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Critique de Machubol


Après le geignard Louis, le flamboyant Lestat, l'impitoyable Akasha, je me suis lancée dans l'histoire de Marius, le passionné. Après avoir lu les trois premiers tomes de la Saga des vampires, il m'a semblé tout à fait possible de prendre les tomes suivants dans le désordre et Marius ayant été un personnage qui m'avait marqué dans Lestat le vampire (bien qu'il n'y ait été abordé que dans quelques chapitres) et dans la Reine des damnés, c'est tout naturellement que j'ai choisi le Sang et l'Or pour poursuivre mon voyage dans cette superbe saga.
La façon dont l'histoire est introduite, grâce à un autre Ancien souffrant de solitude qui écoute Marius, est assez intelligente et j'ai apprécié qu'elle ne soit pas non plus trop longue. de plus cela permet de donner au lecteur l'impression que Marius s'adresse directement à lui. Par ailleurs, l'écriture fluide d'Anne Rice est toujours un plaisir pour les yeux, avec un vocabulaire accessible à tous.
Que dire sur ce personnage si ce n'est que le pauvre ne devrait jamais compter sur la chance ; sa longue vie, malgré quelques courtes (enfin courtes pour un vampire) passes de bonheur, est marquée par la douleur, la peine et les horreurs. Il est difficile d'imaginer ce qu'il a pu ressentir les nombreuses fois où son monde s'est écroulé autour de lui. le problème quand on vit des millénaires c'est qu'on assiste à la chute brutale des empires, qu'on voit les choses et personnes qu'on peut aimer peu à peu disparaître. C'est une chose très difficile pour Marius avant tout amoureux des humains et des arts, qui, malgré son désespoir, se refuse à se doter de compagnons pour ne pas leur imposer le poids de la garde des parents sacrés.
Son histoire se déroule en trois grandes parties, le début de sa vie en tant qu'immortel après avoir récupéré Akasha et Enkil, sa vie à Venise, et sa reconstruction et sa quête de Pandora. J'avoue avoir préféré la partie pendant la Renaissance à Venise, ou vraiment il exprime sa complète passion de l'art et des hommes. On en apprend un peu plus sur la façon dont il a rencontré Armand (qu'il avait appelé Amadeo) et dont il a été séparé.
J'ai également apprécié son caractère très responsable, en effet, malgré son désir de retrouver Armand, de partir à la recherche de Pandora, d'avoir un compagnon auprès de lui, il n'oublie jamais son fardeau qu'il juge plus important que ses propres volontés.
Le récit est tout de même marqué par quelques longueurs assez ennuyeuses, en particulier pendant sa vie à Rome qui était très répétitive. Ce tome n'en reste pas moins mon favori pour le moment.

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