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Critique de Orphea


Après la relecture des trois premières Chroniques des Vampires, je dois avouer que je me lançais confiante dans cette lecture. Mais je suis un tantinet déçue...

Dans ce tome, Lestat de Lioncourt fait la rencontre d'un "voleur de corps", c'est-à-dire une personne capable de prendre possession et d'habiter un autre corps que le sien. Pris de mélancolie et poussé par une curiosité imbécile, Lestat accepte le marché que ce dernier lui propose : échanger pour quelques jours leurs enveloppes corporelles respectives. Ainsi le vampire a-t-il pour la première fois depuis sa transformation, l'opportunité d'expérimenter la mortalité. S'en suivra ce qui était prévisible dès le début, le voleur de corps disparaît, laissant Lestat dans un désarroi total avec son corps de mortel.
Récit à la première personne, narrée dans son intégralité par Lestat, nous avons là un roman plus intimiste que les précédents. Tout le roman est une relation des sensations et des perceptions du vampire ; et même si j'ai toujours aimé ce personnage c'est beaucoup trop contemplatif, trop lisse, trop linéaire aussi.

La lecture de ce livre n'a pas été désagréable, je l'ai terminée sans problème et sans m'ennuyer outre mesure. Mais ce tome des Chroniques souffre de la comparaison avec les trois premiers, beaucoup plus originaux, plus sombres, plus intenses, bref plus intéressants.

700 pages c'est 350 de trop, avec tout le respect que je vous dois Mme Rice.
Un tome très largement dispensable, et ce d'autant plus qu'il n'est pas nécessaire de l'avoir lu pour poursuivre la lecture des chroniques.
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