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EAN : 978B01MQIPDGS
Titan Books (30/11/-1)
3.58/5   123 notes
Résumé :
Des boules de poils intelligentes débarquent sur Terre. Venues d’un autre univers, elles n’ont d’autre but que de s’amuser. L’une d’entre elles, Louie, est adoptée par Billy Morton, un Américain moyen plein de bon sens. Quand les autorités décident de se saisir de ces bestioles, Billy et sa famille, échaudés par l’Amérique contemporaine où ils se sentent de moins en moins à l’aise, prennent la tangente : peut-être que, finalement, la sagesse n’est pas du côté du pou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Sentiment bien mitigé sur cette Invasion de Luke Rhinehart - traduit par Francis Guévremont- , avec deux réflexions post-lecture qui s'opposent.

D'une part l'empathie pour cette grosse farce enlevée, drôle et parfois totalement barrée, qui nous décrit - une fois n'est pas coutume - l'envahisseur extra-terrestre comme bienveillant, humanisé et plaçant le jeu au top de ses valeurs. Une boule de poil capable de prendre forme quasi-humaine et de s'en jeter un, non pas derrière la cravate mais sur le sommet du crâne, ne peut pas être foncièrement mauvaise.

Ces Protéens qui ont envahi la terre et la vie familiale de Billy Morton sont donc des potaches à l'intelligence exacerbée, prenant l'arme de l'humour et de la blague à deux balles (mais deux balles qui font souvent sens) pour confronter l'Amérique à ses travers, à ses incohérences, à son impasse politique actuelle. C'est dynamique et raconté via des chroniques chorales dans une forme parfois déstructurée qui va bien à l'ensemble.

Mais parallèlement, une forme d'abus du second degré et du "dézoomage" pour faire passer des pseudos-messages profonds finit par devenir lassant. On comprend assez vite le parti-pris anti-système de Rhinehart (on le connaissait déjà avant) et sa parabole extra-terrestre pour le dénoncer une fois de plus. Sauf qu'à partir de la seconde moitié du livre, cela finit par tourner un peu en rond, avec un peu trop de redites à mon goût...

Reste une lecture agréable avec une jolie fin proche du chaos et de l'impasse, ouverte à toutes les réflexions. Pour moi, ce sera comme dans le Guépard : Faut-il donc que tout change pour que rien ne change ?
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On avait laissé George Cockcroft, mieux connu sous le sobriquet de Luke Rhinehart, avec l'homme-dé paru en 1973 au Seuil et depuis republié à de nombreuses reprises face au succès rencontré. On l'avait retrouvé discrètement avec L'Odyssée du vagabond paru en 1984 chez Robert Laffont. Et voilà que, 34 ans plus tard, l'auteur américain originaire d'Albany revient en librairie avec Invasion publié chez Aux Forges de Vulcain. de belles retrouvailles ?

# La bande-annonce

Des boules de poils intelligentes débarquent sur Terre. Venues d'un autre univers, elles n'ont d'autre but que de s'amuser. L'une d'entre elles, Louie, est adoptée par Billy Morton, un Américain moyen plein de bon sens. Quand les autorités décident de se saisir de ces bestioles, Billy et sa famille, échaudés par l'Amérique contemporaine où ils se sentent de moins en moins à l'aise, prennent la tangente : peut-être que, finalement, la sagesse n'est pas du côté du pouvoir politique, mais du côté de cette anarchie sympathique, de cette libération improbable que cette invasion apporte.

# L'avis de Lettres it be

Connu pendant de longues années sous le nom de Luke Rhinehart, longtemps confondu avec le personnage de son tout premier roman l'homme-dé publié en 1971 aux Etats-Unis, doué d'une discrétion qui a largement contribué à construire toute la mythologie l'entourant, aujourd'hui reconnu comme écrivain-philosophe… George Cockcroft est un auteur phare du siècle, aussi discret qu'incontournable. Son chef-d'oeuvre, l'homme-dé, reste encore considéré aujourd'hui comme LE manifeste de liberté littéraire qui a marqué les années 70-80, avec cette histoire d'un Monsieur Tout-le-monde qui, en quête de renouveau, prend la décision de jouer sa vie aux dés. Et voilà que notre homme, qui désormais assume sa véritable identité de George Cockcroft et non plus de Luke Rhinehart, revient à près de 85 ans vanter les mérites de son nouveau texte. Et quels mérites…

Les maux de notre société qui ne gagne plus maintenant que sa course à la folie, un roman teinté d'une ironie mordante et d'un côté absurde omniprésent, une histoire qui sert de prétexte à des réflexions délicieuses sur la société américaine et sur le cours du monde en général… Cette Invasion de Luke Rhinehart/George Cockcroft, autant le dire immédiatement, est un pur délice, un bonbon acide qui pique la langue sur plusieurs centaines de pages. Avec la verve qu'on lui a reconnue dès ses premiers textes, George Cockcroft frappe fort dans une histoire sympathique, un fond agréable mais qui finalement s'éclipse derrière la forme. le rire est de mise alors que se multiplient au cours de notre lecture les sarcasmes, les réflexions acides, les bons mots à un rythme effréné.

« Pendant son cours d'histoire des Etats-Unis, au moment où la maîtresse expliquait que les Amérindiens étaient tous morts brusquement de vieillesse… »

Cette histoire de petites boules de poils marque assurément le fait que George Cockcroft compte parmi les plus grands écrivains américains actuels. Paru en 2016 de l'autre côté de l'Atlantique, Invasion se garde de toute conviction trop exprimée pour taper de partout et faire rire tout le temps. Une fois encore, une pépite délogée par la maison d'édition Aux Forges de Vulcain qui continue, parution après parution, d'ouvrir les horizons et de régaler le plus grand nombre de lecteurs. Bravo !

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Billy Morton, un vieux pêcheur sympathique un brin anarchiste, n'est pas autrement surpris lorsqu'un ballon de plage poilu vient rebondir sur le toit de son chalutier, puis l'accompagne à la maison une fois la journée terminée. Il comprend très vite que cet être est un extraterrestre doué d'une intelligence exceptionnelle et qu'il est la source de nombreux problèmes à venir pour lui et sa petite famille. Non pas de Louie, ainsi qu'il va l'appeler, car l'ET ne cherche qu'une chose : s'amuser. Louie ne s'intéresse à quelque chose que « parce que c'est rigolo ». Non, les problèmes vont venir des autorités américaines, qui elles ne savent pas vraiment rigoler. Effectivement, très vite, la NSA va dépêcher des agents pour récupérer Louie, l'interroger (tortures comprises), éventuellement le dépecer par la même occasion. Car le nombre de Protéens, ainsi appelés (ou PP pour Poissons Poilus), est en constante augmentation à travers le monde. Opposant la vision de ces extraterrestres intelligents, bienveillants et rigolos avec un monde humain, principalement dirigé par une élite qui ne souhaite qu'engranger plus encore, pousser les gens au travail, à la précarité et au malheur, Luke Rhinehart signe ici une charge contre le capitalisme, la société du profit et de la cupidité. Montrant ainsi que cette société ne fait le bonheur de quelques-uns qu'aux dépens d'une grande majorité. Malheureusement le roman souffre d'une telle démonstration, appuyée à de (trop) nombreuses reprises. Et le trait est souvent un peu trop grossier entre les gentils (ceux qui défendent les Protéens) et les autorités, forcément le camp des méchants. Sans oublier que le rythme dans un roman comique est très important. Si celui-ci démarre fort, peu à peu les gags deviennent répétitifs (avec les Protéens qui ont le don d'être protéiforme). Luke Rhinehart, l'auteur de « l'homme-dé », à force de vouloir nous convaincre, affaiblit finalement son roman qui aurait mérité de ne rester avant tout qu'une grande farce. Restent de nombreuses scènes drôles et des personnages (ET compris) particulièrement sympathiques, ce qui n'est déjà pas si mal…
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Imaginez, vous êtes tranquillement sur votre bateau en train de pêcher et tout à coup un être que l'on peut qualifier d'extraterrestre et qui ressemble à un ballon de plage poilu saute sur le bateau. Etrange non ? C'est pourtant bien ce qui arrive à Billy Morton qui va même ramener cet extraterrestre chez lui. Il s'avère assez rapidement que sous ce physique basique se cache en réalité une intelligence hors du commun et surtout Billy va vite se rendre compte que ce spécimen n'est pas venu seul sur terre. En ce qui concerne les motivations, on n'est pas vraiment sur un scénario à la "Mars Attacks !" car ces êtres aiment avant tout s'amuser même si parfois cela vient mettre à mal la manière dont la société humaine fonctionne.

On comprend assez rapidement le message que veut faire passer l'auteur à travers ce roman. C'est une vraie charge contre le capitalisme et un certain nombre de dérives de notre société. L'approche pour écrire ce roman engagé est originale, c'est le moins qu'on puisse dire. Cela reste quand même assez inégal puisqu'on retrouve une succession de charges anti-système qui parfois sont très bien amenées, avec finesse et des éléments de réflexion intéressants mais qui par moment sont plus grossières avec pas mal de raccourcis.

Pour autant, cela ne nuit pas au caractère agréable de cette lecture. C'est plutôt drôle et le style est agréable. Ca se lit facilement. J'ai quand même noté quelques longueurs et surtout une petite impression de tourner en rond sur la fin. Disons que passé la première moitié du roman avec son effet de surprise, le récit a par la suite un peu de mal à surprendre et à se renouveler et on va assister à une succession de situations dont l'objectif est un peu toujours le même. Ce roman aurait sans doute gagné à être un peu plus court, la caractère redondant pouvant entraîner une certaine lassitude.

Vous l'avez compris, ce roman n'est à mon sens pas exempt de petits défauts. Il n'empêche que l'originalité du livre, son côté burlesque et improbable, son aspect engagé en font un roman intéressant à découvrir. Cela me donne envie de découvrir d'autres ouvrages de l'auteur et notamment son ouvrage bien connu "l'homme-dé", histoire d'un homme qui joue son destin au dé.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture, j'ai aimé ce côté décalé, subversif. le personnage principal est particulièrement attachant je trouve et j'ai bien apprécié de faire ce petit bout de chemin avec lui. Dommage pour les longueurs et le caractère un peu répétitif. Je recommande tout de même ce roman aux personnes cherchant un livre qui sort de l'ordinaire, les amateurs de burlesque, d'histoires décalées et de romans un peu engagés seront particulièrement bien servis.
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Chronique : de la ludocratie en Amérique.

Citoyens trop sérieux s'abstenir ! Ce roman de Luke Rhinehart, le dernier écrit avant sa mort quelques années plus tard, est à nouveau guidé par l'anticonformisme. Cette fois par les chemins de la rigolade et du jeu, vus comme des remèdes aux injustice et à la violence de la démocratie américaine. Que la partie commence !

Billy Morton a été élevé dans une brave famille américaine qui sacralisait la télévision et la guerre au Viêtnam. Par amour, il deviendra un pseudo-hippie. Par fuite des humains, il prendra la mer et deviendra capitaine d'un chalutier, sur lequel il rencontrera Louie, une amusante créature extraterrestre. Très vite, la famille Morton se rendra compte que le passe-temps préféré de Louie est d'utiliser l'ordinateur familial pour pirater des réseaux informatiques, vider les comptes bancaires de grandes entreprises et perturber les relations internationales des Etats-Unis. L'objectif ? S'amuser et aboutir à une civilisation agréable à vivre qui respecte l'ensemble des êtres vivants...

Il s'agit de mon troisième roman de Luke Rhinehart, contenant l'ultime déclinaison des messages de détachement et de liberté qui guident son oeuvre. Après notamment l'homme-dé, dans lequel un psychiatre quittait la rationalité pour prendre toutes ses décisions en lançant des dés, et Vent Blanc, Noir Cavalier, dans lequel la poésie et l'humour servaient d'échappatoires à la violence d'une société sanglante de classes, Invasion décrédibilise le sérieux de la civilisation occidentale par la voie du jeu et de la rigolade.

Ce roman est ainsi le plus politique. L'auteur utilise le thème classique de la rencontre extraterrestre pour apporter une critique de l'autorité politique américaine dans ce qu'elle a de plus guerrière, conservatrice et économique. Dans sa lutte face à Louie et ses comparses, l'autorité apparait totalement absurde et farfelue à vouloir anéantir des « ballons de plage vivants », par son obsession à mener des enquêtes inefficaces, à édicter des infractions parfaitement improbables, jusqu'à envisager l'utilisation d'armes ultimes au détriment de toute réflexion. Un véritable régal.

Entre ces extraterrestres et les autorités, la famille Morton se trouve évidemment dans une situation bien délicate. Eux qui doivent gérer leur propre personnalité, leur vie conjugale, la relation des enfants avec Louie, ainsi que leur implication forcée dans cette « anarchie sympathique ». Il ressort de tout cela de bons et drôles moments de rebondissements et de complicité familiale.

Enfin, l'écriture est très américaine, très concrète. Les chapitres sont présentés sous la forme d'une alternance entre différents récits, ce qui apporte une variété de styles et plusieurs angles de vue personnels et officiels sur l'histoire, mais surtout un rythme qui permet de ne pas trop se lasser face à la longueur superflue du livre.

Il s'agit ainsi d'un roman un peu trop long mais qui apporte toutefois une bouffée d'oxygène par son histoire originale et sa critique sociétale. Cette invitation extraterrestre au jeu et à la rigolade ne peut qu'amener plus de plaisir dans cette vie quotidienne bien trop pesante ; amusez-vous donc bien, ne serait-ce qu'à travers cette lecture !
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critiques presse (3)
Bibliobs
06 décembre 2018
Le facétieux Rhinehart ne prend pas de gants pour fustiger le système américain, le Parti républicain ou les fous de la gâchette dans ce livre aussi protéiforme que ses personnages, simili-manifeste pacifiste où convergent toutes les luttes contemporaines. Le rire est une arme, paraît-il.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
16 octobre 2018
L’écrivain américain, 85 ans, est l’auteur d’un livre culte de 1971, « L’Homme-dé ». Et d’autres excellents romans parus depuis, jusqu’au joyeux « Invasion », aujourd’hui traduit.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Actualitte
03 septembre 2018
L’humour chaleureux et plaisant qui se dégage de l’ensemble du livre nous porte à considérer combien nos vies seraient moins fastidieuses si l’on prenait plus le temps de s’amuser, et moins celui de ne penser qu’à la politique et l’argent. Dans un sens ou dans l’autre. Définitivement l’un des titres les plus sarcastiques et drôles de la rentrée.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Tout ce qu'on essaye de faire pour arrêter ces Musulmans radicaux terroristes ne fait que contribuer à les rendre plus forts, facilite le recrutement de nouveaux terroristes. Ils sont de plus en plus nombreux.
On a dépensé deux mille milliards de dollars à lutter contre le terrorisme. Le résultat ? Le 11 septembre 2001, il y avait en tout, dans le monde, peut-être mille terroristes musulmans anti-américains. On a fait trois ou quatre guerres contre eux, on a dépensé des milliards, et ils sont maintenant des millions à vouloir massacrer des Américains.
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J’imagine qu’il y en a parmi vous qui commencent à se demander pourquoi ma famille et moi, on n’a pas réagi comme des gens normalement constitués et demandé trente mille dollars à ABC pour une interview où on aurait raconté deux ou trois anecdotes au sujet de Louie, pour ensuite demander cinquante mille dollars à CBS et donner quelques nouveaux éléments croustillants, pour enfin demander cent mille à NBC pour leur permettre d’interviewer Louie en personne. Et ainsi de suite.
En plus, pourquoi est-ce que ça nous inquiétait autant de penser que tout le monde apprendrait l’existence de Louie et que les autorités viendraient l’interroger ? Pourquoi est-ce qu’on n’est pas juste allés dans une université pour le montrer, l’exhiber ? Pourquoi est-ce qu’on n’a pas juste écrit à des experts pour leur demander de venir examiner Louie ?
Parce qu’on est cons. Et parce qu’on est paranos. Les autorités, on ne leur fait pas confiance. Les experts non plus. Un expert, c’est quelqu’un qui pense tellement tout savoir qu’il se croit permis de se comporter comme un connard. Pour un expert, ce qu’il a à examiner, que ce soit un caillou, un animal, un être humain, c’est un objet, et un gosse c’est tout autant un objet qu’un caillou. Si un expert mettait les pattes sur Louie, en moins d’une semaine il le scierait en deux pour voir comment il est fait, il le poignarderait pour voir s’il ressent la douleur, il le flinguerait pour voir s’il peut mourir.
– Et pourquoi vous êtes si parano, M. Morton ?
Je suis sûr qu’il y a des petits malins parmi vous qui finiraient par me poser cette question.
Il m’est arrivé que je suis en vie depuis longtemps et que j’ai toujours été lucide.
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Si la pauvreté sévit en notre belle nation, a-t-il dit, c’est seulement parce que les impôts trop élevés restreignent la liberté de tous ces millionnaires qui triment avec tant d’acharnement. Je compatis sincèrement avec les souffrances des pauvres, c’est d’ailleurs précisément pour cette raison que j’ai consacré ma vie à accumuler le plus d’argent possible. Je me permets d’ailleurs de vous rappeler qu’il s’agit du devoir de tout bon citoyen américain. Je voulais que les autres puissent à terme, et indirectement, bénéficier de mes efforts pour m’enrichir. (…) Aider un autre être humain, aider votre prochain sans recevoir de compensation économique détruit les fondements de la libre entreprise et donc de toute notre existence. Ces gens-là veulent semer la ruine dans notre grand pays.
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Il n’y a que ceux qui n’ont aucune opinion sur rien qui ne courent aucun risque. Si tu n’as jamais eu d’avis sur quoi que ce soit d’important, alors tu peux baiser qui tu veux, visiter des sites pédophiles, refuser de payer l’impôt sur le revenu, extorquer de l’argent, verser des pots-de-vin, ce que tu veux. La seule chose qui compte, c’est de ne jamais donner son avis sur quoi que ce soit. Si tu ne dis rien, pour la NSA, tu es un citoyen d’une irréprochable probité, et tu peux faire ce qu’il te plaît.
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(67%)

Il a ajouté que l’enquête viserait à déterminer si les citoyens avaient manqué à leur devoir civique. Selon lui, il fallait envisager la possibilité que des terroristes aient infiltré les principaux points de vente et soient parvenus à saboter les activités promotionnelles des commerçants. Il était aussi concevable que ces terroristes aient pu attaquer des systèmes informatiques et empêcher des milliards de spams de parvenir à leurs destinataires. Par ailleurs, les rangs des employés peu rémunérés de la Poste avaient pu être infiltrés par des taupes venues du Moyen-Orient, lesquelles auraient jeté à la poubelle les centaines de catalogues qu’attendaient avec impatience les honnêtes citoyens américains prêts à dépenser toutes leurs économies pour le bien de la nation.
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Videos de Luke Rhinehart (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Luke Rhinehart
Le 17 novembre 2022, les éditions Aux forges de Vulcain, à l'invitation de leur diffuseur, devaient présenter leur titre de janvier aux libraires. Ce titre ? Une nouvelle traduction du roman "L'Odyssée de Vagabond" de Luke Rhinehart, traduit par Francis Guévremont. Pour rappel, les éditions Aux forges de Vulcain sont lancées dans la publication méthodique de l'intégrale de l'oeuvre de ce grand auteur américain.
Habituellement, c'est David Meulemans, éditeur, qui présente les titres à paraître. Mais, au dernier moment, il a été empêché. Qu'à cela ne tienne ! L'écrivain Gilles Marchand, qui avait lu le roman, s'est prêté avec éloquence à l'exercice, rappelant que les écrivains sont, avant toute autre chose, des lecteurs ! Merci Gilles !
Si vous êtes libraire, bibliothécaire, blogueuse, instagrammeuse, vidéaste et désirez recevoir un exemplaire de ce roman pour dire tout le bien que vous en pensez, et professer de manière spectaculaire l'absolue nécessité de lire ce texte, vous pouvez nous demander un service de presse en écrivant à editeur@auxforgesdevulcain.fr !
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