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Citations sur Les chroniques des vampires, tome 8 : Le sang et l'or (21)

Ah, ces deux visages, tout proches, la délicatesse du décor qui les entourait... c'était plus que je n'en pouvais supporter.
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Tu ne devrais pas ériger en religion la raison et la logique, me dit-elle, car il se peut qu’une nuit elles te trahissent, te poussant à chercher refuge dans la folie.
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N’était-il pas à présent pour moi un réconfort plus grand encore que je ne l’avais rêvé ? Il ne me quittait plus, même lorsque son humeur s’assombrissait. Il demeurait à mon côté, même lorsque ses yeux ternes me donnaient à croire que les couleurs éblouissantes de mes tableaux ne l’intéressaient pas.

Oui, après le voyage en Russie, il resta longtemps fort silencieux. Mais je savais que cela passerait, et cela passa en effet.

Quelques mois suffirent à lui faire perdre sa morose indifférence. Il redevint mon compagnon bien-aimé, assidu aux bals et aux festins que j’honorais de ma présence, se remit à composer de petits poèmes célébrant Bianca, à discuter avec elle divers tableaux de ma main.
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Permets-moi d’ajouter que certains de ces livres étaient le produit de cette invention miraculeuse qu’était la presse à imprimer. Quoique fort surpris de leur aspect, je leur préférai comme bien des érudits d’alors la beauté des vieux volumes écrits à la main. Ironiquement, la presse à imprimer existait depuis longtemps que les gens se vantaient toujours de posséder une bibliothèque manuscrite.
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Lestat se sentait obligé de révéler notre histoire… Il a brisé tous les liens qui nous unissaient, d’ami à ami, d’élève à professeur, de novice à ancien, d’actif à contemplatif.
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Tu apportes le mal car tu es le mal. Dans ton beau palais, les mensonges circulent de bouche en bouche, la vie est mensonge et le mensonge risque de te trahir.
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Cet esclave par moi secouru avait en outre été peintre ! Il connaissait la magie de l’œuf et des pigments, de la couleur répandue sur le panneau de bois. Il se souviendrait ; il se rappellerait d'une époque où rien d'autre n'avait compté pour lui. Certes, ç'avait été dans la lointaine Russie, où les artistes œuvraient au fond des monastères, cantonnés au style byzantin que j'avais depuis longtemps rejeté en me détournant de l'Empire grec pour venir m'installer parmi l'agitation occidentale. Mais vois ce qui s'était produit ; l'Occident avait eu sa part de guerre, oh oui ; les barbares l'avaient semblait-il conquis tout entier. Pourtant, Rome s'était relevée grâce aux grands peintres et penseurs des années 1400 ! Je le constatais dans les œuvres de Botticelli, de Bellini, de Filippo Lippi et de cent autres.
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Il s’appelait Thorne. Dans la langue des runes, depuis longtemps oubliée, son nom avait été plus long – Thornevald – mais en devenant buveur de sang, il était aussi devenu Thorne, et Thorne il restait, des siècles plus tard, rêvant au creux de sa caverne.

Une fois au pays des glaces, il avait espéré dormir à jamais, mais la soif l’éveillait de temps à autre. Il se servait alors du don céleste pour s’élever dans les airs et partir à la recherche du peuple des neiges.
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Tandis que je le serrais contre mon cœur, dans la gondole, je le savais condamné sans mon intervention – je l’avais arraché au tout dernier moment à une mort indifférente.

Bien que la fermeté de mon étreinte le réconfortât, son pouls suffisait tout juste à charrier les images que je recevais de lui, alangui contre ma poitrine.
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J’emportai Amadeo au bain, où je le nettoyai moi-même en le couvrant de baisers. Il me fut facile d’obtenir avec lui l’intimité qu’il avait refusée à ses bourreaux, égaré, confondu qu’il était par ma simple gentillesse et les mots que je chuchotais à ses adorables oreilles.

Très vite, je le conduisis à des plaisirs que jamais il ne s’était accordés. Il demeurait silencieux, hébété, mais il ne priait plus Dieu de le délivrer.

Pourtant, même là, dans la sécurité de mes appartements, dans les bras de celui qu’il voyait comme son Sauveur, pas une bribe de souvenir ne passait des tréfonds de son esprit dans le sanctuaire de la raison.
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