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Critique de Gaphanie


Pièce en un acte (en fait, rien n'est spécifié en termes de découpage, alors j'estime que, du coup, il n'y a qu'un acte !), le Dieu du carnage se déroule dans l'appartement de Michel et Véronique, quarantenaires parents d'un fiston qui s'est pris un coup de bâton dans la poire et y a laissé quelques dents, ou du moins, une incisive. Ou deux. On ne sait pas si la seconde s'en sortira...
Ces valeureux modernes parents ont donc invité les augustes géniteurs de l'agresseur, Alain et Annette, à prendre un café.

On s'attendrait à ce que les couples essaient de retracer le contexte de l'agression, mais non, ou si peu.

Les dialogues sont à pleurer de convenance et de platitudes, et les joutes verbales des différents triangles dramatiques sont, eh bien, tout simplement ennuyeux. Mortel, l'ennui.

Même le moment où Annette vomit sur les beaux livres du salon, placés en évidence sur la table basse du salon pour la frime, n'a rien de drôle.

Annette, Alain, Véronique et Michel sont de gros abrutis qui se pensent intelligents, de gros hypocrites qui se prennent pour des gens bien.

Et cette pièce à mes yeux n'a rien d'une pièce : c'est le genre d'anecdote auquel on peut assister tous les jours au bureau, dans la famille ou la belle-famille, et il n'y a là-dedans rien d'édifiant. Contemplation de la nullité humaine. Quel besoin d'aller au théâtre pour ça quand il suffit de prendre le bus ?

Quant à l'histoire du hamster, ma foi, elle me laisse encore plus perplexe que tout le reste !

Bref, j'ai détesté, mais peut-être suis-je passée complètement à côté de quelque chose d'essentiel... Franchement, si c'est le cas, tant mieux, ou tant pis, c'est selon, je n'ai qu'une hâte : oublier cette expérience qui a tout d'une grotesque tragédie à mes yeux.
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