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Dans ce 3ème tome des chroniques de vampire, Anne Rice fait revenir le "prince insolent", Lestat, sur le devant de la scène - au propre comme au figuré.
On retrouve ce personnage toujours aussi prétentieux et provocateur. Tel un adolescent en rébellion, il prend un malin plaisir à enfreindre toutes les règles qui lui sont données et se demande d'où il vient. Quelles sont ses origines ? Il veut des réponses à ses questions, et puisque celles qu'il avait eu jusqu'à présent ne lui ont pas suffit : il provoque les créateurs de son "espèce". Et contre toute attente, ses désirs sont exaucés ...
Le lecteur apprend, en même temps que Lestat comment les premiers vampires sont apparus ; pas inintéressant en soit mais ce n'est pas ce que j'ai préféré dans le roman.

Anne Rice oblige, on ne passe pas à côté des passages fortement marqués par la théologie, qui traduisent souvent le pessimisme de cette auteure... un peu torturée quand même - pas dans le même style que Joyce Carol Oates, mais... !
Dans ce roman, Akasha, la fameuse Reine des Damnés, entreprend de renverser l'ordre patriarcal de nos sociétés pour revenir à un monde gouverné par les femmes. Ceci dans le but de créer un monde sans guerre, ni viol. Un projet assez ambitieux et surtout très sanglant !! Et oui, ça reste une histoire de vampire ! Certes bien plus recherchée et travaillée que celles de Stéphanie Meyer, mais on n'échappe pas au sang, à quelques scènes de massacres pas très ragoutantes ; et surtout, au scènes très érotiques car c'est LE terme qui définit le mieux les créature d'Anne Rice après tout !

C'est toujours plaisant de lire Anne Rice, malgré son style baroque - à prévoir de ne pas être déranger pendant la lecture pour être sûre de ne pas perdre le fil ! Les nombreuses digressions, les flashbacks, la multitude de détails dont on ne voit pas nécessairement l'utilité, les phrases longues et ampoulées dans les descriptions... C'est vrai, tout cela rend parfois la lecture laborieuse , mais j'ai beaucoup aimé les passages qui traitaient des temps antiques, de Talamasca - l'organisation qui enquête sur les phénomènes paranormaux et surtout les analyses distancées que l'auteur parvient à faire sur notre époque. Bien sûr, tout cela est supposé être du point de vue de nos amis vampires, mais beaucoup de ces réflexions sont d'une justesse poignante.
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Une mythologie vampirique des plus abouties

Dans les Chroniques des vampires, on peut dire que La reine des damnés marque la fin d'un cycle. En ce sens qu'avec Entretien avec un Vampire, on a découvert ces créatures de la nuit, leur mode de vie, leurs histoires d'amour et la volonté de rechercher les origines. Avec Lestat le Vampire, on en sait un peu plus sur Lestat bien sûr mais aussi sur les légendes des vampires. Mais ce n'est qu'une esquisse qui vous met l'eau à la bouche et qui vous prépare à ce troisième opus. Maintenant, nous en sommes à la reine des Damnés, Akasha. Et là je dois dire que le travail d'Anne Rice pour faire ces origines des vampires est absolument colossal. Je me demande encore (dix ans après ma première lecture) la somme de travail qu'elle a dû effectuer pour le faire. de mémoire, c'est la mythologie la plus aboutie, qui regroupe beaucoup de théories sur les vampires et les esprits. A ce jour, je n'ai pas trouvé une saga qui ait une mythologie plus complexe (cela donne à réfléchir n'est-ce pas ?)

Aussi, Anne Rice nous plonge dans l'Egypte Ancienne dans ce tome, avec la montée en puissance des dieux égyptiens face à une autre religion plus primitive. Et cela a donné la Légende des deux jumelles qui vous poursuivra tout au long du récit, récit monté en une espèce de thriller pour découvrir toutes ces origines. Bien entendu, Lestat, notre soleil vampirique, est au centre de ce cette intrigue, mais pas que. Il n'est qu'un instrument, un déclencheur qui va amener tous les anciens vampires à se mobiliser pour stopper la volonté de régner d'Akasha

Des personnages toujours aussi attachants.

Akasha est une ancienne reine d'Egypte et Anne Rice arrive à nous retranscrire en un sens son raisonnement primitif. Comme elle le dit si bien, toute sa vie mortelle s'est faite en régnant, et elle ne voit pas d'autre option que de régner. On voit qu'elle ne souffre aucune contradiction et prend ce qu'elle veut, sur qui elle veut. Pour elle, les autres ne sont que des pions qui l'aideront à accomplir ses dessins.

Lestat est toujours aussi incorrigible, fanfaron et briseur de règles. On le retrouve avec plaisir, surtout lorsqu'il passe un petit moment avec son ancien compagnon : Louis. Ils n'ont pas perdu de leur complicité et de leurs vieilles habitudes. Et enfin de compte, on se prend à repenser au premier opus avec plus de tendresse. le souvenir de Claudia, leur fille, est toujours aussi présent et Anne Rice a su garder ces sentiments intacts. On se prend donc à s'attacher à ce vieux couple qui malgré leurs différences, ont toujours un profond attachement entre eux.

Armand et Marius ont aussi leur place, entre leurs déceptions, leurs rancoeurs et leurs espoirs. Ils vont être des maillons importants de ce récit, même s'ils sont secondaires.

Quant aux jumelles. Je ne peux rien vous dire à part le fait que nous nous attachons à leur épopée, à leur descendance, et j'ai rarement eu autant d'affection pour des personnages. Pas de l'amusement ou de l'énervement, ou autre comme Lestat qui déchaine des passions. Mais en ce qui concerne les jumelles, on en a l'affection que l'on pourrait avoir pour les anciens, tout simplement.


En conclusion : le style d'Anne Rice m'a encore emballée à des heures indues (j'ai levé mon nez vers trois heures du matin, pendant qu'il était 23 heures). J'aime son style délicat, ses descriptions et le choix de ses mots. J'ai adoré le lire autant en VO qu'en VF (un grand merci pour le choix des traducteurs). A découvrir absolument si vous aimez les longues sagas bien recherchées. Et je vous dis à bientôt pour le prochain opus.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Anne Rice, l'indétrônable Reine des Vampires, reprend ici l'univers si soigné de ses deux premiers romans vampiriques "Entretien avec un vampire" et "Lestat, le vampire".
Encore une fois, sa plume magistrale nous emporte aux côtés de nos vampires adorés. Les revoilà tous, eux que l'on aime et qui nous avaient tant manqué.

C'est l'occasion, pour nous fans et lecteurs assidus, de découvrir toute la vérité sur l'origine des vampires. Et autant le dire tout de suite, Anne Rice ne nous déçoit pas un instant. Il y a un véritable travail de fond pour intégrer toute sa mythologie vampirique au coeur même de l'histoire et pour l'implanter en des temps immémoriaux. On se délecte de tous les détails dont elle sait si bien agrémenter ses romans et on referme le livre que très difficilement.

L'univers de Lestat, Louis, Marius, Gabrielle et tous les autres gagne en complexité et en richesse et on s'extasie devant tant de maîtrise. La psychologie des personnages est aboutie et l'histoire prend sens à mesure qu'elle se dévoile.

"La Reine des Damnées" (1988) est en quelque sorte la réunion familiale que l'on attendait. Les anciens personnages reviennent, de nouveaux complètent le casting et l'on regarde tout ce beau monde aux prises avec leurs problématiques personnelles mais aussi leur problème commun : l'incontrôlable Akasha.

Bref, un incontournable qui remet à leur place les auteur(e)s de romans et sagas vampiriques actuels.
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Anne Rice savait soigner ses personnages, leur créer une personnalité propre à chacun et ne pas se copier elle-même. Même le plus infime troufion avec sa personnalité à lui tout seul.

Lestat... rock star ! Hurlant à la face de l'humanité sa condition de mort-vivant et les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il leur dit la vérité. Mais cela va chauffer pour son matricule : désormais considéré comme un traître par les vampires. Aie, aie, aie !

Sans oublier ceux qu'on ne pouvait pas réveiller : la Mère, la Reine des Damnés, leur ancêtre à tous...

Akasha, la reine des Damnés tient bien sûr un rôle prépondérant, vu qu'elle donne le titre au roman.

On découvrira de quelle manière cette souveraine Égyptienne a attiré sur elle et son époux les affres d'une malédiction éternelle.

Sans oublier nos amis, les vampires bien connus que sont Gabrielle, Louis, Armand ou encore Marius. Oh joie, les revoilà.

Néanmoins, ce sont les deux jumelles rousses porteuses d'une mystérieuse prophétie qui se révèleront cette fois-ci le pilier central du troisième tome.

L'histoire de Mekare et Maharet nous sera révélée progressivement durant notre lecture, ainsi que toute la lumière sur les origines des tous premiers immortels. La Genèse vampirique...

Pas de temps mort dans ce roman qui répondra à des questions que nous nous posions. Tenu en haleine, vous n'aurez qu'une envie, le lire d'un coup, et tant pis pour les réveils difficiles suite à votre nuit blanche.

Roman que l'on dévore, tel un vorace affamé," La Reine des Damnés" est un livre à côté duquel il serait dommage de passer.

ne fut-ce que pour comprendre l'origine du mythe vampirique (selon Anne Rice) ou simplement pour savourer un roman remarquable.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'ai beaucoup aimé ! J'adore Lestat, c'est un fait. Un vrai sale gosse, en aussi attachant !

J'ai trouvé l'histoire bien construite, cohérente et j'ai eu un grand plaisir à la lire !

Pauvre Akasha. Elle est aussi pathétique que cruelle, et je sais, je suis bizarre, mais en fait j'étais de son côté. Son raisonnement était tout à fait logique, et comme je suis de son avis (Que l'humanité ne progresse pas mais empire), je me suis moi aussi demandé si sa solution n'était pas la bonne...
Par contre, un bémol, sa fin, trop rapide et trop facile ! Crédidiou ! Quand j'ai lu ça je me suis dit "Et c'est tout ? ben merdalors !"...
On attend quand même un combat épique, quoi ! M'enfin ! Petite déception à ce niveau-là en ce qui me concerne...

Lestat se retrouve pris dans un truc auquel, finalement, il ne peut pas grand chose. Et pourtant, malgré son impuissance, j'ai bien aimé sa façon de se rebeller contre sa déesse morte vivante malgré son amour. Pi aussi de trucider les hommes à tout-va, avant ça. Il a des pouvoirs immenses à la fin du bouquin, et vu le sale gosse qu'il est, je pense que ça risque d'être chaud dans les tomes suivants, s'il y est !

Maharet et Mekare (and family) : le cannibalisme, quelle que soit la raison qu'on lui donne, ça me dégoûte jusqu'au bout des orteils. Quand je lisais le "rituel" autour de leur mère morte, j'en avais la nausée... du coup, Maharet a beau être une super nana, sympathique, je ne me suis pas vraiment attachée à elle. de même Jesse ne m'a pas parue vraiment intéressante, à part l'histoire avec Talamasca. Je crois qu'elles sont trop "gnangnan" pour moi, et puis bon, les histoires de Famille qui sauve de tout, ça me gonfle un peu. C'est ainsi, on ne se refait pas. Je me sens bien plus proche des vampires solitaires et torturés. Hem...
A part ça ses arguments pour contrer Akasha se tiennent aussi, c'est quand même bien réfléchi tout ça !

Les autres : Ils ne sont pas éliminés parce que Lestat leur est attaché, heureusement pour eux. Leurs histoires se rejoignent toutes plus ou moins, et cependant ils sont tous dans une solitude implacable. Je trouve que c'est vraiment bien décrit et ficelé. Leur réunion due à la nécessité, au fond, les arrange tous car cela leur donne une bonne raison pour se retrouver tous au même endroit, et rompre leur solitude. Je trouve qu'Anne Rice est psychologiquement plutôt juste, dans l'ensemble, même si, comme je l'ai dit, certains personnages me parlent plus que d'autres. Après dans ce livre, ils ne servent pas à grand chose... Ils sont juste "là", et font du monde d'Anne Rice un tout cohérent et solide, avec une mythologie vampirique des plus travaillées et intéressantes.
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Pendant des siècles elle a attendu son heure pour atteindre le sommet de son règne sur les forces du mal, figée telle une statue de marbre dans une immobilité éternelle. Akasha, mère de tous les vampires, immortelle, depuis et pour toujours... Son heure est arrivée. Alors que le vampire Lestat s'apprête à se révéler au monde en chair et en os, devenue une star internationale de rock gothique, de sombres événements ont lieu de part et d'autre du globe. Car la terreur s'est appesantie sur le monde, et ceux qui n'auraient jamais du naître à la vie, la descendance du Démon, sont inexorablement exterminés par une force inconnue. La race des vampires est menacée. Les plus vieux d'entre eux, se réveillent et s'inquiètent.
Marius, le gardien de Ceux-qu'Ils-Faut-Garder : le Père et la Mère de tous les vampires, fait retentir un avertissement retransmis par tous les démons qui peuvent l'entendre et le comprendre : "Danger ! Nous sommes tous en danger." Marius... le vent... la morsure du froid... la maison de Marius ouverte aux éléments, comme éventrée par un tremblement de terre...
Quand à Pandora, une beauté immortelle depuis plus de deux milles ans, elle est bientôt rejoint par Santino, l'ancien chef du clan de Rome, âgé lui aussi de plusieurs siècles. Tous deux courent au secours de Marius, l'homme de lettres romain, tandis que Kayman, ancien Seigneur de guerre du temps de Pharaon, se met en route vers San Francisco, et file à la rencontre de Lestat. Armand, Louis, Gabrielle, tous se sont retrouvés pour assister au concert démoniaque. Lestat et son imbuvable égocentrisme a tout fait pour que ce soir là soit le point d'orgue du cauchemar. Tous les vampires seront là, soit pour l'exterminer, soit pour le soutenir.
Tout est en place pour que le chaos se déchaine... la Mère s'est éveillée...

Dans le précédent épisode, "Lestat le vampire", le récit se déroulait à la première personne. Ici, l'auteure nous narre des évènements impliquant de nombreux personnages. Petit retour en arrière : Lestat se prépare à dévoiler au monde entier sa nature vampirique par le biais d'une autobiographie et d'un concert de rock.
Bien sûr, tout cela est fait dans le but de provoquer ses semblables, mais surtout pour attirer l'attention sur lui, car son égocentrisme sans limite est malmené par ce pacte tacite de discrétion nécessaire. Mais pendant que Lestat prépare sa petite blague, des évènements graves se déroulent, et ce sont ces faits qui sont relatés.
Alors que Lestat n'a même pas conscience des conséquences de ses actes, un drame se joue, mettant en danger non seulement la race des vampires, mais aussi l'humanité toute entière. "La reine des damnés" est sans doute l'opus le plus complet des deux premiers tomes de cette saga vampirique : toutes les questions trouvent leurs réponses, mais surtout le récit est captivant.
L'auteure crée de véritables mythes, entremêlant avec brio la destinée des différents personnages, chacun ayant une place indispensable pour resoudre l'énigme centrale. Action et réflexion se cotoient à chaque instant, rendant les digression phylosophiques totalement indispensables et passionnantes.

Parmi les différents thèmes abordés, on retrouvera bien sur celui des origines, mais aussi et surtout celui de la perpétuation de l'espèce, qu'elle soit humaine ou vampirique. Au travers de son récit, Anne Rice nous invite à refléchir sur l'importance de savoir d'où l'on vient, de connaître nos racines pour nous forger une identité propre. le thème de l'immortalité nous incite à réfléchir sur cette quête qui semble être celle de notre siècle. Au travers des vampires, Anne Rice pose la question suivante : est-ce vraiment un cadeau ? le fait d'avoir l'éternité devant soi n'enlève-t-il pas le succès même de la vie ? Savoir que l'on a un temps limité n'oblige-t-il pas à vivre chaque instant du mieux que l'on peut ? Ces questions ne sont pas explicitement posées, mais elles sont sous-jacentes dans chacun des récits relatés par les vampires, surtout lorsqu'ils refusent de donner l'immortalité à un mortel qui ne demande que cela.

Mais surtout, l'auteure fait un constat sur la situation de notre monde. On pourrait croire que les conclusions sont désastreuses, et pourtant, ce qui ressort de cette analyse est plutôt positif. Alors que la solution aux problèmes pourrait être de tout détruire et de reprendre tout à zéro, on s'aperçoit qu'au travers de son histoire, l'humanité a su aussi faire de grandes choses. Bien sûr, elle n'est pas parfaite, mais c'est dans cette imperfection qu'elle s'améliore siècle après siècle. Tout cela pourrait paraître un peu "cul-cul" mais je vous garantie qu'au travers les facéties de Lestat et le regard de ses semblables, on en apprend un peu plus sur nous même.

La talent-tueuse, Anne Rice, a su créer une vaste fresque, où rien n'est laissé au hasard, où tous les évènements se croisent et se complètent pour donner une cohérence et des fondations inébranlables au récit.
Tous les chapitres sont indispensables à la compréhension de l'histoire, et chaque personnage est doté de son histoire propre, de sa personnalité, qui évoluent en restant pourtant cohérentes. C'est pourquoi on a l'impression de connaître intimement chaque protagoniste. On s'attache facilement à eux.

Tout ceci est rédigé dans un style résolument moderne et limpide, que ce roman se dévore d'une traite et sans interruption. La fin de chaque chapitre nous laisse sur des interrogations, et les réponses ne viennent que quelques pages plus loin. Cela donne au récit une dynamique certaine, et fait que l'on a du mal à lâcher le bouquin.
"La reine des damnés" marque l'apogée de l'univers vampirique d'Anne Rice, et à la fin, on a l'impression qu'une boucle est bouclée. Mais on se demande quand même ce que va bien pouvoir encore inventé le plus indiscipliné des vampires, car on peut lui faire confiance, Lestat ne nous laissera pas sans nous donner de ses nouvelles. Un très bel ouvrage vampirique étourdissant et fantastique, sang pour sang a-croc que je vous recommande très fortement.
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Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité.
Mais, avec sa "musique à réveiller les morts", Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et se sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.
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La Reine des damnés est la suite de Lestat le vampire, et c'est donc toujours à travers lui que se poursuit l'histoire, dont il est le narrateur. Les personnages s'ajoutent aux personnages, (définitivement trop de personnages pour moi) et ce troisième tome est moins prenant que les deux premiers. Entre deux, l'histoire des jumelles se révèle cependant passionnante.
Récit empreint de sensibilité et d'émoition, un Lestat à vif, ce que ne nous laissait pas présager la description qu'en faisait Louis dans le premier tome, mais on en avait déjà eu un bel aperçu dans Lestat le vampire.
Je n'ai néamoins pas beaucoup apprécié Akasha... son prétendu charisme ne suffit pas et sa vision de l'humanité m'a laissée plus que dubitative.
J'ai quand même passé un bon moment et ne regrette pas d'avoir lu ce volume.
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contrairement aux précédents romans, qui malgré une écriture passionnante et un sujet qui a rarement (jamais?) été aussi bien traité pouvaient lasser un peu par les reflexions des héros sur leur propre condition, cet épisode ne s'attache pas uniquement à un personnage, mais à tout les grands personnages de cette fabuleuse mythologie.
On y gagne en actions, en point de vue, c'est d'autant plus passionnant. A la limite, les passages les moins interessants sont ceux racontés directement par Lestat, qui perd un peu de sa personnalité flamboyante dans ce tome. Daniel lui n'en affiche aucune, tandis que les autres, ceux qui nous on tant intrigués auparavant prenne le devant.
La Reine des damnés quant à elle affiche une personnalité méprisable, une logique imparable et que tout le monde sait fausse (meme si bon, la base sur laquelle elle part ne manque pas toooootalement de fondement. Vous verrez).
Le tout est servi par un monde aux légendes nombreuses (et souvent réelles), qui en font un monde aussi complexe que le notre.
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On retrouve de nouveau Lestat, devenu chanteur, qui va réveiller Akasha, la reine des vampires et va se retrouver un peu malgré lui à l'aider dans sa soif de pouvoir. On découvre ici beaucoup d'éléments sur l'origine des vampires et c'est un vrai plaisir de ce plonger dans ce livre, parfaitement à sa place dans les chroniques des vampires.
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On avait laissé Lestat dans une situation surprenante, l'auteur reprend l'histoire quelques jours avant cet événement pour nous expliquer quelles sont les circonstances qui ont conduit à ce passage. C'est encore une fois Lestat qui nous présente le livre et, bien qu'il ne soit pas le seul narrateur de cet opus, il est en revanche celui qui en est à l'origine. C'est donc un roman à plusieurs voix, mais chacune apporte sa pierre à l'édifice du livre et nous permet de comprendre sa globalité.

Sur plus de la moitié du roman, on découvre comment ont vécu les différents vampires ces quelques jours avant le grand concert rock de Lestat le Vampire et ce qu'il s'est passé pour aboutir aux dernières lignes du précédent opus qui nous ont fait frémir. Mais pas que ! On apprend aussi qu'il se passe quelque chose d'anormal, quelque chose qui bouleverse tout, quelque chose qui tient en haleine vampires et lecteurs. L'auteur nous donne à chaque fois quelques pièces du puzzle, nous laisse sur notre faim, nous surprend, nous entraîne toujours plus loin dans notre lecture pour en découvrir plus sur les événements qui font rage.

La seconde partie de l'oeuvre nous offre les réponses tant attendues et c'est passionnant ! Que de révélations, que d'informations ! le lecteur est entraîné et subjugué par les différents récits qui lui sont offerts.

Le talent de narratrice de Anne Rice est encore une fois confirmé ! La magie opère et on peut difficilement lâcher notre lecture et les quelques 700 pages défilent à toute vitesse. Ce troisième tome, dans le style d'écriture, ressemble beaucoup au second. L'action est au rendez-vous, on a le droit à de nombreuses histoires et, encore une fois, Lestat y joue un rôle important.

C'est donc un excellent tome dans la veine du précédent qui emportera le lecteur au fil des pages dans les méandres de l'origine des vampires, sur ses mythes et ses démons.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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