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J'aime beaucoup Anne Rice… Elle fait partie de mes auteurs préférés et cela depuis déjà fort longtemps. J'ai bien dû lire quatre-vingt pourcent de ces romans, et mis à part ceux dans la veine érotique, les autres attendent d'être lus. C'est d'ailleurs pour cela que j'achète ses oeuvres sans vraiment me renseigner avant et parfois même sans lire le résumé… Et avec le violon, je ne sais pas trop quoi penser. J'ai beaucoup apprécié de retrouver le style de l'auteur que j'adore vraiment, qui arrive à vous faire ressentir de façon si nette l'état d'esprit du narrateur, et la richesse des univers qu'Anne Rice construit est toujours assez impressionnant. Mais je n'ai pas accroché à l'histoire. Pas du tout même. Et pourtant, contrairement à d'autres romans que je n'ai pas réellement apprécié, je n'arrive pas à le juger trop négativement. Il faut aussi dire que l'histoire met beaucoup de temps à s'installer...

Il y a déjà la classification de l'oeuvre dans la catégorie « terreur » des Editions Pocket… Je m'attendais à quelque chose de très proches des Chroniques des Vampires ou de celles des Sorcières. Pas quelque chose de terrifiant, mais cette crainte sourde qui dure durant toute la lecture car vous savez que les personnages sont létaux et que tout peut déraper dans un bain de sang. Et là… je cherche toujours. Certes, il y a du surnaturel avec le fantôme de Stefan mais à aucun moment, il n'y a eu cette crainte, ce petit frisson. Je classerais plus ce roman comme étant le récit d'une vie, d'une famille malmenée et déchirée qui parvient à garder pied. Je suis donc un peu restée sur ma faim.

Cependant, comme je l'ai dit au tout début, l'histoire est assez merveilleuse. La façon dont nous est raconté la vie de Triana et de ses soeurs, tantôt face à ce passé douloureux d'une mère alcoolique, de la perte d'êtres chers, et tantôt face à ce présent où la venue de Stefan va déclencher quelque chose chez notre narratrice. Tout est raconté de manière très belle, très tendre et dure à la fois. La musique joue aussi une part très importante dans le récit. Elle est omniprésente, comme si la vie de Triana dépendait d'elle. Elle en devient obsédante et très souvent cruelle en un sens.

Quant à Triana et Stefan… Je n'ai pas vraiment su m'attacher à ces deux personnages. Triana est trop torturée tout comme Stefan. Ce dernier, d'ailleurs, reste un mystère pour moi. Je ne suis pas arrivée à le cerner entièrement et la fin du roman m'a laissé un peu perplexe le concernant. C'était assez étrange. Encore une fois, je m'attendais à autre chose.

C'est donc un avis mitigé pour ce roman. On ne peut pas forcément apprécier tous les oeuvres d'un même auteur, c'est assez normal, mais je suis un peu déçue de ma déception ;)
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Retour à une valeur sûre : Anne Rice. Je savais qu'elle avait fait le tour de l'étrange. Bon, c'est un peu scolaire quelque part, ce coup-ci : après les vampires et les sorcières et les momies, les fantômes. Sauf qu'elle prend un chemin singulier, à savoir relier la thématique à l'instrument de musique. Dommage qu'on ne parle presque que du classique avec un grand C. L'idée est intéressante. C'est un peu long à se mettre en place mais après ça décolle. On voyage sans rendre compte. On vit l'imposture virtuose de la narratrice à laquelle on s'attache naturellement. Certains passages sont purement et simplement de la poésie en prose qui sied très bien à la thématique. Non, Anne Rice ne fait pas du copié collé de ses intrigues, elle crée un style pour chaque univers. Pas de coup de foudre pour moi avec cet ouvrage mais respect Madame Rice.
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Loin des vampires et des sorcières, Anne Rice se concentre sur les esprits et les fantômes dans ce roman plein d'émotions et de passion paru en 1997. L'écriture remarquable d'Anne Rice nous transporte une fois de plus dans son univers d'une grande richesse.

L'histoire oscille entre passé et présent et l'un comme l'autre sont dépaysants et pourtant si vivants derrière ces descriptions détaillés. Les ambiances, les sensations, les sentiments, tout nous parvient au point qu'on les vit avec les personnages.

La musique classique tient une part très importante dans ce roman. Il est difficile, au fil de notre lecture, de ne pas faire une petite recherche sur internet pour découvrir tel ou tel morceau. Anne Rice nous transmet un amour inconditionnel pour ce pan de la musique au point de titiller régulièrement notre curiosité.
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Eh bien, celui-ci était complètement oublié dans les tréfonds de ma bibliothèque, et je crois qu'il reprendra le même chemin.
Nous sommes en Nouvelle Orléans, et Triana vient de perdre son mari, et la douleur a tendance à la plonger dans la folie, ce que je peux comprendre. Puis, un spectre violoniste de grand talent se manifeste et enchante notre veuve éplorée, qui se retrouve déchirée entre le désir de garder ce compagnon qui la comprend si bien à ses côtés et celui de s'en débarrasser.
Bien entendu, tout n'est pas si simple, et des explications sur le triste passé et certains remords de Triana viennent émailler le récit. On en apprend également davantage sur le fantôme, mort pour son violon... dont Triana veut s'emparer puisqu'il lui apporte le talent qui lui fait cruellement défaut.
Bon, dit comme ça, je ne sais pas trop si je donne envie de le lire à d'autres lecteurs, mais personnellement, si le style d'Anne Rice ne se dément pas et que sa plume est toujours d'une qualité exceptionnelle, je me suis vraiment ennuyée dans cette sorte de très long monologue. Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher aux personnages, ce qui aurait peut-être changé la donne... Je ne le saurai jamais et je vivrai très bien dans cette ignorance.
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Bon, arrivée à la page 77, j'ai dit : ok j'arrête !

Et puis j'ai réfléchi au nombre de challenges que ce livre allait me valider, et j'ai pris mon mal en patience !

Et de fait, ça s'arrange après la première confrontation entre Triana et Stefan - le rythme, enfin un peu ! - et la fin est presque bien. Presque !

Alors c'est l'histoire d'une femme qui culpabilise à mort de tout et de rien, surtout de la mort de sa mère, de celle de sa fille, de l'échec de son premier mariage, suite à la mort de sa fille Lily, et qui, alors qu'elle vit un deuil supplémentaire -celui de son second mari, sidéen et plein aux as - perd un peu les pédales et se retrouve hantée par un spectre sorti tout droit de l'époque de Beethoven - dont il était l'élève, et qui joue divinement du violon !

Ce que Stefan le Fantôme veut ? A priori la pousser au suicide ou à la folie. Mais Triana est déjà complètement folle, et très lucide sur son cas, qui plus est. Et elle devine que ce n'est pas un hasard s'il l'a choisie, de par sa relation avec la mort. Et si le but réel de cette rencontre était plutôt que Triana aide Stefan à mourir ?

Alors tout est bien qui finit bien, et si j'ai aimé les différents règlements de comptes entre Triana et sa soeur Katrinka, si j'ai réellement été émue par la tragique histoire de Stefan (devenu meurtrier en fait mais chut !), j'ai surtout été absolument saoulée par les longs passages d'introspection pleine d'auto-apitoiement et de ressassement de ce qu'il faut bien se résoudre à nommer l'héroïne.

J'ai aimé aussi les descriptions de la musique et de l'effet qu'elle fait à Triana et aux autres qui l'entendent, et comme je connaissais les morceaux, je les avais dans la tête en lisant et ça c'était sympa.

Mais c'était quand même à mourir d'ennui !!!
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De la nouvelle La Musique d'Erich Zann de Lovecraft aux violoneux à mulet sur YouTube, on le sait tous, le violon ouvre en grand une porte sur l'horreur indicible. Celui d'Anne Rice n'échappe pas à la règle : une horreur littéraire.
Deux bons points : 1) beaucoup de choses à découvrir sur la musique classique (mais est-ce vraiment le sujet ?…) ; 2) par rapport à certains pavés de Rice, on s'en sort bien avec trois cent quarante et quelques pages. Sauf que l'histoire aurait pu tenir sur la moitié. Il y a une quantité phénoménale de redites dans les propos et pensées de l'héroïne ! Sachant qu'en plus, ces propos et pensées dégoulinent de pathos, d'auto-apitoiement, de déni, de ouin-ouin… Imbuvable.
Le violon aurait pu être une bonne nouvelle, à l'arrivée c'est un mauvais roman.
Lien : https://unkapart.fr/terreur-..
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Pour un Lecteur ayant connu le deuil, le Violon d'Anne Rice est un chagrin, une douleur, une tristesse, une perte au ralenti sur le Requiem de Mozart. Les mots de l'autrice ont le goût de la terre du cimetière, l'odeur des fleurs brûlées et la douceur cinglante des larmes salées.

Le récit emmène le Lecteur à la rencontre de Triana, femme d'une cinquantaine d'années, qui vient de perdre son mari. La manière dont l'autrice rend compte du deuil est tragiquement splendide et d'une justesse extraordinaire. En effet, Anne Rice nous livre un hurlement poignant et déchirant sublimé par la poésie des mots et l'abrupte nudité des émotions. Les pensées surviennent sans avoir été conviées tandis que les souvenirs ressurgissent au détour d'un simple mot ou d'un objet quelconque. Tout semble confus et merveilleusement irréel.

En réalité, l'autrice nous livre une délicieuse et bouleversante complainte funèbre sur le choc causé par la disparition d'un être cher. Ainsi, la brutalité du deuil d'un réalisme cruellement authentique, prend le pas sur les éléments fantastiques du récit. C'est ainsi que l'histoire entre Triana et Stefan – ce soit disant démon qui semble se nourrir de la souffrance des autres – m'a paru presque secondaire tant l'exactitude du deuil conté m'a littéralement happée et transportée.

Le Violon est, selon moi, une sombre et douloureuse litanie qui ne peut prendre sens que dans le coeur d'un Lecteur endeuillé, hanté par les souvenirs de ses disparus et qui oscille entre le déni, la colère, la tristesse et l'acceptation. Mais je pense que ce conte s'adresse aussi aux amoureux.ses de la Mort ; à sa beauté, à sa mélopée ensorcelante et à sa sanglante et violente essence.
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Pour commencer, je dois dire qu'il s'agit là de mon premier Anne Rice que je n'ai jamais eu l'occasion de lire jusqu'à maintenant et comme je ne fais rien comme tout le monde c'est par celui-ci que j'ai eu envie de commencer.

J'ai lu le prologue qui dit qu'il est inutile de connaître les morceaux mentionnés pour profiter de la lecture mais je me suis piquée au jeu de faire une lecture non conventionnelle en mettant les morceaux de musiques idoines pour le lire, par curiosité, pour voir ce que ça apportait comme dimension supplémentaire au roman et je ne le regrette pas, il y a un réel plus à se plonger totalement dans l'univers et se laisser porter par les notes tout autant que par les mots dans ce dialogue intime qu'ils entretiennent, après tous les mots sont de la musique à leur manière tout autant que la musique nous raconte des histoires aussi bien que le verbe…

Le début m'a énormément marqué, ce deuil, la façon dont il est raconté, cet état de semi conscience qu'occasionne le choc du départ de l'être cher, je l'ai trouvé tellement réaliste que j'ai dû poser le livre pour me recentrer ayant vécu cela, j'ai trouvé ce début de roman extrêmement fort certainement encore plus pour qui a déjà vécu un deuil difficile.

La suite n'est pas négligeable, on assiste à un balai avec la mort dans un chaos de souffrance, de regrets et de culpabilité propre aux deuils les plus difficiles. Cette danse langoureuse avec la mort que l'on appelle et rejette à la fois est superbement peinte dans ce roman au travers de la relation entre Triana et Stefan. Ce récit, selon moi, n'a rien de terrifique, il est un roman exutoire, un exorcisme du deuil, un bannissement du chagrin, un choix entre vivre et mourir.

Ce roman est un hurlement libératoire, une intime invitation à visiter les méandres émotionnels et psychologiques du choc de départ en passant par toutes les étapes menant à la guérison. Je peux aisément imaginer que cela ne plaise pas à certaines personnes, il faut avoir connu le deuil et avoir pu en guérir pour entendre l'écho et être capable de l'embrasser, il faut pouvoir ouvrir la porte sur sa propre obscurité, l'avoir traversée, acceptée et avoir rejoint la lumière pour percevoir l'essence de ce roman qui pour le coût est un réel coup de coeur pour moi…

Comme je le précisais en début de retour, je ne connaissais pas Anne Rice, c'est un premier rendez-vous concluant, elle a l'art du verbe, de la mélodie des mots, de la nudité de l'émotion, la souffrance est sublimée par des personnages complexes, écorchés vifs, résilients, ses descriptions sont des labyrinthes où l'on se perd pour mieux trouver la substance du roman…
Je suis tombée sur une pépite à n'en pas douter, j'espère trouver autant de richesse dans ses autres créations…
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Que dire ... du Violon ... C'est une belle histoire de fantôme ... Un musicien ... Qui rencontre une femme qui vis de sombre moments. Une histoire forte , sombre, triste et qui donne envie de Musique Classique. On ne peux que tomber sous le charme Stefan Stefanovsky et de son Stradivarius.
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Comme beaucoup de personnes, j'ai découvert Anne Rice grâce à sa saga consacrée aux vampires, et comme, j'ai beaucoup apprécié son écriture, je me suis précipité chez un libraire pour y acquérir tous ses romans, quelle erreur de ma part. Je n'ai pas du tout aimé sa saga érotique, je n'ai lu qu'un tome, ce qui fait que j'ai encore les deux prochains tomes à lire et que dire de ce livre le violon.
Triana est entourée de morts, ses parents, sa fille et tout récemment son mari, elle culpabilise beaucoup à ce sujet, se sentant soit responsable, soit trop indifférente. Peu de temps après le décès de son mari, elle entend de la musique, du violon plus précisément, elle décide de découvrir d'où vient cette mélodie, et fait la connaissance de Stephan, fantôme, passionné de musique, débute donc pour Triana, une aventure qui va lui faire ouvrir les yeux sur son passé.
L'écriture d'Anne Rice est vraiment très agréable, ouf, mais l'histoire n'a pas vraiment d'intérêts, beaucoup de répétitions, de scènes ennuyeuses et une fin très décevante, j'espère qu'elle ne me décevra pas à chaque fois, car j'en ai encore beaucoup dans ma bibliothèque.
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