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Mille et un morceaux, mille et une tranches de vies. Qui se dégustent à l'envi. Savoureusement ou goûlument. Toujours avec gourmandise. Mille et une tranches sucrées, salées ou pimentées.

Michel Ribes, dans ce recueil d'anecdotes, se livre et nous livre quelques instantanés de sa vie. Sans chronologie aucune, il revient sur son passé et celui des hommes qu'il a côtoyés, rencontrés, aimés ou admirés. Ici ou là, l'on croisera Roland Blanche, Jacques Villeret, Micheline Presle, Topor, Alain Resnais, Raymond Queneau, sa femme et sa Zazie...

De quelques moments de son enfance aux histoires d'amour en passant par sa passion pour le théâtre, les morts qui le hantent ou les réflexions sur la vie, l'auteur captive tout autant qu'il étonne tant sa vie regorge de moments passionnants, délectables, croustillants, insolites ou surprenants. L'humour et l'ironie mais aussi la tendresse et une certaine douceur trouvent leur place dans ce recueil.

Des morceaux et des miettes servis par une écriture précise, travaillée et élégante.
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L'écrivain, metteur en scène et cinéaste Jean-Michel Ribes partage avec nous, ses lecteurs, des moments de sa vie.

C'est une autobiographie très différente de toutes celles que j'ai pu lire. Jean-Michel Ribes a choisi l'humour pour se raconter.

Jean-Michel Ribes m'a aussi étonnée car il a réussi à m'émouvoir à plusieurs reprises.

J'ai apprécié l'humour de Jean-Michel Ribes.

J'ai aimé croiser ses amis (Roland Blanche, Topor, Dubillard, Michel Berto et plein d'autres) et en apprendre davantage sur eux grâce aux anecdotes de Jean-Michel Ribes.

C'est une autobiographie qui se lit très rapidement, l'écriture est fluide et facile.

Une lecture très agréable, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Jean-Michel Ribes.

Il m'a donné envie de découvrir l'univers du théâtre.

C'est un livre que je conseille aux passionnés de théâtre, mais pas seulement.

Mention spéciale: La couverture sur laquelle est représenté un dessin du grand artiste américain d'origine roumaine, Saul Steinberg (dessinateur de presse et illustrateur, particulièrement célèbre pour son travail pour le magazine le New Yorker) est magnifique.
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Merci à Jean-Michel Ribes de nous avoir fait partager ces "Mille et un morceaux" de souvenirs! L'ouverture m'a fait rire aux éclats, et j'ai tout de suite été saisie d'une forte sympathie pour le personnage! le livre est une plongée dans la mémoire de son auteur, sous une forme délibérément fragmentée, au déroulé chronologique non linéaire. J'ai trouvé que le choix de ce découpage chaotique (au-delà du fait qu'il est bienvenu pour soutenir le rythme) reflète assez fidèlement le fonctionnement de la mémoire, peu logique et qui assemble des souvenirs sans règles mais en se basant bien plus sur les émotions et le ressenti. On se balade de situations en situations, de faits marquants en anecdotes secondaires, de personnages haut en couleur -parfois célèbres, parfois importants, jamais décevants en tout cas sous la plume de Jean-Michel Ribes! Un hymne à l'amitié qui traverse les ans, à la force de ces liens, aux gens sur lesquels on peut s'appuyer en toute situation, c'est là un thème récurrent de l'ouvrage. Si l'on s'amuse souvent, il y a des passages plus graves, des évènements d'une tristesse infinie, les chaos de la vie y sont relatés, et la mort (et la peur de la mort) est le second thème récurrent du livre.
C'est un ouvrage qui peut se lire en plusieurs étapes et ce n'est pas gênant. J'ai interrompu sa lecture pendant deux jours et je n'ai pas été gênée à la reprise, étant donné la structure même du texte. Ce qui apparaît parfois pesant, c'est les références répétées aux oeuvres réussies de la carrière de J.-M. Ribes, un peu lassantes vers la fin. de même, la longueur du livre (510 pages) pèse un peu à partir des trois-quarts de l'ouvrage, le côté bavard retire un peu de la pertinence de l'exercice.
Lecture néanmoins recommandée!

Lien : https://lorenaisreadingabook..
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Jean-Michel Ribes a écrit son autobiographie ? Quelle idée saugrenue ! Une biographie a un relent de bilan. de clôture. Si le directeur du Théâtre du Rond-Point, promoteur des auteurs vivants, décidait de mettre un terme à sa carrière, il me semble que ce n'est pas sous cette forme qu'il l'annoncerait. le coup d'éclat serait plus fort. Plus décalé.

Alternant chapitres courts rédigés sous forme de nouvelles et de miettes, associations d'idées sur des personnes ou des sujets qui l'inspirent, Jean-Michel Ribes raconte son enfance, ses débuts dans le théâtre et nombre d'anecdotes d'artiste. Ne nous y trompons pas : il ne s'agit pas de règlements de comptes savoureux à vocation voyeuriste et mercantile, mais du regard acéré d'un homme de théâtre expérimenté sur le monde qu'il fréquente. Et comme le réalisateur de Merci Bernard et de Palace ne peut pas rester sérieux, l'humour et la dérision pimentent ce récit fin et émouvant, pour traiter les sujets les plus légers comme les plus douloureux.

Ainsi, lorsqu'il évoque la mort de Reiser en 1983 : « Je ne sais pas ce qu'a de si particulier ce putain de cimetière mais beaucoup de mes amis s'y rendent une fois qu'ils sont partis. Je finis par me demander s'il n'y a pas de souterrains menant dans des caves où ils se retrouvent tous pour rigoler ensemble. C'est là peut-être qu'il faudra que je les rejoigne un jour. »

La plume de Jean-Michel Ribes est parfois implacable. Native de Jouy en Josas, je n'ai pas pu m'empêcher de frémir devant son attaque en règle du système éducatif de la prestigieuse école du Montcel, fierté de la commune de mes parents, où, quelque temps après Patrick Modiano, il a également passé quatre années dans des conditions effroyables, presque inhumaines.

Elle est drôle, merveilleusement drôle dès les premières lignes, comme lorsqu'il raconte sa première rencontre avec Jean Mercure, défiguré par un chat au moment de conclure avec son hôte la création de L'Odyssée pour une tasse de thé.

Elle est également hantée par la mort, sujet sur lequel Jean-Michel Ribes revient fréquemment, avec souffrance et humour, comme dans le chapitre Départs où il raconte le décès de quatre comédiens et d'un buraliste qu'il a fréquentés. La dérision est un mécanisme de défense bien connu.

Drôle et implacable y compris pour traiter de la douleur, voilà ce qui pourrait résumer Mille et un morceaux. Un peu prétentieux, aussi, mais quel artiste ne l'est pas ? Certaines anecdotes sont tellement truculentes qu'on ne peut que s'interroger sur les frontières entre vécu et imaginaire. Jean-Michel Ribes le soutient mordicus, d'ailleurs : le monde réel ne l'intéresse pas. Je me suis perdue un peu dans la longueur du récit, faute de posséder tous les repères indispensables pour savourer jusqu'au bout cet ouvrage. Bilan d'une génération, il s'adresse sans doute à un public plus averti que moi, qu'une génération sépare de l'auteur. Mais je recommande Mille et un morceaux à tout lecteur, quel que soit son âge, amateur de théâtre. Il se plongera dans les coulisses du métier avec délice.
Lien : http://akarinthi.com/mes-cou..
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Alors, là, j'ai ADORE ce document!!! Il rassemble en 500 pages tout ce que j'aime: des références littéraires, des réflexions intelligentes et ironiques à la fois, de la bonne humeur, des personnages (réels là, pour le coup!) foisonnants et hauts en couleur, et, enfin, des bribes autobiographiques d'un écrivain - metteur en scène - cinéaste, que je ne connaissais que partiellement, qui me donnent envie de découvrir toute son oeuvre!!!

Quel bonheur de tourner ces pages! On sait que tôt ou tard, Jean-Michel Ribes déclenchera notre envie de sourire! Ces portraits de "grands hommes" et de "grandes femmes" qui ont "fait le buzz" dans les années 60 - 70 sont souvent sans pitié mais écrits avec une courtoisie un brin moqueuse qui fait mouche chez le lecteur!

Difficile de résumer cette grande oeuvre autrement que par un seul mot révélateur de sens: un REGAL!
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Ce qui est très fort avec ce livre, c'est que je l'a pris par curiosité sur la liste de la Librairie Dialogues, dans le cadre de Dialogues croisés et qu'à peine commencé, j'ai eu du mal à le quitter. J'aime bien Jean-Michel Ribes, ce que je connais de lui, son humour et une partie des acteurs qu'il a fait jouer, Philippe Khorsand et Roland Blanche en tête ; mais il a tourné avec tellement de gens différents que la liste serait trop longue à citer ici. Donc je l'aime bien mais je ne l'avais jamais lu, et là je dois dire que sans être surpris je tombe sur des textes de différentes longueurs très bien tournés. Il a l'art de raconter ses histoires, de nous y intéresser même si nos mondes sont totalement différents : l'histoire de l'huissier qui déboule chez Topor lui réclamer une somme colossale et qui demande à assister aux séances d'écriture entre Topor et Ribes est à tomber (p.27), celle du déjeuner avec Raymond Queneau et son épouse (p.78/80) est un pur bijou de drôlerie et d'inconvenance... il y en a plein d'autres, des drôles, des légères, des tendres, des tristes, des vachardes (notamment pour le ministre de la culture F. Mitterrand, couard devant les manifestations des catholiques ultra conservateurs de Civitas contre la pièce Golgota Picnic qui se jouait au théâtre du Rond-Point).

Certaines histoires prennent le temps de s'installer, d'autres sont courtes. Les paragraphes sur les acteurs ou les personnes que l'auteur aime sont souvent courts, directs et sans emphase.

Il use aussi de l'aphorisme : "La pensée vient en pensant, le calcul en calculant, la vie en vivant, l'amour... pas toujours." (p.57) ou de toutes petites scènes :

"Dieu n'a pas d'existence, c'est l'existence." Phrase de Beatrix Beck entendue à dix-huit heures à la radio dans ma voiture le 19 avril 1993 place de l'opéra. Elle me transperce. Je reste pensif. Je brûle un feu rouge. Trois cent cinquante francs d'amende. Trop cher, je continue d'être athée." (p.211)

Au fil des pages que l'on lit sans se rendre compte que le livre est épais, on arrive très aisément à la fin, on croise des auteurs, des acteurs, des cinéastes, des metteurs en scène, des peintres, Gérard Garouste ami d'enfance -qui écrit aussi et que je veux absolument lire on m'en a dit tellement de bien- de JM Ribes ou Jean Cortot -que je ne connaissais pas, beau-père de l'auteur, dont l'oeuvre, enfin ce que j'en ai vu en allant fureter sur Internet me plaît beaucoup, le genre de tableaux dont on ne peut se lasser de regarder, des hommes et des femmes moins connus aux postes pourtant indispensables pour faire tourner un théâtre.

Un bel hommage à toutes les rencontres qui ont nourri Jean-Michel, les bonnes comme les moins bonnes. Se dégage de ce livre une forme de sagesse qui pourrait se résumer par : "profite de tous les instants !"
Lien : http://lyvres.fr
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e me suis questionnée beaucoup sur ce livre pendant ma lecture et une fois terminé, je ne suis pas plus avancée.
J'ai certes éprouvé du plaisir à le lire, certaines anecdotes sont succulentes, d'autres touchantes, quelques-unes émouvantes. le style est à la hauteur de l'écrivain et de tout ce qu'il représente : vie dédiée au théâtre et à l'humour, style bien personnel empreint d'humilité et de générosité.
J'ai également appris beaucoup de choses sur ce petit « monde » artistique et cette grande « famille » à laquelle il appartient.

Mais au-delà de cela, je me demande surtout quelle est la vocation de cet ouvrage. Est-ce un besoin de Jean-Michel Ribes a eu de coucher sur le papier ses émotions, ses idées, voire d'expliquer certaines la genèse de certaines de ses oeuvres ?
A qui s'adressent ces « mille et un morceaux » ? Quelle en est la finalité ?
Cherche-t-il, par l'écriture de cet essai une légitimité qu'il ne pense pas avoir acquise avec ses pièces ou scenarii ?
Ce sont toutes ces interrogations qui me laissent perplexe et qui « parasitent » la lecture de ces petites tranches de vie bien savoureuses malgré tout.
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Les vacances approchent, les Anglais s'éloignent, les mauvaises nouvelles s'accumulent : que faire, que lire ?

e vous propose le remède magique à la maussaderie, à l'ennui et au repli sur soi : Mille et un morceaux de Jean-Michel Ribes.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le directeur du théâtre du Rond Point à Paris a essuyé les foudres des fondamentalistes catholiques il y a quelques années. Menaces de mort, seau d'excréments sur la tête, manifestations devant le théâtre… Il raconte cet épisode de sa vie dans ces Mille et un morceaux. Je vous entends soupirer : Encore un livre de souvenirs écrit par une célébrité qui s'admire le nombril et le fait lustrer avec ses amis célèbres, et quand je dis « écrit », va savoir qui a mis en mots de vagues entretiens… Erreur ! Ce livre va vous émouvoir, vous faire éclater de rire, et vous séduire par les qualités de son écriture.

L'ennui, comme toute chose détestable, peut se révéler, lorsqu'il est de grande qualité, un mets tout à fait savoureux. Jacques Dutronc, grand amateur d'ennui, avait découvert un endroit à Paris d'une densité d'ennui tout à fait exceptionnelle. Il s'agissait du hall de l'hôtel PLM Saint-Jacques, un cinq-étoiles étouffé dans une tour de béton gris qui s'élevait non loin de l'hôpital Saint-Anne dans le XIVè arrondissement. Il aimait nous y convier Jacques Villeret et moi à l'heure du déjeuner le dimanche, jour rêvé pour s'ennuyer. (…) Là, tels des explorateurs fascinés par la beauté d'une pyramide maya soudainement apparue dans la jungle, nous regardions sans en perdre une goutte le total manque d'intérêt de tout ce qui nous entourait.

La suite vaut son pesant d'humour absurde que je vous laisse découvrir.

Jean-Michel Ribes raconte au pas de charge les chaos et découvertes de son existence avec un sens de l'à-propos inénarrable ; l'art de se moquer de soi sans complaisance, et des autres sans méchanceté aucune. Humour, mais pas ironie.

On rit beaucoup dans ce livre où abondent situations cocasses ou vaudevillesques. Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas : le fond de dépression et de fragilité affleure, avec la légèreté de qui peine à trouver un sens à l'existence.

Il y a également du La Bruyère chez ce petit homme un peu rond, une façon de cerner une personne en si peu de mots qu'on est ébloui :

Milan Kundera est un homme solide, fragile, courtois, rugueux. Sa femme veille sur lui. Elle ne le lâche pas des yeux, même quand elle s'adresse à vous, c'est lui qu'elle regarde. Belle, brune, chaleureuse, Olga entoure son mari. Elle fait de la gymnastique avec lui, elle note ce qu'il dit quand ils se promènent, elle surveille ce qu'il mange. (…) de temps en temps, Olga souligne, précise, commente la pensée de Kundera. Il ne s'en offusque pas, il ne l'en empêche pas, il accepte.

Somptueuse description de l'envahissement !

Certains portraits subjuguent par leur côté photographique, d'autres émeuvent par leur délicatesse. Cet homme a le sens de l'amitié et de la fidélité dans le suivi. L'amitié de Ribes, c'est pour la vie. Que de monde, dans ces souvenirs ! Les amis et célébrités se bousculent pêle-mêle, ne cherchez pas de chronologie, nous sommes dans le chaos de la vie et le désordre des émotions, pas dans une biographie raisonnable.

Suite sur le blog
Lien : http://nicole-giroud.fr/mill..
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Jean-Michel RIBES, directeur du théâtre du Rond-Point et enfant qui a grandi dans un milieu où les artistes étaient présents, fait dans ce livre mille et un allers-retours dans sa vie privée et professionnelle.
Sous forme de petits ou plus longs billets, Jean-Michel RIBES revient sur les rencontres qu'il a fait tout au long de sa vie : des poètes qui venaient au domicile de ses parents aux acteurs qu'il a mis en scène, en passant par ses mésaventures (comme le fait d'être soigné par une militante qui condamne une pièce qu'il proposait) et ses réflexions ou questionnements plus ou moins philosophiques, cyniques et humoristiques, tout du moins très poétiques.

Voici un livre qui pourrait se lire sous la forme d'un petit journal, dans lequel on viendrait piocher le souvenir, l'anecdote ou la réflexion du jour.
Mais voilà : le style d'écriture, l'honnêteté, l'humour et la sincérité qui se dégagent des propos de cet auteur attirent et ne laissent pas indifférent. On sourit, on imagine, on s'étonne, on s'agace… mais on ne reste pas de marbre face à tant d'expériences si bien transmises. Et puis, bien entendu, on ne lit pas un billet par jour mais on le dévore ce bouquin !
Petite note : l'âge fait qu'on ne connait pas ou peu certains artistes cités dans le livre. Qu'est-ce que ça aurait été si on les avait connus tous !!!
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J'ai beaucoup aimé cette autobiographie piquante et mordante de Jean-Michel ROBES. Les chapitres plus au moins courts permettent une lecture fluide et agréable. J'ai découvert l'univers et tout simplement l'auteur grâce à ce document. Son style est particulièrement appréciable, tantôt taquin, quelques fois très mordant mais aussi, quand c'est nécessaire, particulièrement attendrissant.
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