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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

La romancière Emmanuelle Richard, dont on a avait lu et beaucoup aimé "Pour la peau", avait jusque là abordé tous ses sujets par le prisme de la fiction.

Pour ce début 2020, elle propose une nouvelle expérience de littérature, avec un essai qui mêle avec une belle fluidité et dans un bel élan littéraire expérience autobiographique et témoignages intimes.

Un peu comme l'a fait récemment Emma Becker mais dans un jeu de miroir inverse, Emmanuelle Richard aborde le thème de la sexualité- ou plutot de l'absence de sexualité- en racontant également son vécu personnel.

Traitant ce sujet finalement assez peu usité de l'abstinence sexuelle, la romancière met en parallèle plusieurs témoignages de personnes qui se considérent eux même comme abstinents, soit actuellement, soit qui ont pu l'être pendant une certaine période, et ce dans un passé proche.

Ainsi, grâce à ces témoignages très intimes et souvent émouvants, Emmanuelle Richard n'hésite pas à briser les clichés et stéréotypes sur un sujet qui reste potentiellement tabou . .suite de la chronique sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Et bien .... bof.
Pourtant bien parti, le livre n'a pas fonctionné avec moi.
On pourrait presqu'en rire. Mais il y a eu comme une sorte d'abstinence littéraire.
Pour une fois qu'un sujet intéressant débarque dans le champ littéraire sexuel, c'est raté.
Au temps de l'hypersexualisation de tout et de l'hypersexualité des uns et des autres, qui s'envoient même des sextos à partir de l'âge de 12 ans (!), et d'hommes politiques qui envoient des vidéos très intimes à leur maitresse (mais non je ne vise personne !), je pensais me régaler. Non pas de détails croustillants, non, je ne suis plus un perdreau de l'année, 51 ans, j'en ai vu des vertes et des pas mûres ( mais qu'est-que j'ai ce soir avec les proverbes ?), non pas de détails donc mais un sujet à approfondir, si je puis me permettre, un sujet en tout cas bien tabou.
Non, c'est le style de l'auteure. Il m'a été insupportable et ennuyeux.
Pourtant, j'ai appris des choses, ça c'est sûr, mais tout est trop fouilli, trop intellectualisé.
Par contre, ce qui est clair, c'est qu'il y a bien des et pas juste UNE abstinence.
Abstinence forcée, abstinence désirée, abstinence de mal-être, et parfois abstinence due au vaginisme. En tout cas, il faut arrêter de penser que son voisin a une vie sexuelle débridée et bien plus folle que la nôtre ; les statistiques montrent bien que peu de personnes en fait sont épanouies dans un lit (ou ailleurs, pourquoi pas ;-)
Ce qui m'a étonné et réjouie à la fois ce sont les nombreux témoignages d'hommes disant ne pouvant avoir de rapports sexuels dénués de sentiments. Fini l'Homme aux pieds d'argile, son phallus à la main, attendant ses proies sexuelles, sans sentiment aucun, à part son désir flamboyant.
Ce que j'en ai retenu ? Si la chair est triste alors l'abtinence aussi rend les gens tristes. Même choisie, même assumée, il n'y que peu d'exemple d'abstinence gaie et joyeuse.
Le pire ? L'absence de désir, et surtout, avant tout, l'absence de toucher, de câlins, de caresses. En fait, ce sont les tout premiers instants de notre vie les plus importants lorsque nous sommes touché ou câliné par sa mère, premier sujet d'amour pour le tout-petit, et n'oublions pas que nous avons été tout-petit nous aussi et que le toucher est très important pour une vie épanouie.
Je pense qu'à un moment de sa vie, la frénésie sexuelle s'apaise, s'ammenuise, disparaît. En couple, cela débouche très souvent sur un lien affectif plus fort, plus solide et la tendresse vient au bout du chemin. Mais ici, je parle de l'abstinence dans un couple d'un certain âge.
Ridicule, car l'âge justement n'est qu'un leurre.
Attention à ne pas tomber dans le piège des comparaisons, et être heureux avec la sexualité qu'on pratique, quel que soit l'âge, quelle que soit l'histoire personnelle, ou l'enfance.
On s'en moque que ce ne soit qu'une fois par mois, ou même moins.
L'essentiel est la qualité, pas la quantité.
Voilà.
Finalement, en relisant ma critique, je m'aperçois que ce livre m'a plu.
Mais justement parce que mon style, qui n'en est pas un au final, est plus simple que celui de la demoiselle écrivaine, à qui je souhaite de tout coeur beaucoup de bonheur, car je l'ai trouvée fort triste.
Allez, je vais rajouter une étoile !


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L'auteure, Emmanuelle Richard, elle-même abstinente, nous livre son témoignage plein de pudeur, sur l'abstinence et ses multiples formes, dans un monde hyper-sexué, dans lequel la jouissance sexuelle s'inscrit en norme.
Elle a interviewé près de quarante personnes, de tout âge, de tout genre, de toute classe sociale, afin d'échanger sur l'abstinence, ce concept protéiforme et très subjectif, au final. Souvent associée au célibat ou au manque d'occasions, à l'écoute de ces personnes, on se rend compte qu'elle peut être volontaire, ou vécue au sein même du couple. Mais qu'elle soit subie ou souhaitée, elle apparaît souvent comme une parenthèse, l'occasion de se recentrer sur soi et ses propres besoins. Aussi, l'auteure et certaines des personnes interrogées en sont venues à questionner leur rapport à l'autre et à redéfinir leur sexualité, l'éloignant des archétypes de genres, plus en accord avec leurs envies.
En creux, cet ouvrage est aussi une réflexion sur l'absence de toucher et de tendresse, qui bien plus que le sexe lui-même, a cruellement manqué à ces personnes.
Encore une fois, on découvre que le sexe est un sujet sociologique et que plus de tolérance et de flexibilité permettent d'en redessiner les contours, loin des clichés galvaudés par la pub, la fiction et les réseaux sociaux.
Un livre intéressant mais que j'ai trouvé trop centré sur les témoignages et l'histoire personnelle de l'auteure. Quelques chiffres et statistiques auraient donné un peu plus d'épaisseur à ce petit essai. Après, je comprends le parti pris d'Emmanuelle Richard, qui tente de subjectiviser le concept d'abstinence car en effet, au sortir du livre, on se rend bien compte qu'une définition objective est impossible.
J'avais d'abord découvert cette auteure avec le roman la désintégration, que j'avais beaucoup apprécié.
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L'asexualité, reconnue depuis peu comme orientation sexuelle à part entière, est un genre assez vague. Il peut s'accompagner ou non de tristesse. C'est un recueil où tout le monde exprime sa (non) sexualité. le synopsis tient à ça. Thomas caractérise à juste titre la pornographie de "laideur absolue". Il y a un certain clivage entre ceux qui apprécient la tendresse/affection et les autres... On dit que moins on fait l'amour, moins on a envie de le faire et je suis assez d'accord avec ça. (Phrase de Marie-France Hirigoyen). de la même auteure : Est-ce qu'on peut avoir du désir sexuel quand on est pas fier de soi?
Aux pages 50-60 (Les histoires de Julia et Aifa) : je n'en perd pas une miette. En fait faut comprendre qu'être Asexuel c'est pas forcément être abstinent... Pour résumer grossièrement c'est un peu chacun "à la carte".
En asexualité, la masturbation peut être présente, beaucoup ou pas du tout, ou quelque part entre les deux. En fait c'est un mot assez large je savais pas que c'était le cas!
On évoque aussi un certain vampirisme : des gens qui font preuve de cruauté en retournant les choses qu'on a dites contre nous.
Je dois réécouter la chanson "Safe Sex" de Calogero car je viens de comprendre que cela évoque le plaisir solitaire. C'est à dire le plaisir sans les risques de l'attachement affectif.
"Réinventer les figures imposées " baisse la note, c'est pas trop mon délire d'explorer le comportement inverse...
J'ai déjà été en couple avec une "AS" qui me disait avoir aucune libido mais moi à l'époque je comprenais pas du tout je pensais que c'était de la mauvaise volonté je crois èé au final je suis devenu comme ça moi aussi aha... J'ai même rencontré un/e Gender Fluid, quelle diversité dans les genres!
Est-ce que vous avez envie de lire ce livre?: )
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C'est le titre qui a capté mon attention lorsque je suis allée à la médiathèque. L'ouvrage était présenté sur une table. J'aime ces titres qui interpellent. Et le contenu raisonne et résonne en moi. Les Corps abstinents sont des femmes et des hommes pour qui le sexe n'est pas un besoin mais un désir ou l'absence de désir. L'asexualité, l'abstinence sexuelle questionnent effectivement dans la société occidentale contemporaine où la vie de couple est la norme. Mais cette société numérique isole de plus en plus et la solitude marginale il y a encore quelques décennies se remarque dans les villes comme dans les campagnes. Une solitude choisie pour certains, subite pour d'autres. Moments de reconstruction pour certains, moments de questionnement pour d'autres. Cette solitude s'envisage dans certains témoignages comme une liberté retrouvée. Mais l'homme a besoin d'affection, de créer du lien. Dans ces moments de solitude, les témoins cherchent aussi à maitriser leur libido, cette pulsion, à découvrir leur corps, ses désirs. La masturbation y est abordée avec beaucoup de sensibilité et d'ouverture d'esprit que ce soit la femme ou l'homme qui en parle. Cette pause permet de changer certains aspects de leur vie, de se suffire à eux-mêmes, de s'épanouir. Et ainsi, lorsque cette période d'abstinence arrive à son terme, d'être plus disponible pour soi et l'autre, de laisser de la place à l'autre.
Il y a un mot révolutionnaire que j'aime beaucoup : transgression. Dans la société contemporaine, les relations sont formatées. Et cet ouvrage légitime cette ouverture vers de nouveaux genres et vers de nouveaux rapports.
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Plus de 35 témoignages, dont celui de l'auteure, sur l'abstinence sexuelle, subie ou choisie, mais plus largement sur la place de la sexualité et/ou du toucher et du besoin de tendresse dans nos vies, sur nos façons de gérer nos frustrations et nos différences de besoins au sein du couple, nos façons d'appréhender la solitude, la maturité sexuelle.
Un ouvrage intéressant, des récits touchants et sincères, sans tabou, un appel à la désacacralisation du sexuel à tout prix comme une norme. Un hymne à la tolérance, au respect des individualismes. le bonheur sexuel peut passer par le couple monogamme avec ses variantes jusqu'au polyamour, mais aussi par un bonheur asexuel, ou un bonheur solitaire ou à base d'échanges virtuels, peu importe. Nous recherchons tous la même choses par-delà nos différences.

« Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger » Terence

Voir extraits en "citations".
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Les corps abstinents m'a tapé dans l'oeil durant l'émission La grande librairie. le sujet fort peu commun ainsi que le discours de l'auteur m'ont rendue impatiente de le lire. Vu la nouveauté, je me suis dit que je le trouverai probablement en librairie d'occasion dans 1 ou 2 ans. Le lendemain, je vais à ma boutique de livres d'occasion préférée… et il est là, qui m'attend, sur le présentoir des nouveautés tout juste arrivées. Je me suis précipitée pour pas qu'on me le pique.

Je l'ai entamé très rapidement après, tant le sujet me parle. Je me suis plongée dans tous ces récits de vie, collectés par une auteur qui a eu un passage à vide. Découvrir chacune de leur particularité m'a confortée dans mon idée, à savoir que chaque personne a une relation différente à la sexualité, qu'il y a autant de sexualités que d'humains, que tous les hommes ne sont pas forcément chaud-boulette quant au sexe, et que toutes les femmes ne sont pas forcément cantonnées aux préjugés.
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En s'appuyant sur son vécu personnel, la romancière Emmanuelle Richard a interrogé des hommes et femmes de tous âges sur leur expérience et leur définition de l'abstinence. S'il est souvent question de durée d'absence de relations sexuelles, la notion d'abstinence est d'abord une question de ressenti. Elle peut être subie ou choisie mais elle est toujours propre à chacun. Ce qui manque souvent le plus à l'abstinent, plus que le sexe, c'est le contact à l'autre, le toucher, l'étreinte. Avec tact et sensibilité, l'autrice nous raconte son parcours personnel et les destins de ces dizaines d'anonymes qui ont bien voulu se confier sur leur intimité, quelquefois sur leur incapacité, l'absence ou l'intermittence de la libido, le recours à la masturbation, la séparation ou pas de l'amour et de la sexualité, le couple… le sujet est vaste et les réponses plurielles et enrichissantes. Un essai nécessaire.
Masse Critique Babelio
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Ce livre est à saluer pour plusieurs raisons. Tout d'abord il s'intéresse à la sexualité en l'abordant sous le prisme le plus tabou qui soit aujourd'hui : celui de sa désertion plus ou moins provisoire de la vie de certaines personnes qui, pour reprendre la courte citation d'Emmanuelle Richard sur la page de couverture "comme [elle] ne font plus l'amour". Ensuite parce que l'autrice relève le défi (à mon sens très difficile) d'aborder le sujet de façon à la fois honnête et dépassionnée. Honnête parce qu'elle part de sa propre expérience, celle d'une femme chez qui "la sexualité a longtemps été la chose la plus naturelle du monde, avec la lecture" mais a été "écartée de [son] expérience les cinq dernières années" à la suite de certaines expériences, éprouvantes sinon tragiques, sur lesquelles elle fait l'effort de revenir, étape après étape, au début de chaque chapitre, trouvant ainsi dans son propre parcours le fil rouge de son ouvrage - et non, comme on le voit trop souvent, des anecdotes permettant d'appuyer un jugement préformaté. Honnête, également, car ce livre qui tient autant de la monographie que de l'essai utilise pour matériel principal les témoignages, assez souvent longs et étayés, recueillis auprès d'une bonne trentaine de personnes plus ou moins éloignées de la sexualité, et retranscrites dans un mélange de style direct et de style indirect libre qui, s'il égare un peu, demeure globalement très efficace. Dépassionnée enfin, parce que c'est incontestablement autour de ces témoignages, entendus et retranscrits (presque toujours) sans parti pris, qui fournissent matière à réflexion pour le lecteur et pour l'autrice, qu'elle formalise de son côté dans de très courtes et percutantes conclusions.
L'exception confirmant la règle, c'est la plus grande distance signalée au témoignage vers le milieu de l'ouvrage d'un certain Quentin, vivant une période d'abstinence sexuelle subie comme une forme de punition, qui m'a mis la puce à l'oreille et m'a conduit à regretter que l'autrice n'ait pas toujours su se débarrasser de ses prénotions. Face à cet homme visiblement seul, craignant de valider les thèses détournées par certaines personnes violentes des mouvements "incel", Emmanuelle Richard réfute son "besoin" de rapports sexuels, rappelant que chacun garde la possibilité de se masturber - alors que plus tôt dans l'ouvrage elle établissait assez clairement que celui ou celle qui était privé de ces rapports perdait bien autre chose que la simple possibilité de la jouissance occasionnée par le coït - et notamment beaucoup de tendresse.
Il serait inutile de s'apesantir sur cette exception à la règle de témoignages recueillis, pour le reste, avec beaucoup d'empathie si ce bémol ne levait le voile sur un défaut de construction du livre, reposant dans le choix des personnes interrogées - apparemment recrutées dans des cercles relationnels plus ou moins éloignés, chez les amis d'amis d'amis... On observe dans l'ouvrage une sur-représentation de personnes jeunes (âgées souvent de moins de trente ans) dont la vie sexuelle évolue assez rapidement et qu'on a du mal à se représenter comme véritablement abstinents - quand par exemple ils s'engagent dans une relation à distance de quelques mois, ou encore qu'ils renoncent aux relations sentimentales, mais pas au sexe, profitant en cela d'un "capital" séduction élevé. Les témoignages de personnes plus âgées, de la quarantaine à la soixantaine, étant passées souvent par des rapports différents à la sexualité, et connaissant à présent une abstinence voulue ou subie suite à des événements souvent assez complexes, m'ont semblé bien plus intéressant - il faut ici que je me situe, j'ai 34 ans, soit l'âge d'Emmanuelle Richard quand elle a écrit ce livre. de même, on observe dans ce livre une quasi-hégémonie de profils plutôt CSP+, urbains, travaillant dans des milieux plus ou moins culturels, éloignés des pans les plus traditionalistes ou simplement des cultures ouvrières et paysannes, et cela m'a un peu gêné. Evidemment on prend les témoignages où on les trouve, mais cela conduit cependant à un certain nombre de pans aveugles. Par exemple on parle très peu du phénomène des virginités tardives, encore moins de l'abstinence comme résultante d'un choix culturel ou religieux (et l'unique fois où on l'aborde, ce n'est pas une abstinence choisie mais subie, suite à un veuvage). A l'autre bout du spectre, certains profils très jeunes, gender-fluid, m'ont semblé survalorisés quand paradoxalement les homosexuels masculins étaient totalement absents de l'ouvrage. Finalement j'ai eu l'impression que ce livre très bien commencé, émanant d'un questionnement important pour l'autrice, se laissait progressivement aller à la facilité des discours contemporains sur un nouvel âge de la séduction et du rapport entre les genres, en se focalisant sur les profils de personnes jeunes et attractives vivant leur abstinence comme une sorte d'expérience spirituelle aménageable à volonté, lorsque les profils de personnes écartées contre leur gré dans leur sexualité étaient progressivement passés sous un silence relatif. J'ai beaucoup insisté sur ces bémols, le livre est cependant courageux, encore une fois honnête et dépassionné, et très bien écrit, un véritable page-turner à recommander.
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Les corps abstinents, malgré son titre, nous sommes au coeur de la sexualité.
Emmanuelle Richard explore le champs des possibles en récoltant des témoignages toujours plus intéressants les uns que les autres.
Étant une lectrice de ces écrits, cette enquête qu'elle nous offre est bien loin de ses romans habituels ; néanmoins, on y retrouve sa trace.

exploration de la sexualité, des normes, du patriarcat, les questions de genres.
je recommande vivement.

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