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Les chroniques des vampires tome 5 sur 13

Isabelle Glasberg (Traducteur)
EAN : 9782265079694
448 pages
Fleuve Editions (14/10/2004)
3.41/5   516 notes
Résumé :
Vampire impie, ivre d'amour, de sensualité, de métaphysique, Lestat cherche dans les rues enneigées de New York Dora, une jeune prédicatrice aussi belle que charismatique. Fille d'un des gros bonnets de la drogue, elle est peut-être, n'ayons pas peur du mot, une... sainte. Déchiré entre ses appétits vampiriques et sa passion débordante pour la jeune femme, Lestat ne se préoccupe pas autant qu'il le devrait de cette étrange impression d'être observé. Et se trouve bie... >Voir plus
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Après ma déception avec le Violon, je me suis relancée dans les Chroniques des vampires avec l'espoir de retrouver les récits d'Anne Rice que j'apprécie... mal m'en a pris... Je venais à peine de commencer le roman que plusieurs amis me disent que c'est à cause de Memnoch qu'ils ont arrêté de lire les Chroniques. Je n'en étais qu'au deuxième chapitre alors je me suis laissée le temps de la réflexion. Certains romans ont du mal à se mettre en action après tout, et il faut parfois attendre plusieurs chapitres avant de pouvoir entrer dans l'histoire...

Mais non, rien n'y a fait... Je l'ai fini mais avec grande peine et les derniers chapitres, je les ai même lu en diagonale. Chose que je n'aime pas du tout faire mais là, ce n'était plus possible. Soporifique à souhait. Je m'endormais passé deux trois pages (une première pour moi) ce qui ne facilitait pas mon avancée. Parce que je suis désolée mais que vient faire ce tome dans les Chroniques des vampires ? Je me pose encore la question. A la rigueur, Anne Rice aurait dû en faire un one shot totalement à part, sans les vampires que l'on connait. Mais il est certain que la "présence" de Lestat a dû aider à la vente de ce roman... Oui, je suis déçue, peut-être même un peu rude dans ma critique, mais j'aime beaucoup les romans d'Anne Rice, et en particulier ses chroniques vampiriques. du coup, je ne sais pas... c'est une sorte de désillusion. Et pourtant, je vais poursuivre l'aventure ! Je garde espoir.

Je ne suis pas fan de religion dans la littérature, quelles qu'elles soient. Mais en lisant le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Lestat fasse à Memnoch pouvait être très intéressant. le problème étant que 95% du roman nous raconte comment Dieu a créé le monde et comment Memnoch a vécu cela... Lestat, les vampires aux oubliettes ! Alors oui, il n'y a pas d'endoctrinement dans le récit de l'auteur, mais bon quoi, c'est pas vraiment le sujet de la saga, ou alors Anne Rice aurait pu en parler mais pas autant en longueur.

Le discours de Memnoch est pourtant intéressant à de nombreux égards. Son point de vue, ses idées, sa vision de tout cela portent à réflexion. J'ai aussi aimé le fait qu'on se rende compte que c'est un manipulateur né, que toute l'histoire est menée de telle sorte qu'on ne voit pas réellement son plan. Il parvient à ses fins sans qu'on s'en doute, et c'est plutôt malicieux comme tournure, tout à fait à son image. Cependant, Anne Rice ne nous le présente pas comme un être malsain, horrible, aimant la souffrance d'autrui. C'est plutôt tout le contraire. Et j'ai apprécié la façon dont l'auteur nous le montre. C'est même une vision "plausible".

Parlons maintenant un peu de Lestat... Je sais que mes lectures des derniers tomes remontent à un petit moment, mais... depuis quand Lestat est un poltron doublé d'une chochotte de première ? Alors peut-être que c'était le cas avant mais là ! Il m'a profondément énervée... Bon d'accord, il traite avec le diable, mais bon quand même quoi ! Les fuites incessantes, les cris, les pleurs... Envolée la superbe. Où est le flamboyant, arrogant et superbe Lestat ?

Dora, n'en parlons même pas... Autant au début du roman, j'ai apprécié le personnage, autant à la fin, l'hystérie religieuse... C'est assez violent. Et puis, je l'avoue certains événements qui se passent entre Lestat et Dora m'ont un peu gênée (et pourtant j'ai lu les chroniques des sorcières qui sont glauques à souhait).

J'espère sincèrement que les tomes suivants seront des bonnes surprises car je trouverai dommage d'abandonner une telle saga...
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J'ai lu ce livre deux fois, dans ma vie. Une première fois il y a environ quinze ans, et une deuxième fois il y a un mois. Ma première lecture avait été très laborieuse. Je me souviens m'être énormément ennuyée, il m'avait fallu une grande persévérance pour arriver au bout et je m'étais demandée ce qui avait pris à Anne Rice de partir dans cette direction après les chef-d'oeuvres qu'étaient les premiers tomes de cette série.

Alors pourquoi avoir voulu me replonger dedans, quinze ans après ? Tout simplement parce que j'ai voulu continuer la série en lisant Armand le vampire, mais que ce tome commence juste après la fin de Memnoch le démon, et que, même si cela ne gênait pas ma compréhension de l'histoire, cela m'embêtait beaucoup de ne plus me rappeler pourquoi les personnages en étaient où ils en étaient. Car en effet, je ne me rappelait plus rien du tout des événements survenus dans Memnoch le démon. Et puis c'était l'occasion de vérifier si ce livre était vraiment si ennuyeux que dans mon souvenir.

La réponse est clairement "non", mais il n'est pas non plus aussi palpitant ni aussi facile à lire que les tomes qui le précèdent.

Tout d'abord, je pense qu'il y a toute une partie qui aurait largement pu être supprimée - ou du moins raccourcie - sans que l'intrigue en pâtisse le moins du monde : c'est toute la partie, au début, où le fantôme de Roger - le bandit richissime que Lestat vient de tuer et qui se trouve être le père de Dora, la jeune prédicatrice qui obsède Lestat -, lui apparaît pour lui demander de protéger sa fille. Mais au lieu de lui demander ça et de disparaître, il lui raconte toute sa vie, en détails, et notamment comment lui est venue sa passion pour les objets religieux, dont il possède une collection faramineuse.

Alors déjà que le récit de sa vie n'était pas hyper passionnant, en plus, il commence à raconter trèèès longuement comment il a découvert et s'est pris d'adoration pour plusieurs livres écrits par un religieux, au moyen-Âge, qui a été ensuite condamné pour hérésie à cause de ces livres et de leur caractère licencieux. Roger a voué toute sa vie un véritable culte à ces sept livres, et quand il en parle, il est intarissable. le problème, c'est que cela n'a aucun intérêt pour le lecteur ! On a bien compris que ces livres étaient précieux pour lui, mais cela n'apporte rien à l'histoire, et je n'ai pas compris pourquoi l'auteure y passait autant de temps.

Ensuite, vient la partie principale du roman, celle où Memnoch (c'est-à-dire le Diable), vient proposer à Lestat de devenir son assistant, en quelque sorte, pour lutter contre Dieu. Mais pas parce qu'il est méchant, non. Il explique à Lestat que lui seul se préoccupe réellement des Hommes, que ce soit avant ou après leur mort, alors que Dieu, lui, est indifférent à leur sort. Et pour le convaincre, il se met à lui raconter son histoire, l'histoire de son désaccord avec Dieu, du Commencement de l'Univers jusqu'à maintenant.

Nous assistons donc, en même temps que Lestat, à la naissance de notre Système Solaire, puis à toutes les étapes de l'Évolution, que Memnoch appelle les "Grandes Révélations". Et à chaque étape, il y a des choses qui vont étonner Memnoch, voire le choquer. Et chaque fois, il va interroger Dieu sur le pourquoi de ces choses. Dieu n'aime pas trop qu'on mette ainsi en doute Sa sagesse, mais comme il est Amour, il pardonne tout le temps à Memnoch. Jusqu'au jour où Memnoch ira trop loin, lui montrera trop son désaccord, prendra trop fait et cause pour les Hommes, et où Dieu le punira en le condamnant à s'occuper d'eux, puisqu'il les aime tant. Et la tâche de Memnoch consistera à aider les âmes des morts à accéder au Paradis, en se purifiant de tout ce qu'il y a de mauvais en elles, et en apprenant à aimer Dieu et toute son Oeuvre, sans restriction.

Donc ce que nous appelons Enfer, n'est en réalité qu'une sorte de Purgatoire, une "École" où les âmes sont "rééduquées" pour pouvoir accéder au Paradis. Et le but ultime de Memnoch, en tout cas, d'après ce qu'il dit à Lestat, c'est que toutes les âmes aillent au Paradis, prouvant ainsi à Dieu que c'est lui qui a raison et que les Hommes méritent cette félicité éternelle.

Car d'après Memnoch, il n'y a que lui qui croit en eux, qui croit qu'ils sont au-dessus des animaux et ne font pas partie de la Nature. Pour Memnoch, le fait que leur "esprit" ne retourne pas au néant après leur mort physique, contrairement à ceux des plantes et des animaux, cela prouve qu'ils sont faits "à l'image" des anges, qu'ils en sont plus proches que des animaux. Et qu'à ce titre, ils méritent d'être accueillis au Paradis. Alors que pour Dieu, au contraire, les instincts bestiaux et les comportements des Hommes montrent qu'ils ne sont pas différents des animaux. Et qu'à ce titre, Il ne doit pas intervenir et laisser faire la Nature.

Voilà le grand point de désaccord entre Memnoch et Dieu, et s'il veut que Lestat l'aide, c'est que son travail est énorme, mais qu'il sent qu'il est en train de gagner la bataille, car de plus en plus d'âmes vont au Paradis.

Mais Lestat peut-il lui faire confiance et croire à tout ça ? Après tout, le Diable est le Roi des menteurs... En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tout cela va profondément ébranler notre vampire.

Quant à moi, j'ai trouvé le récit de Memnoch réellement passionnant, même si cette lecture m'a demandée des efforts certains de concentration pour tout appréhender. En effet, les nombreux doutes et questionnements de Memnoch, ainsi que ses points de désaccord avec Dieu, étaient parfois assez subtils et difficiles à comprendre clairement. Et je pense que si on ne s'intéresse pas un tant soit peu à la théologie, on ne peut pas apprécier ce roman.

Ce qui m'amène à la question suivante : quel a été le but d'Anne Rice en écrivant ce tome ? Car si j'ai vraiment apprécié cette seconde lecture, je me demande quand même ce que cette histoire vient faire dans les Chroniques des vampires. En effet, il n'y est quasiment pas question de vampires ici, cela n'apporte aucun éclairage supplémentaire au "statut" des vampires, théologiquement parlant, et les différentes intrigues des tomes précédents sont complètement mises de côté. Alors à moins que tout cela n'ait eu pour seul but de préparer le tome sur Armand - ce qui ferait un peu "too much" quand même -, je ne saisis pas bien le but de l'auteur. Peut-être qu'elle a juste eu envie de se faire un méga trip sur ce sujet...

Mais du coup, je comprends pourquoi tant de personnes ont détesté ce tome et ont même abandonné la série à partir de là.

Pour ma part, il se trouve que je m'intéresse à toutes ces questions et que, quinze ans après, je pense avoir acquis la maturité nécessaire - qui m'avait fait défaut à l'époque, je pense - pour apprécier cette lecture. C'est pourquoi j'en suis ressortie, bien qu'assez dubitative sur la raison d'être de ce récit, plutôt satisfaite. Il faut dire aussi que la plume d'Anne Rice, toujours aussi riche et puissamment évocatrice, m'a encore une fois embarquée et séduite, me rendant plus indulgente pour les défauts du roman.

Conclusion : Une lecture exigeante mais intéressante, quoique non exempte de longueurs, qui plaira surtout aux personnes qui s'intéressent à la théologie et à la "mythologie" chrétienne. Par contre, si vous recherchez de l'action et la suite des aventures des vampires que nous suivons depuis le début de ces Chroniques, vous risquez d'être très déçus.
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Ce cinquième tome des Chroniques des Vampires devait être le dernier, même s'il n'en fut rien... Memnoch le Démon semble être un livre que Anne Rice a écrit pour se faire plaisir à elle-même (encore plus que les autres), une sorte de masturbation spirituelle et théologique.

L'auteur est connue pour avoir toujours été obsédée par la religion (on est obsédé par ce que l'on peut, pour ma part, ce n'est pas mon obsession) et tout ce qui a trait au notion de Bien et de Mal. Profitant de sa marotte dans le privé, elle l'a fait passer dans ses romans, le privé rejoignant ainsi la fiction.

Là, elle s'est laissée aller et nous a fait goûter à ses convictions, le vampirisme devenant presque accessoire.

Non, le vampirisme n'est même pas un accessoire dans ce livre : il n'existe plus ! A croire que le tome 5 ne fait pas partie des Chroniques Vampiriques...

En fait, Memnoch le démon met en scène la rencontre de Lestat avec… Dieu et le Diable. Oui, rien que ça ! Enfin, leurs incarnations…

Nous savons que personne ne peut plus résister à Lestat le vampire impie. Ses pouvoirs qu'il a acquis auprès d'Akasha sont quasi divin et le placent en haut de la chaîne alimentaire. Bon, même sans les pouvoirs, le vampire, tout comme le loup-garou, se trouve en haut de la chaîne alimentaire...

Alors, tant qu'à faire, Anne Rice nous fait profiter de la rencontre ultime.

Loin de moi l'idée de dire que ce tome ultime est mauvais. Loin de là.

Comment ça je fais de l'ironie ? Juste un tout petit peu...

Comprenez-moi, Rice avait atteint un certain niveau dans trois premiers volumes (Entretien - Lestat - La reine des damnés) avait déjà un peu foiré dans "Le voleur de corps" et là... ben, comment dire ?

Ok, le scénario en lui-même est original, avec des personnages incroyables (tu m'étonnes ! Dieu, le Diable, Lestat).

Le problème c'est qu'il ne se passe pas grand-chose. Je dirais même plus : il ne se passe vraiment pas grand-chose du tout.

Si vous êtes un accroc (à crocs ?) d'action, de suspense, de rebondissements à gogo, vous risquez la famine !

A contrario, les fans de descriptions qui n'en finissent plus et des explications à ne pas en voir la fin, vous allez prendre dix kilos !

Comment l'auteur pouvait-elle mettre en scène un combat entre Dieu et un vampire ? Ben, vous le saurez en le lisant...

A sa décharge, l'aspect biblique et religieux n'est pas rébarbatif, ni endoctrinant.

Vous aurez même droit à un résumé de siècles de vie de notre être démoniaque préféré, qui, ne l'oublions pas trop vite, vit aux dépends des être humains. Pour ne pas dire qu'il est un parasite de la société qui nous pompe notre sang encore mieux qu'un contrôleur des contributions en manque de redressement fiscal.

Là, le vampire qui vit aux crochets de la société, c'est un véritable affront pour Dieu.

Le "plus" de ce livre réside en fait dans ce face à face dantesque entre le créateur universel et une créature anti-nature.

Au final, le feu d'artifice final pourrait s'avérer être un pétard mouillé (pour certain), mais il ne sera qu'un « long » (très long) clou du spectacle pour les vrai fans.

Memnoch le démon est une fin incontournable, seulement ne vous attendez pas à vivre des aventures trépidantes ou similaires aux opus précédents.

A lire, surtout pour les inconditionnels de Lestat, puisque ce tome est tout de même le dernier livre dont il est le héros (je ne tiens pas compte de "Armand le vampire" puisque Lestat se fait voler la vedette par l'ennui et l'emmerdement).
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Fuyez ! Pauvres fous !

Mais non... mais quoi... mais qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi ?

Je croyais avoir atteint le sommet de l'ennui cette année après Le rouge et le noir et la lecture plus que laborieuse de Mudwoman de Joyce Carol Oates.
Sauf que non. Je me suis obstinée jusqu'au ridicule en lisant ce roman de bout en bout en me disant " C'est trop tard pour abandonner, tu y es presque..."
Parce que je me suis fait la promesse imbécile de lire les Chroniques des vampires dans l'ordre, je me suis forcée à avaler ces quelques 440 pages... Pourtant la lecture du volume précédent aurait dû me servir de leçon.

Si la religion te laisse indifférent ou pire, te hérisse le poil, je t'en prie, ne te lance pas là-dedans. Anne Rice a cru que c'était une bonne idée de faire se rencontrer Lestat et le démon Memnoch, autrement dit le diable. En théorie ça aurait pu être bien, sauf que c'était chiant, artificiel et creux ! Mais creux !

Je suis navrée pour ceux qui ont aimé, je ne remets pas en question vos goûts. Au contraire, ça me rassure de voir que chaque livre trouve son public. Mais il fallait que je vous fasse part de mon ennui abyssal et de la colère éprouvée contre mon obstination torpide.
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Cet été est l'occasion de me mettre à jour dans les Chroniques des Vampires. Après un "Voleur de corps" qui explorait les notions d'âme, de voyage astral et de possession, "Memnoch le démon", paru en 1995, approfondit la mythologie de cette saga en se tournant vers la mort et ce qui s'ensuit.

Je ne sais trop quoi penser de ce tome. Je n'ai pas été surpris par la tournure des évènements puisqu'elle avait, dans le livre précédant, évoqué le souvenir de David Talbot à propos d'une discussion entre Dieu et le diable. le présent tome est donc la suite logique.

Lestat, toujours entrainé par ses questionnements métaphysiques, rencontre Memnoch, plus connu sous le nom de Lucifer, ou Satan (et autres surnoms, titres, etc.). Ce dernier souhaite convaincre notre vampire préféré de l'aider dans sa tâche. C'est alors le début d'un voyage vers le Paradis, l'Enfer, ainsi que vers des temps immémoriaux. Memnoch présente sa version des faits (évidemment il a le beau rôle) que ce soit à propos de sa chute, de la crucifixion ou encore de la destinée des âmes et de l'injustice divine.

Le plus important, au final, est que la réflexion sur tous ces concepts religieux évitent les éternels poncifs. Est-ce parce que c'est Memnoch qui en parle ? Est-ce parce que ce sont peut-être des mensonges ? Peu importe, au moins ce n'est ni une caricature ni du réchauffé ni du fanatisme. de plus, Anne Rice a eu la bonne idée de réunir et mêler créationnisme et évolutionnisme dans son explication de la Création. Ça fait du bien de lire quelqu'un qui montre que les deux théories ne sont pas incompatibles !

Bon, la lecture n'a pas été plus difficile que cela. J'avais d'ailleurs eu des appréhensions en lisant des commentaires ici-même mais en fin de compte, quelques journées de plage ont eu raison de ce cinquième tome.
Ce n'est certes pas mon préféré (rien ne vaut la trilogie initiale !) mais je n'en garderai pas un mauvais souvenir.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui est absolument essentiel, au moment où ensemble nous allons entrer dans cette histoire, c'est que je me suis assigné la tâche d'être un héros en ce monde. J'affirme que je suis moralement complexe, spirituellement opiniâtre et esthétiquement pertinent - un être doté d'une perspicacité et d'un impact éclatants, un type qui a des choses à vous dire.
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Je restais assis, immobile, incommodé par de stupides petites choses, parce que cet endroit manquait d’air, que le parfum n’était pas vraiment du parfum, qu’il n’y avait pas de lis dans ces salles, qu’il allait faire très froid dehors, et que je ne pouvais pas envisager de me reposer tant que l’aube ne m’y obligerait pas, que la nuit était longue, que je semblais incohérent aux yeux de David, et que je risquais de le perdre… et que cette Chose pouvait venir, que cette chose pouvait revenir.
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Les autres - Armand, Marius, toute ma cohorte d'immortels, amants, amis, ennemis - m'avaient toujours maudit de ne pas "jeter les restes". Très bien, cette fois, Lestat se comportait en bon vampire. Il nettoyait après son passage.
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Quelque chose de chaud, répondit David. (Je n’en fus pas surpris.) Un punch ou un grog, pourvu que ce soit chaud. J’adressai au serveur indifférent un signe de tête accompagné d’un petit geste pour dire que je prendrai la même chose. Les vampires commandent toujours des boissons chaudes. Ce n’est pas pour les boire ; mais ils peuvent en sentir la chaleur et l’odeur, ce qui est très agréable.
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Le type de constructions en brique de la fin du XIXe siècle. — Absolument. J’observais donc par les fenêtres cette petite fille qui s’avançait toute seule à travers le corridor plongé dans l’obscurité totale. Elle tenait une lampe de poche. Et elle chantait l’un de ses hymnes. À la fois médiéval et moderne. — Je crois que c’est ce qu’on appelle « New Âge », suggéra David.
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