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L'Arabe du futur : Une jeunesse ... tome 5 sur 6
EAN : 9782370733528
176 pages
Allary Editions (05/11/2020)
4.46/5   1982 notes
Résumé :
L'Arabe du futur est une série best-seller en six tomes, écrite et dessinée par Riad Sattouf. Sous-titrée "Une jeunesse au Moyen-Orient", elle raconte l'enfance et l'adolescence de l'auteur, fils aîné d'une mère française et d'un père syrien. L'histoire nous mène de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d'Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne, de Rennes au cap Fréhel. Dans ce cinquième tome (1992-1994), Riad Sattouf raconte son adolescence.
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Critiques, Analyses et Avis (134) Voir plus Ajouter une critique
4,46

sur 1982 notes
"Je vais te prêter mes Lovecraft, tu DOIS les lire !" (Sébastien, l'un des rares potes à Riad, 14 ans, dans leur collège de Rennes où "L'air sentait la pluie fraîche et les gaz d'échappement.")... Han, si tout cela ne nous évoque pas de merveilleux ou cuisants souvenirs !!! Et juste avant, le même Sébastien, dents écartées et enthousiaste, lâche à la table de leur cantoche : "Riad Sattouf", c'est syrien ?!! HAN LA CHANCE QUE T'AS !" [...] "C'est génial et mystérieux !".

Et nous voilà à nouveau embarqués entre les pages bichromes de ce qui est devenu, album après album, LE génial Classique moderne d'un XXIème siècle sans autre issue mirobolante...

Rapport à la qualité graphique de ce cinquième tome évidemment extraordinaire, ce bon Guillaume ALLARY, éditeur du travail de Riad SATTOUF, aura peut-être un tout petit peu trop "pressé" son auteur-phare pour terminer rapidement l'ouvrage avant "les fêtes" (sans parler de nous tous, ses lecteurs "addicts", toujours impatients de découvrir la suite de cette Odyssée du quotidien d'un gamin d'ascendance syrio-bretonne) ...

Toujours est-il qu'à force d'être plus "souple", aisé et délié, le trait perd parfois en détails (la plage de l'île d'Oléron est tout de même beaucoup moins bien peaufinée que les terrains vagues de Ter Maaleh à la poésie intense des sacs plastique volant tels des mouettes erratiques dans les premiers Tomes) mais on remarque également que certains des personnages comme Anaïck, la Muse de l'ado, ou Clémentine Sattouf, la maman du héros - nez en pyramide du Caire, le même que celui de la chère grand-mère du Cap Fréhel, sont trop rapidement esquissés (à force sans doute de les dessiner, album après album, un peu trop à l'identique... ).

Bon, mais dans "L'Arabe du futur", c'est comme dans "l-halouf "! (l' côchon), tout est bon ! Comme d'hab...

Et ça fourmille de personnages balzaciens, à nouveau !

Tels Gregory la bientôt-star du collège (devenant copie-carbone de Kurt Cobain du groupe "Nirvana" en moins "destroy"), Nicolas et Sébastien (les "dominés" mais fans de "L'Appel de Cthulhu" issu de l'imaginaire du Maître de Providence, clairs initiateurs des lectures de Riad), les "gros bourges" et autres "dominants" au cou de taureau et super-basketteurs "rouleurs de pelle" à doudoune Chevignon, Anaïck la rebelle au père dessinateur" (en fait, non, "typographe" donc "roi des lettres et des pubs") dont Riad devient amoureux (un peu pour son anticonformisme total marié à son odeur de sueur et de lavande), Titouan Juvert (le gogol de service, apprenti-tourmenteur de Riad, puis se calmant...), Abdul Al-Azred "l'Arabe dément" du père Lovecraft, les Grands Anciens (figures d'un damné polythéisme impie...), Azathoth, Yog-Sothott, Nyarlathotep le Chaos rampant, Hastur, Shub-Niggurat, Cthulhu se prélassant dans sa Cité sous-marine de R'Lieh, Yahia Sattouf (cadet de Riad, semblant se débrouiller mieux pour se faire des copains), Fadi Sattouf (le petit frère absent-"kidnappé-resté au Pays" dans la famille du paternel), Clémentine Sattouf la mère en pleine dépression (Comme on comprend...), le couple des grands-parents recomposés (Charles le tendre est admirateur de Mermoz), le grand-père maternel nudiste à Oléron, anti-flics ("Des feignasses !") et breton-chauvin-fin limier-découvreur d'avocats efficaces dans l'Annuaire des Postes ("AH ! LE QUEMENER : ça j'aime. le Quemener, très bien."), "Le Livre des Esprits" d'Allan KARDEC, une voyante barrée vivant sous une ligne à haute tension, les services de l'Ambassade recommandés par Danièle Mitterrand (un vieux qui se permet de faire la morale à Clémentine et de la décourager...), les trois bas-de-plafonds violents (deux sbires "de souche" et celui qui semble leur chef ,"rebeu") qui f...tent la zone dans les bus et hantent les trottoirs de Rennes...

Evidemment, on peut être presque gênés ("intrusifs" sans nous sentir coupables de voyeurisme) mais il y a ici une telle mise à distance humoristique de ces multiples "grands malheurs", grosses frayeurs et petits-bonheurs vécus en notre adolescence... qu'on se régale ici sans vergogne !

Son art du récit (une saga autobiographique), qui aurait pu être banalement anecdotique et bientôt daté, devient un objet captivant, immédiatement magique et universel...

Et il y a, contenue dans ces pages palpitantes, la genèse lente d'un dessinateur (vite fasciné par le travail de Druillet, Moebius, Bilal - albums de bédés empruntés au père d'Anaïck), sorti d'une argile fragile tel un Golem incertain : Riad SATTOUF... Curieux qu'après Hergé, Edgar P. Jacobs, Jacques Martin et autres grands créateurs-pionniers, Riad SATTOUF ait su inventer une autre "Ligne claire" désormais reconnaissable à 100.000 lieues à la ronde...

L'apparition du père Sattouf, à l'image d'un "pauvre type" suivant de loin sa petite famille sur les trottoirs lugubres de Rennes dans les dernières pages de l'ouvrage : le "kidnappeur d'enfant [le sien]" est de passage, revenu de Syrie sans Fadi, dans l'espoir idiot de ramener en Syrie ses deux autres fils (et Clémentine, "des fois qu'elle accepterait")... Pathétique, détestable et toujours si émouvante silhouette paternelle !

Une comédie humaine fourmillante de talent, de péripéties, de personnages "vrais" échappés du défunt XXème siècle... Bref, "THE" Classique à l'immense succès critique et populaire (à l'international) inattendu et bien mérité !

Encore cette parenthèse, à savoir que noues restons un peu moins convaincu par l'autre série-phare de l'auteur, "Les Cahiers d'Esther", tout à fait charmants et respectueux de la personnalité de leur héroïne mais... (et qu'on veuille nous pardonner bien vite pareil jugement de valeur !) travail nous semblant un rien vide de contenu, plutôt répétitif et convenu, surtout beaucoup moins inspiré (Certes, "Faut ben rester à l'écoute des Djeun's...") et pour nous assez ennuyeux... Mais bon, puisque "ça plaît"... :-)

Mais Riad l'inventif (bourré d'humour fin) est un Génie pour lampe à huile d'Aladin : on a confiance...

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Je viens de déguster la cinquième livraison de L' Arabe du futur et le régal est toujours là pour moi, l'intérêt intact et toujours renouvelé.
Il faut dire que Riad Sattouf sait maintenir le suspens de son récit entre deux tomes!
Pas de jugement, chez Riad qui grandit, mais une observation juste et acérée, des souvenirs splendidement servis par cette bichromie bleue et rouge pour l'opus 5.
Cette cinquième partie est terrible, baignée dans uns sorte de spiritisme.
Il y a les rêves, les lectures de Lovecraft et le père absent qui s'est barré en Syrie avec Fadi, l'autre frère. Il y a cette maman dévastée, en colère, qui veut récupérer son troisième petit... L'aide des grand-parents ...Et riad qui pousse... collège, lycée, filles, dominants, profs ... Jusqu'à cette réapparition improbable...
Merci à vous ,Riad! prenez soin de vous et ne tardez plus trop à nous livrer le tome 6 de votre histoire.
Oh!.. Cette attente, à chaque fois, de vous retrouver!
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Riad Sattouf continue la chronique de son enfance. Cet épisode est un peu plus sombre que les précédents. Riad arrive à l'adolescence : l'âge des premiers amours, platoniques ; celui où l'on quitte le collège pour le lycée ; le temps des idées noires ; et surtout, pour l'auteur, le conflit familial. le père est rentré en Syrie, emmenant avec lui le petit frère, Fadi, que toute la famille veut faire revenir en France ; mais les démarches sont longues...

J'ai beaucoup aimé les quatre premiers tomes. J'ai été encore plus touché par ce cinquième : quand un ado ne parvient plus à nommer son père "papa" mais seulement "le père Satouff"...
Il y avait dans les premiers tomes une sorte de détachement : l'auteur portait en quelque sorte un regard extérieur, en recul, sur son enfance. La fin du tome 4 marquait une bascule : le départ du père, enlevant le 3ème fils, plongeait Riad dans le conflit familial.
Dans le tome 5, l'enfance est terminée. le gamin n'en a peut-être pas envie, mais il s'implique aux côtés de sa mère, pour retrouver le petit frère plus que contre le père. Cela au tout début de l'adolescence, un moment où il y a la vie que l'on rêve (ou qu'on cauchemarde), et celle, très différente, que l'on vit. le dessin, qui a gardé toute sa pureté, montre bien ces deux dimensions (fond blanc pour la réalité, fond rouge pour le reste). L'auteur semble plus impliqué dans son texte, moins observateur et plus acteur.
Textes et dessins constituent un assemblage réussi de transparence et de pudeur : Riad Sattouf nous dit beaucoup, sans doute pas tout, et le fait avec pudeur. le lecteur n'a jamais le sentiment de devenir voyeur.

Bref, un album fort, sur une période sans doute difficile de la vie du dessinateur. Excellemment réussi !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Le cinquième tome relate la vie de sa famille après l'enlèvement de Fadi, son plus jeune frère, par son père. On se situe désormais dans les années 1992-1994. Riad a 14 ans et ses cheveux blonds ont disparu laissant place à un physique plutôt ingrat puisqu'il a été désigné comme le garçon le plus laid de sa classe.

On notera au passage l'inaction de la police française qui ne prend pas au sérieux les femmes mariées. Je m'imagine à la place de cette mère désemparée à qui on enlève son garçon. Pour moi, l'attitude du policier relève de la grave faute professionnelle justifiant un licenciement sur le champ. Mais à la place, on lui rétorque qu'elle peut être poursuivie pour outrage à agent de la force publique, simplement parce qu'elle est insistante à ce qu'il fasse son boulot correctement. On se rend compte que la police détient bien des pouvoirs.

C'est un véritable déchirement dans la vie de l'auteur. La période de l'adolescence est également celle du questionnement amoureux. J'ai effectué le rapprochement avec son film « les beaux gosses » et surtout avec sa dernière série en date à savoir « le jeune acteur » où il est question du jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n'avait jamais imaginé être acteur. On se rend compte que c'est sa propre vie.

Il y a également la vie de famille à organiser surtout après l'enlèvement du jeune frère. Tous les moyens seront d'ailleurs mis en oeuvre pour le retrouver. Sa mère usera de tous les moyens légaux pour récupérer son fils. Elle se rend compte de son erreur de vie avec cet homme fourbe et elle s'en veut de ne pas avoir suffisamment protéger son plus jeune fils. Malheureusement, elle se tournera également vers des charlatans qui la plumeront en exploitant sa peine.

Il y a toujours cette alternance entre des passages plutôt drôles et d'autres qui sont plus mélancoliques. Cela reste d'une sincérité magnifique. A noter également des passages un peu plus mystiques dont certains peuvent faire peur. L'ombre du père plane incontestablement sur ce tome.

Le dessin est toujours aussi chouette et cela apporte beaucoup au récit entre souvenirs et petites anecdotes.

C'est toujours aussi captivant même si cela dénote un peu par rapport aux tomes précédents. Il fallait sans doute apporter une autre touche afin d'explorer toutes les facettes de ce personnage qui évolue avec le temps qui passe. Il y a toujours cette merveilleuse part d'humanité qui le rend si touchant.

Je partage également le regard de l'auteur sur les mythes fondateurs des religions dont il a relevé les deux points communs à savoir la haine de la liberté sexuelle et la domination de l'homme sur la femme. Je suis en phase avec ce qui constitue une lutte contre l'obscurantisme religieux et une liberté d'expression. J'espère toutefois que notre auteur ne va pas subir toute la haine qui a été dirigé contre l'écrivain Salman Rushdie pour ses versets sataniques.

Beaucoup de finesse, de respect et sans aucun doute de dignité. Magnifique au final ! Encore un album au top ! Bref, tant au niveau du dessin que du scénario et des dialogues, c'est un sans-faute qui vous remue. Il sera difficile de faire mieux dans le genre.

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Riad, quatorze ans, est au collège, en classe de Quatrième et va bientôt passer en Troisième puis au lycée. Il habite à Rennes avec sa mère et son frère Yahya, son autre frère Fadi ayant été enlevé par son père qui l'a emmené en Syrie (c'est ainsi que se terminait le tome 4). Sa mère, désespérée mais combative, cherche tous les moyens qui pourraient lui rendre son plus jeune fils. ● Par rapport aux quatre albums précédents, celui-ci est le seul à se passer uniquement en France. La couleur rose, celle de la Syrie, en est donc complètement absente, et c'est le bleu « français » qui domine, avec de nombreuses touches de rouge, illustrant notamment les difficultés de l'adolescence ou encore les colères de la mère. ● Ce tome est ainsi plus centré sur l'adolescence de Riad et sur sa famille française, notamment ses grands-parents maternels – la grand-mère et son compagnon et le grand-père. ● Les questions géopolitiques, qui émaillaient les autres albums, ne sont évoquées que lorsqu'il s'agit d'exercer des pressions pour obtenir le retour de Fadi. ● Au collège, Riad ne fait pas partie de ce qu'il appelle « les dominants », les beaux jeunes gens sportifs, souvent issus de familles aisées, et surtout qui attirent les filles. Pourtant, il a une ébauche de relation avec Anaïck, qu'il ne trouve pas si belle que ça et, grâce à ses talents de dessinateur, arrive à approcher un peu le haut de la hiérarchie adolescente. Mais la plupart du temps, il est avec de bons élèves « moches », comme lui (croit-il), qui ont peur de « rester puceaux à vie ». ● Ne se caractérisant ni par sa force ni par son courage, il fait tout pour éviter les voyous qui tournent autour du collège ou de chez lui, dont des Arabes, lui-même ne se considérant pas vraiment comme tel, ou du moins ayant une double identité dont il ne révèle volontiers que la bretonne, sauf quand il s'agit de s'identifier au personnage de Lovecraft, l'« Arabe dément » Abdul Al-Azred, qu'un ami lui fait découvrir. ● C'est aussi le temps de la découverte d'auteurs de bd comme Bilal, Druillet ou Moebius. Riad est conscient de ses capacités en dessin, même s'il trouve que d'autres dans sa classe dessinent encore mieux que lui. ● Sa mère, qui semblait athée dans les autres albums, redécouvre la foi catholique dans l'espoir qu'elle pourra l'aider à retrouver son fils Fadi. Elle se rend compte de son erreur initiale et s'en veut de s'être laissée séduire par le père de Riad, d'être allé au rendez-vous avec lui à la place de sa copine de fac, comme on le voit dans le tome 1 : « Pourquoi mais pourquoi je suis allée au rendez-vous à la place de ma copine ? Elle, en 30 secondes elle avait compris que ce type était un problème à fuir… Moi ça m'a pris 20 ans » (page 22) ● L'album fonctionne sur le même mode que les précédents, c'est-à-dire que tout est vu par les yeux du jeune Riad. L'humour, discret, est omniprésent, mais aussi la tendresse pour le jeune qu'il fut, pour sa famille, même pour son père malgré ce qu'il a fait. ● Certaines critiques disent qu'il ne se passe rien dans cet album, qu'il est un peu bâclé par rapport aux autres ; je n'ai pas trouvé. Il n'y a pas un seul temps mort et j'y ai retrouvé ce qui m'avait plu dans les tomes précédents.
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critiques presse (1)
Bibliobs
10 novembre 2020
Le cinquième volume de la saga revient sur les mois douloureux après le drame familial et décrit les années collège, exercice dans lequel l’auteur de BD excelle.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
[ mère et grand-mère maternelle de Riad ]
- Comment j'ai pu me mettre avec un Arabe QUI M'A VOLÉ MON FILS ! Ah, on m'avait prévenue, pourtant ! Mais je pensais que j'étais moderne, que je faisais évoluer les mentalités... [ elle crie et lève le poing ] LES ARABES MON DIEU LES ARABES C'EST LE PIRE PEUPLE QUI EXISTE SUR TERRE !
- Dis pas ça, les enfants le sont à moitié quand même ! Tous les Arabes sont pas mauvais !...
- SI TOUS ! TOUS ! CITE-M'EN UN DE BIEN ! VAS-Y ?
- NAGUI. Le présentateur. Je l'adore. (...)
- Il est pas arabe ce mec, il a l'air normal.
- Si, il vient d'Egypte, je l'ai lu dans Télé 7 jours ! Egyptien, c'est ARABE ou pas ? Quand même, les Egyptiens, ils ont fait les pyramides, c'est pas rien ! Nagui il est DROLE, il travaille à la TÉLÉ et il est ARABE. POINT.
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Je me mis à emprunter à la bibliothèque des livres sur l'enfer, le Diable et les forces occultes. (...)
Tout ce que j'apprenais sur le Diable me faisait l'aimer encore plus.
Les religions condamnent toutes la liberté sexuelle... Pourquoi ?
Je découvris une réponse dans l'histoire de Lilith.
Lilith était LA PREMIÈRE FEMME D'ADAM ! Personne ne m'en avait jamais parlé ! Au commencement, Dieu avait créé Lilith et Adam PARFAITEMENT ÉGAUX.
(...)
Je compris que les mythes fondateurs des religions avaient comme points communs la haine de la liberté sexuelle et la domination de l'homme sur la femme, le patriarcat.
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Sébastien était très bon élève et lisait beaucoup.
- C'est quoi 'L'appel de Cthulhu' ?
- C'est un recueil de nouvelles de l'écrivain américain Howard Phillips Lovecraft, un auteur culte du début du [XXe] siècle, totalement fou et paranoïaque, mort dans la misère et totalement puceau à 46 ans... Il a inventé un univers d'horreur pure, avec des dieux oubliés, des terreurs insondables...
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Mon grand-père [maternel] resta quelques jours avec nous.
- Tu sais, je te conseille de pas juger ton père, tout le monde a ses raisons dans la vie... Tu comprendras ça plus tard... Un père, c'est un père... Moi, le mien, il était pas génial non plus mais c'était mon père... Pour se consoler dans la vie heureusement y a les filles... Rha fais pas cette tête, ça t'intéresse pas les filles ?
- Ben si mais pfff...
- T'es pas homo, si ? Si ?
- Ben euh nan.
- BEN ALORS ! FAIS PAS TON BOBIA* !
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[ * en patois malouin = 'fais pas de manières' ? ]
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"_Vous aviez vu que leur père allait revenir et tenter d'enlever Riad et Yahya...C'EST QUAND ?
_Oui...C'est vrai...La notion de temps est floue avec l'astral, ça va, ça vient...Moi, je suis une radio, je vois des choses, des flashs...Dur de dire avec précision quand ça va arriver...C'est dans un brouillard...[...]
Tout finira par s'arranger.Je le vois.
_Oui mais QUAND ? C'est ça qui rend fou, de ne pas savoir !
__Ah...L'astral ! L'astral ! Ce n'est pas la même temporalité...Ça peut être demain...comme dans quelques mois...Plutôt quelques mois."
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