynolds tome 3 sur 3
EAN : 9781028105137
528 pages
Bragelonne (14/06/2017)
4.14/5   39 notes
Résumé :
L’humanité a atteint les étoiles.

Deux cents ans après la chute du Mécanisme, la société humaine a regagné une certaine stabilité. On trouve des colonies sous les océans, partout dans le système solaire et même au-delà. Seule la présence insidieuse des Gardiens menace toujours les voyages interstellaires.

Cependant, lorsqu’un message radio apparemment impossible parvient à la planète Creuset, tout change. « Envoyez Ndege » : le messa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un roman intéressant même si pas tout à fait novateur, mais qui laisse un vague goût d'inachevé

Ce troisième tome, à mon avis le plus réussi de la trilogie, met un terme de façon satisfaisante à la plupart des arcs narratifs lancés depuis le début du cycle, même si la fin est frustrante tant elle laisse le lecteur en proie à certaines questions, que ce soit sur le sort de certains personnages ou celui de certaines espèces (dont l'Humanité et les Gardiens). Laissant une large place au Sense of wonder, ce roman est surtout une ode à l'humanisme, l'ouverture aux autres, à la communication entre les gens (et les espèces) et à la diplomatie, par opposition à la compétition, la violence et la défiance. Très inspiré par certains grands auteurs (surtout Arthur C. Clarke), le livre sait aussi se faire original, surtout lorsqu'il fait un pied de nez au nihilisme cosmique de Lovecraft ou qu'il donne sa propre définition (différente de celles de Clarke et de Peter Watts) de ce qu'est une intelligence sans conscience d'elle-même. On retiendra la narration très habile à partir du début du deuxième tiers, où deux points de vue s'entrelacent pour construire globalement une histoire commune, tout en se contredisant parfois, générant un jeu de « qui ment, qui raconte la vérité ? » avec le lecteur et les protagonistes.

Vous trouverez l'argumentaire complet sur mon blog.
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Voilà terminé le troisième et dernier (j'espère !) tome de la saga « Les enfants de Poséïdon. Pourquoi ce ton lassé ? Eh bien, parce que j'ai eu un peu de peine à terminer. J'avais déjà ressenti à la lecture du premier tome une technique d'écriture plutôt laborieuse, ou du moins, un peu difficile pour moi, sans que j'arrive bien à définir ce qui ne va pas.
L'histoire en elle-même est un classique « space opera », avec de grands voyages interstellaires, de belles inventions techniques bien en accord avec la théorie scientifique. Nous suivons dans ce volume deux descendants d'Eunice Akinya / Kanu l'aquatique(il a subi dans sa jeunesse des implantations et des modifications corporelles lui permettant de vivre dans l'eau), et Goma, qui est l'amie des éléphants comme son ancêtre Geoffrey (vu dans le tome 1).
Kanu et Goma ont la particularité d'avoir « presque » la même mère, puisqu'ils sont nés de deux « copies génétiques » de Chiku Akinya dont nous avons fait la connaissance au tome 2. Vous suivez bien ? de toutes façons, il faut avoir lu les deux premiers tomes avant le troisième, sinon c'est impossible à comprendre.
Kanu et Goma, chacun avec une « équipe », sont sur les traces d'Eunice, fondatrice de la « dynastie » Akinya, dont on ne sait plus vraiment si elle a encore, après quelques siècles, quelque chose d'humain, ou si elle est désormais « seulement » une intelligence artificielle.
Je n'entre pas dans le détail des péripéties, car c'est assez complexe, avec des renversements de situations au cours desquels j'avoue humblement ne pas avoir tout compris.
Mais il faut se laisser porter par le récit, et admirer au passage quelques belles descriptions, comme celle de la mystérieuse planète Poséidon, entièrement recouverte d'océans, d'où émergent seulement d'énigmatiques et gigantesques roues.

Dans ce volume, la race humaine, après avoir rencontré les Gardiens, dont on ne sait toujours pas grand'chose, (sauf leur capacité de construire des machines aussi grosses que de petites planètes), va être confrontée à une race d'extra-terrestres encore plus « géante » et énigmatique, les « bâtisseurs-M ».
Le thème général est d'une part l'affrontement entre les humains (plus ou moins « augmentés ») et les intelligences artificielles, et d'autre part la confrontation de la civilisation humaine, qui regroupe humains et machines, avec des extra-terrestres d'une puissance extraordinaire, et dont il est difficile de savoir s'ils sont hostiles ou non… C'est un peu la question qui a été abordée par Liu Cixin dans « La forêt sombre » et « La mort immortelle ».
En définitive, une lecture plutôt distrayante, mais qui ne parvient pas à entraîner le lecteur que je suis à cause d'une narration inégale, dans laquelle je n'ai pas toujours saisi les motivations des personnages, lesquels sont d'ailleurs rarement attachants.
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Voilà enfin le troisième volet « Les enfants de Poséidon » avec « Dans le sillage de Poséidon ». Je viens de le terminer avec ce plaisir d'avoir lu l'un des meilleurs romans science-fiction. Après avoir lu la série « Fondation », l'autre série du même auteur « Cycle des Inhibiteurs » et ces autres titres, je considère que c'est la meilleure série SF. Par le lieu qui commence en Afrique, des liens avec les éléphants, de l'importance des personnages féminins, pas très courants dans la science-fiction. J'ai aimé les aspects scientifiques qui semblaient très plausibles, qui sont normaux pour un astrophysicien. Juste assez et quelquefois à la limite ardu pour mon cerveau, mais plus on le lit plus cet aspect s'intègre dans le récit. Cela ma donné le gout de relire cette série que j'avais commencé à lire en 2015 pour mieux comprendre l'ensemble de cette fresque grandiose qui s'étale sur plusieurs centaines d'années. J'ai apprécié le côté positif et réfléchi, et le questionnement constant sur l'aspect de la Vérité. Qui est bon? Qui est méchant? Qui est menteur? Qui dit la vérité? Un bel exercice de réflexion et c'est ce que j'aime dans une lecture, me faire réfléchir pour ainsi découvrir une façon de voir sous un angle différent.
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Troisième et dernier titre du cycle des Enfants de Poséidon, ce livre est la digne suite de son prédécesseur. Alastair Reynolds convoque encore une fois les voyages sur des années lumières (et surtout des vaisseaux spatiaux magnifiques), les machines sentientes et les mystères des Mandalas pour notre plus grand plaisir. J'ai ressenti une forme de lassitude vers la fin du récit, dans la partie sur Poséidon, mais rien de bien grave. Des questions restent posées, en particulier à propos des bâtisseurs-M, ce n'est pas gênant et au contraire, cela permet de titiller l'imagination du lecteur. Pour finir, je retiendrai une magnifique expression empruntée aux Augmentés : lorsqu'un des leurs décède, ils n'utilisent jamais les mots mort ou mourir : le disparu est simplement "passé dans le Souvenir".
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Cette trilogie, c'est la Saga de la famille Akyani qui a fait fortune grâce à la pugnacité d'Eunice Akyani, l'aïeule qui a lancé « Akyani Space ». Cette famille s'est posée au coeur de l'Afrique, au pied du Kilimandjaro, où se trouve la propriété familiale. Là vivent aussi des éléphants qui vont devenir des personnages importants de l'Histoire…

Cela commence au 22e siècle, l'Humanité a surmonté bien des avanies et est arrivée à une bonne stabilité et des colonies fonctionnent sur la Lune, Mars et un peu partout dans le Système solaire…

Ces livres nous emmènent de plus en plus loin dans l'espace et dans le temps, chaque volume a ses héros (Akyani, bien sûr) certains plus attachants que d'autres mais toujours intéressants.

A lire absolument pour les amateurs de SF et pour ceux qui veulent découvrir un futur plausible, humain, dangereux et merveilleux… J'y suis entrée et j'ai encore du mal à réaliser que j'en suis sortie 🙂 Il y avait longtemps qu'un bouquin de SF ne m'avait pas emportée si loin!
Lien : https://ocyaran.wordpress.co..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
La vie est courte, par rapport à l’immensité silencieuse du cosmos. Une étoile a à peine le temps de respirer. Un monde tourne autour de cette étoile une centaine de fois.
La galaxie est figée dans son mouvement, comme une horloge arrêtée. Une vie commence, une autre s’arrête : rien ne change. L’horloge se débloque pour un immense « tic-tac » divin et un milliard d’âmes vivent un instant rapide et violent dans la lumière.
Jusqu’à ce qu’elle se bloque à nouveau. Jusqu’au prochain « tic-tac ».
Et pourtant…
Nous sommes davantage que la somme de ces courtes secondes qui sous-tendent notre vie. Nous apprenons, nous donnons, nous aimons, on nous aime. Nous créons des rides dans le tissu du discours social. Et nous subissons à notre tour l’influence des rides d’autres vies. Nous ouvrons des livres et partageons les pensées de ceux qui ont vécu avant nous : les espoirs, et les peines de vies passées. Ils nous font rire ou nous émeuvent aux larmes. Ils sont morts, mais les marques qu’ils ont laissées au cours de leur existence continuent à résonner. En ce sens, ils sont immortels. Ils revivent, en nous.
Il en va ainsi de tous nos actes, de tous nos gestes, qu’ils soient intelligents ou stupides. De nos guerres et de nos inventions, de nos récits et de nos chansons. Des maisons que nous construisons, des mondes que nous transformons, des vérités que nous découvrons. Nous périssons, nous nous achevons, mais nos actions se poursuivent. Et dans cette suite, chaque instant est éclairé par le passé. Aimer a un sens si l’on se rappelle ce qu’est l’amour. Créer du beau a un sens, si cette beauté nous survit. Chacun de nos mots, la moindre de nos pensées a une chance de transcender la mort et le temps. Il n’y a ni paradis ni enfer, pas de vie après la mort, pas de créateur divin, pas de volonté propre derrière l’univers, pas de sens au-delà de celui que nous dévoilent nos sens et notre intelligence.
C’est difficile à accepter. Et l’on y parvient mieux en sachant qu’être en vie a un sens.
Mais l’univers nous refuse ce maigre réconfort.
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— Pour Eunice, dit Goma en posant un caillou de la taille d’un poing sur le monticule. Que ces pierres relient sa mémoire à celle de ceux déjà passés dans le Souvenir. Qu’elles lui apportent la promesse des cieux noirs dont elle rêvait et le souvenir de la Terre bleue qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Elle s’appelait Eunice Akinya, et je suis de son sang. On la surnommait Senge Dongma, au visage de lion. Et je rapporterai ce cœur de lion à l’endroit où elle a grandi.
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« L’érudition est un des errements les plus bénins de la vieillesse. Parfois, je me laisse entraîner dans ces livres pendant des journées entières, passant d’un sujet de recherche à un autre. »
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« Je suis retenue prisonnière par des éléphants qui parlent. Je suis plutôt blasée, là, niveau étrangeté. »
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Nous sommes résilients et nous aimons la vie.Les crépuscules sont beaux mais les levers de soleil encore meilleurs.
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Vidéo de Alastair Reynolds
Whether your story is set in a real-life city, a distant planet, or an imaginary place, setting can be critical. You'll need to know how your characters get around, how long it takes to get from place to place, and what they'll see along the way. Authors whose stories are set in a variety of places—from early 20th century Paris to a confined spaceship—will speak on this panel. Featuring Alastair Reynolds, Constance Sayers, Alex Jennings, and R. S. Ford
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