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Didier Coste (Traducteur)
EAN : 9782879290782
534 pages
Editions de l'Olivier (15/03/1995)
3.68/5   812 notes
Résumé :
Nouvelle édition : Notre monde est fait de règles. Si toutes ces injonctions permettent la cohabitation pacifique de tous, elles assurent aussi le complet malheur de chacun. Les dés peuvent nous libérer, comme ils ont libéré Luke Rhinehart, un psychiatre à la vie étriquée, qui décide de jouer aux dés tous ses choix… quelles qu’en soient les conséquences.

Précédente édition :
Recherché par le F.B.I. : Luke Rhinehart, 32 ans, marié.
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Critiques, Analyses et Avis (126) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 812 notes
C'est peu dire que l'homme-dé se révèle déconcertant, Luke Rhinehart introduit dans son roman tant d'absolu et de rationalité en même temps que l'on peut difficilement l'oublier.

Dans cette aventure fictionnelle, l'auteur se dissimule derrière un double de papier qui n'a pour ainsi dire rien du héros de littérature conventionnel : dépourvu d'émotions contradictoires, ne doutant de rien, Luke Rhinehart psychiatre aguerri se lance dans une succession d'expériences au début ludiques qui vont progressivement devenir de plus en plus spectaculaires mais aussi de plus en plus envahissantes.
Laisser la possibilité à des désirs refoulés de s'exprimer, abandonner les différents mécanismes de défense du Moi qui génèrent angoisses et frustrations, acquérir une plus grande liberté en évacuant la question du libre-arbitre... mais est-ce réellement la liberté lorsque cette espèce d'ivresse puis de sérénité suscitées par le rejet de tout conflit inconscient conduit à subordonner chacune de ses décisions, même les plus déterminantes, au hasard des dés ?

Le récit invite à se poser la question. Il est assez mystérieux d'observer un homme perspicace et pondéré, capable d'appréhender brillamment le genre humain exécuter les verdicts des dés avec un relatif détachement au point de s'abstraire de l'ordre social établi et de la morale communément admise sans que sa perception du réel se trouble pour autant. A aucun moment on ne se pose la question de savoir si cet homme est fou et c'est ce qui rend le roman emballant.

l'homme-dé est un roman imprévisible, divertissant prenant à rebours nos représentations pantouflardes. J'ai aimé l'intelligence avec laquelle l'auteur a propulsé cette histoire un peu glauque dans une dimension spirituelle étonnante, mettant en lumière au passage l'échec de la psychiatrie à traiter certains désordres psychiques. J'ai aimé sa faculté à imposer des situations invraisemblables même si on peut regretter que l'éventail des décisions aboutissent le plus souvent à des expériences sexuelles délirantes.
Lecture marquante.
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Echoue ! Perd ! Sois mauvais ! Joue, risque ose...
Pose tes options
jette les dés.
Tout le reste est du bla bla
Le dé-cide a ta place
et te déculpabilise
Pour démultiplier ta personnalité
te libérer de ta morale
Inscris toi à la dé-thérapie
de Luke, un fabuleux psychiatre qui vit chaque jour sa vie aux dés....

l'homme-dé de Luke Rhinehart est un livre culte qui a fait fureur dans les années 70.
Luke psychiatre renommé s'ennuie ferme dans ses thérapies et met au point
à la suite d'une partie de poker enfumée et alcoolisée
une théorie dé-mente
Jouer sa vie aux dés.
Avant de prendre une décision
il s'en remet à l'aléatoire, au hasard des dés
Et ainsi démultiplie ses possibilités par six
une sorte de roulette russe
ou l'une des options peut tout changer...
Le dé-roule pour le meilleur (de très bons coups...souvent sexuels) et le pire (ça peut faire très mal...)
le hasard de la chute du dé rend l' itinéraire pour le moins chaotique
Trés dé-janté, le héros Luke expérimente grâce aux dés toutes sortes d' expériences et de fantasmes dé-niasants dé-viants, dé-flagrants.
Bien que l'histoire valle un six
J'ai un peu dé-chanté
Le style clinique m'a souvent dé-routé et dé-boussolé
Une dé-couverte... psychédélique.
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Le docteur Rhinehart, un psychanalyste new-yorkais jusque-là sans histoires, s’ennuie ferme, tant dans sa vie professionnelle que personnelle. Marié à Lillian et père de deux enfants, cet homme de 32 ans ne supporte plus la banalité du quotidien et se laisse aller à la dérive en attendant qu’un miracle se produise… Jusqu’au jour où, sur un coup de tête, il se met au défi d’aller violer la femme de son meilleur ami et collègue si le dé s’arrête sur le chiffre un…


Dès lors commence pour Luke Rhinehart le début de la Dé-vie. Les dés sont pour lui un moyen de concrétiser ses fantasmes les plus fous, de donner libre cours à son imagination et à sa folie. Sur un simple lancer de dés, il peut devenir quelqu’un d’autre, éprouver des émotions plus intenses, repousser sans cesse ses limites. Pionnier d’une nouvelle philosophie de vie, qu’il élève quasiment au rang de religion, l’ancien psychanalyste, devenu dé-vot va alors tenter de convertir un maximum de gens à son culte du Hasard, sans se soucier des dérives que ces pratiques pourraient engendrer…


Publié en 1971, « L’homme-dé » est devenu un roman culte de la littérature américaine. Prônant une philosophie de vie pour le moins subversive, l’auteur, de son vrai nom Georges Powers Cockcroft, s’est inspiré de son propre vécu et de ses théories personnelles pour créer le personnage de Luke Rhinehart. Pour lui, la société actuelle avec ses règles, ses codes et ses principes étriqués, détruit l’homme à petit feu et lui retire une large part de sa liberté de pensée et d’action. Afin de retrouver cette dernière, l’homme doit donc se libérer de la contrainte du regard et du jugement des autres et remettre ses décisions, quelles qu’elles soient, au Hasard. L’identité individuelle est alors considérée comme un fardeau et doit s’effacer pour laisser place aux multiples facettes de la personnalité humaine… Forcément, avec de telles idées, il faut s’attendre à tout, au meilleur comme au pire ! C’est donc ce monde, régit par la loi des Dés, que nous décrit l’auteur dans ce roman époustouflant, délicieusement dérangeant, où l’imprévisible règne en maître, prêt à nous surprendre et à pousser toujours plus loin les limites de notre tolérance. Un texte où règnent la folie et la schizophrénie et où tout devient possible… Alors, prêts à devenir les prochains Dé-tudiants ?


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Difficile de rester indifférent à un tel remue-méninges!
Les trois mots clés qui me font craquer : psychiatre juif new-yorkais étant énoncés, pas besoin de dés pour tenter la lecture. On est cependant bien loin d'irvin Yalom ou de John Katzenbach, qui font effet d'enfants de choeur en comparaison.
Luke Rhinehart, psychanalyste, marié, deux enfants ronronne dans sa vie : il manque des épices, du piment, quelque chose qui le sorte de cette gangue d'une histoire banale et prévisible. Pas pour la gloire, juste pour voir. Partant du principe que notre histoire personnelle, le fondement de notre personnalité se sont construit par un élagage progressif de notre potentiel pour laisser survivre un moi étriqué, comme un costume étroit aux entournures, Luke cherche un moyen de s'échapper de ce carcan et s'en remet au hasard, contrôlé par un instrument neutre : un dé. Il s'agit à chaque question de formuler plusieurs dé-cisions et d'accomplir sans état d'âme l'option retenue. Bien entendu, les options préliminaires sont le fait du joueur, mais dans cette incertitude digne d'une roulette russe, les hypothèses les plus osées et subversives font partie des alternatives. Comme celle d'aller violer la voisine du dessous, ou de conduire trente-huit malades de l'hôpital psychiatrique à Broadway pour voir la comédie musicale Hair, après avoir imité la signature du médecin-chef….
Outre le fait que notre thérapeute retrouve goût à la vie, il construit à partir de sa propre expérimentation une véritable théorie , une conception de l'âme humaine, et qui dit âme dit religion. C'est sans doute un des aspects les plus drôles du roman : prières, culte dé-dié, vénération.
Redevenant de temps à autre (en fonction de…vous devinez quoi!) un scientifique cohérent, Luke monte une étude expérimentale pour étayer ses hypothèses : et pourtant ses pairs rejettent ses travaux et le bannissent, malgré la rigueur interne de l'étude…est-ce parce qu'il est impliqué en tant que sujet? ou plutôt que la morale est bafouée jusqu'à l'impensable?

Il n'empêche que l'engouement gagne la population, tel une maladie contagieuse, par simple oui-dire. On n'ose penser à l'influence des réseaux sociaux s'ils avaient existé à cette époque…

Dé-janté, foisonnant, truculent, carrément pornographique, l'auteur serait-il le fils caché de Rabelais qui aurait croisé Sade sur son chemin. On passe du rire au dégoût en un seul jet de dés, tout en cogitant intensément, et comme le dit un collègue et néanmoins ami de Luke, le pire c'est que le raisonnement tient la route du fait d'une logique interne, d'un strict point de vu théorique : l'avènement d'un ego construit de toute pièce par le hasard ne pourrait-il conduire à un épanouissement total? C'est socialement que le bât blesse.

Sacré personnage que ce narrateur, qui porte le nom de l'auteur, pour entrainer le lecteur sur la fausse-piste d'une autobiographie. Fou ou génie, saint homme ou truand de bas étage, simple addict d'un jeu de hasard basique ou subtil théoricien d'une conception révolutionnaire de la psyché, il est tout cela à la fois.

Les droits ont été acquis pour une adaptation filmée, qui n'a pas vu le jour. Jack Nicholson était partant et on l'imagine très bien dans ce rôle.

Challenge Pavés 2015-2016

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Parce qu'il étouffe dans le train-train quotidien, le psychiatre Luke Rhinehart a recours un soir à un lancer de dé pour s'offrir la possibilité d'assouvir un désir transgressif à savoir le viol de sa voisine. A partir de cette expérience initiatique, le récit raconte les différentes étapes qui vont mener peu à peu le protagoniste à une soumission totale aux dés. Au début, ceux-ci déterminent des aspects relativement anodins de la vie comme le choix d'un livre ou d'un endroit où boire un verre. Des options à priori indésirables sont ensuite introduites pour ne pas se cantonner à des expériences agréables. Et l'homme-dé en arrive à considérer la méthode des dés comme un moyen de façonner un homme nouveau, que ce soit lui-même ou ses patients, un moyen de libérer l'être humain de ses névroses et de ses tensions néfastes. Selon le résultat obtenu par les dés, Luke Rhinehart se métamorphose en de multiples personnages aux personnalités et aux comportements différents jusqu'à en devenir complètement incohérent et absurde.
Il finit en dévot totalement soumis à la religion du dé et du hasard. Il la théorise et cherche à convertir de nouveaux adeptes. Comme dans toute religion, certains deviennent à leur tour des pratiquants convaincus. D'autres en restent au stade de sympathisants qui appliquent les préceptes de manière plus ou moins rigoureuse. Face à son entêtement à soumettre tous les aspects de sa vie aux dés et au hasard, le psychiatre est ‘excommunié' par ses pairs. Cela ne réfrène pas le héros qui pousse sa démarche à son paroxysme en jouant aux dés la décision de commettre un meurtre avant que son absence de tout jugement moral ne lui soit finalement fatale.
Ce roman vaut moins pour ses qualités purement littéraires que pour les nombreuses questions d'ordre philosophique qu'il soulève. Ce livre est généralement considéré comme un manifeste subversif écrit par un apôtre de la contre-culture des années 60 et du début des années 70. Il reflète en effet les idées représentatives de l'époque : libération sous toutes ses formes, expression non bridée du désir... Le passage dans lequel Luke et son patient Eric tentent de dynamiter l'institution psychiatrique m'a fait penser au ‘Vol au-dessus d'un nid de coucou' écrit par Ken Kesey, précurseur du mouvement hippie et de l'usage du LSD au début des années 60. Néanmoins je trouve que Cockcroft (le vrai nom de l'auteur du livre) reste finalement lucide sur le caractère utopique de la démarche et sur les illusions que renferme une démarche soi-disant aussi radicalement émancipatrice.
Le roman pose de nombreuses questions autour des notions du Moi, de la transformation de l'individu, de l'identité, des rôles attribués à chacun dans la société, des déterminismes sociaux et de la possibilité de s'en échapper. Est-il possible de se transformer radicalement ? Est-ce même souhaitable ? Dans quelle mesure peut-on agir en dehors des normes ? Dans quelle mesure le désordre voire l'incohérence sont-elles souhaitables ? Dans quelle mesure peut-on accepter les déviances ? Comme un descendant du roman de Gide ‘Les caves du Vatican' où Lofcadio commet un meurtre gratuit, le roman pose la question de la liberté.
Bien qu'emblématique de son époque, ce roman se rattache à la tradition américaine, sur plusieurs aspects : la religiosité intrinsèque de la société américaine (l'épisode où le dé ‘demande' de tuer quelqu'un est un écho à l'épisode biblique du sacrifice d'Isaac par Abraham), la méfiance vis-à-vis de la société vue comme une source de corruption (telle que l'exprime Thoreau par exemple), ou encore le dépassement des frontières considérée comme une oeuvre individuelle ou communautaire. Mais ce roman fait écho aussi à d'autres mouvements ou cultures et cela en fait sa richesse : j'ai pensé aux happenings dadaïstes, au futurisme et de façon générale au modernisme du début du XXème siècle, tournés vers l'avenir pour faire table rase du passé, aux idées de Krishnamurti lui aussi désireux de transformer radicalement l'individu.
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critiques presse (2)
Telerama
29 août 2018
Drôle de livre, tout ensemble captivant et perturbant, subversif car parfaitement amoral, très imprégné de l’esprit libertaire véhiculé par la contre-culture des sixties qui l’ont vu naître, L’Homme-dé est devenu d’emblée un livre culte.
Lire la critique sur le site : Telerama
Lexpress
30 juillet 2014
Luke Rhinehart [...] nous interroge de manière originale et ludique sur le pouvoir du hasard, la liberté individuelle ou la morale. De quoi s'y reprendre à deux fois avant de jouer au 421...
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (139) Voir plus Ajouter une citation
je me haïssais et je haïssais le monde parce que je n'avais pas réussi à affronter et à accepter les limitations de mon moi et celles de la vie. En littérature ce refus s'appelle romantisme, en psychologie névrose.
L'homme doit arriver à se sentir à l'aise en évoluant d'un rôle à l'autre, d'un ensemble de valeurs à un autre, d'une vie à une autre. L'homme doit se libérer des barrières, des modèles et des cohérences de façon à devenir libre de penser, de sentir et de créer des choses neuves .
Nous avons tous des moi minoritaires qui étouffés par la personnalité normale, sont rarement libérés pour entrer en action et la personnalité dans laquelle vivent ces pulsions minoritaires restera divisée, victime de tensions qui provoquent des explosions et des émeutes. Dans une société traditionnelle, on pouvait se réaliser avec un seul moi. Dans une société multivalente seule une personne multiple peut faire affaire.
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Le secret, croyais-je apprendre, consistait à ne pas se faire de soucis, à accepter les limitations, les conflits et les ambiguïtés de la vie avec joie et satisfaction, à se laisser dériver sans effort dans le courant de l'élan vital. La vie n'avait donc pas de sens ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Tes ambitions sont banales ? Poursuis les quand même. La vie te parait ennuyeuse ? Bâille.
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L'effet de la méthode non directive est d'encourager le patient à parler de plus en plus franchement, à prendre confiance en cette cruche qui le soigne, sans le menacer et en acceptant tout, et finalement à diagnostiquer et résoudre lui-même ses propres conflits, en se délestant de trente-cinq dollars l'heure pendant tout ce temps.
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(Extrait du New York Times, mercredi 13 août 1969, dernière édition.)
« La plus grande évasion collective de l’histoire des établissements psychiatriques de l’État de New York : trente-trois malades du Queensborough State Hospital de Queens se sont évadés hier soir durant une représentation de Hair au Blovill Theater, en plein cœur de Manhattan.
À 2 heures ce matin, dix d’entre eux avaient été repris par la police municipale et le personnel de l’hôpital mais vingt-trois resteraient introuvables.
Les malades étaient restés tranquillement assis durant le premier acte de la célèbre comédie musicale au Blovill Theater, mais ils commencèrent à ménager leur évasion au deuxième acte. La plupart d’entre eux se faufilèrent sur scène en dansant sur la musique de la première partie du deuxième acte « Where do I Go ? », ils se mêlèrent aux acteurs, puis gagnèrent les coulisses et enfin la rue. Les spectateurs ont cru, semble-t-il, que l’intervention des malades faisait partie de la représentation.
Les autorités hospitalières déclarent que quelqu’un aurait visiblement falsifié la signature d’un directeur de l’hôpital, le docteur Timothy J Mann, apposée sur des documents donnant ordre à des membres du personnel de prendre les dispositions nécessaires pour assurer le transport au théâtre de trente-huit malades du service des admissions en affrétant spécialement un car. Le docteur Luke Rhinehart que les documents falsifiés avaient invité à organiser et a dirigé cette expédition a déclaré que, occupé ainsi que les surveillants à retenir les trois ou quatre malades éventuellement dangereux, il avait été dans l’impossibilité de poursuivre la majorité des autres au moment de leur fuite dans les coulisses. Au total, cinq malades furent retenus dans l’enceinte du théâtre.
« Cette excursion n’aurait pas dû avoir lieu à une telle heure ni dans de telles conditions ; elle était en fait ridicule et je le savais, a-t-il dit mais j’ai essayé en vain par quatre fois de joindre le docteur Mann pour l’interroger sur ce que j’avais à faire et, faute d’y parvenir, je n’avais plus qu’à essayer de la mener à bien. »
D’après la police, l’importance de cette évasion collective, le caractère de certains patients qui en font partie, les faux nombreux et compliqués nécessaires pour tromper les membres du personnel responsable, semblent indiquer un complot d’envergure.
Parmi les évadés figurent Arturo Toscanini Jones, membre du Black Party qui avait fait naguère parler de lui en crachant à la figure du maire John Lindsay au cours d’un de ses bains de foule à Harlem, et le hippie bien connu Éric Cannon, dont les admirateurs ont récemment fait scandale pendant la messe de Pâques à la cathédrale Saint-John-the-divine.
La liste complète des évadés n’a pas encore été rendue officielle par les autorités de l’hôpital, qui attendent d’avoir pu prendre contact avec les familles des fugitifs.
La plupart d’entre étaient vêtus d’uniformes kaki et de T-shirt et ne portaient pas de chaussures de ville mais des tennis, des sandales ou des pantoufles. On apprend même, de source digne de foi, que certains étaient en veste de pyjama ou en peignoir de bain.
La police signale que certains malades pourraient avoir des réactions violentes si on l’on tentait de les arrêter et recommande à la population de n’approcher tout fugitif reconnu qu’avec prudence. Elle précise qu’il y a parmi eux demande deux membres du Black Party de Mr Jones.
Au moment de mettre sous presse, une enquête approfondie allait être engagée.
Les responsables du Blovill Theater et de Hair Productions, Inc. ; ont démenti avoir organisé cette évasion à titre publicitaire».
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L'esprit sait quand il est bloqué et quand il trouve une solution. Un enfant qui essaie de parcourir un labyrinthe sait quand il échoue ou quand il est en train de réussir. [..]
Succès et échec traduisent simplement la satisfaction ou la frustration d'un désir. Ce sont des choses réelles, et importantes ; la société n'a pas besoin de récompenser ni de punir l'enfant pour lui faire préférer le succès à l'échec.
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Videos de Luke Rhinehart (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Luke Rhinehart
Le 17 novembre 2022, les éditions Aux forges de Vulcain, à l'invitation de leur diffuseur, devaient présenter leur titre de janvier aux libraires. Ce titre ? Une nouvelle traduction du roman "L'Odyssée de Vagabond" de Luke Rhinehart, traduit par Francis Guévremont. Pour rappel, les éditions Aux forges de Vulcain sont lancées dans la publication méthodique de l'intégrale de l'oeuvre de ce grand auteur américain.
Habituellement, c'est David Meulemans, éditeur, qui présente les titres à paraître. Mais, au dernier moment, il a été empêché. Qu'à cela ne tienne ! L'écrivain Gilles Marchand, qui avait lu le roman, s'est prêté avec éloquence à l'exercice, rappelant que les écrivains sont, avant toute autre chose, des lecteurs ! Merci Gilles !
Si vous êtes libraire, bibliothécaire, blogueuse, instagrammeuse, vidéaste et désirez recevoir un exemplaire de ce roman pour dire tout le bien que vous en pensez, et professer de manière spectaculaire l'absolue nécessité de lire ce texte, vous pouvez nous demander un service de presse en écrivant à editeur@auxforgesdevulcain.fr !
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