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EAN : 9782280814270
726 pages
Harlequin (01/01/2010)
3.61/5   22 notes
Résumé :
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d'être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater... Artiste peintre mariée à un avocat et mère d'une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l'aristocratie de Ridge's Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s'écrouler lorsqu'elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entrepren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Suite à une chute de cheval, Julia perd la vue. Et très vite, les médecins lui annoncent que cela n'est pas dû à sa chute mais plutôt à un trouble psychosomatique. Son monde s'écroule. Tout semble lui réussir en apparence. Elle vient d'une famille aisée, est mariée à un avocat (plus qu'à un homme) et a une adorable petite fille, Callie.

Mais très vite, elle déchante. Perdre la vue lui permet en fin de compte, d'ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. A commencer par son mari. Ce dernier va tout d'abord l'obliger à rester dans la clinique où elle est hospitalisée. Pour son bien selon ses dires, pour qu'elle puisse se reposer au calme. En vérité, c'est plutôt pour éviter les questions de l'entourage. Issu de l'aristocratie, avocat arrogant et prétentieux, il faut dire que Monsieur supporte peu que les choses n'aillent pas dans son sens. Il préfère donc cacher son épouse malade. Toujours garder une image positive devant les autres, voyons !

Grâce à sa force, son entêtement et avec l'aide de Maisy, sa mère, Julia quitte la clinique (sans oublier Karen, l'infirmière) et part habiter chez Maisy et Jake (son beau-père).
Chez eux, elle va tenter de se reconstruire. Entre séances chez la psychologue et discussions avec sa mère, les choses vont s'éclairer.
En effet, le roman est entrecoupé par des passages d'un autre roman. Celui que Maisy écrit. Anodin au départ, il s'avèrera avoir une très grande importance.

Il y a aussi l'arrivée de Christian. Sorti de prison après neuf ans d'erreur judiciaire, il est le premier (et le seul ?) amour de Julia.
Leurs deux histoires vont s'entremêler. Elles n'ont pas réellement de liens, mais ils vont faire face ensemble. Et puis, un lien très fort les unit, même si l'un des deux ne le sait pas encore.

Le lecteur va suivre l'enquête de Christian sur le drame qui l'a mené directement à la case prison. Mais également, assister au combat de Julia pour retrouver la vue et découvrir enfin le traumatisme qui l'a marqué si fort.

Emilie Richards a créé des personnages comme je les aime. Humains. le mari de Julia par exemple, bien qu'il soit exécrable, est compréhensible sur certains points. Ce n'est pas un homme bon mais certains évènements ne l'ont pas aidé à être meilleur. Je n'aime pas le côté « tout est beau, tout est rose » et ce n'est pas le cas ici.
Les personnages sont travaillés, leur psychologie est étudiée et heureusement car, il faut que cela tienne la route sur plus de 650 pages.

Le seul petit bémol mais qui est tout à fait subjectif, c'est que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Ils sont touchants mais comme dans la vie, c'est une question d'affinité. Cependant, j'ai apprécié lire leur histoire, découvrir leur personnalité. C'est un joli roman familial et puis, c'est toujours rassurant de voir le mal peut parfois fait naître le bien.
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Voici mon quatrième livre de mon partenariat avec les éditions Harlequin et le site Babelio.

L'histoire en quelques lignes.

Julia et Christian, deux êtres qui se sont aimés étant plus jeunes. Mais un jour, la meilleure amie de Julia, est retrouvée morte. Sur le lieu du crime, Christian. Jugé coupable, il est envoyé en prison pour y rester neuf ans. Désespérée à l'idée de voir l'homme qu'elle aime emprisonné pour une longue durée, (manque de maturité, surtout). Julia épouse Bard, un homme de son rang, mais dépourvu d'orgueil, où les sentiments ne semblent point exister à ses yeux. Cependant, à ses côtés, elle ne manquera de rien, sera à l'abri du besoin et donnera naissance à une petite fille, Callie.

Hélas, un jour, Julia a un accident en faisant du cheval. Ce qui l'a rendra aveugle. Pour les médecins et après différentes analyses, son problème de cécité serait traumatique car aucune lésion apparente.
Alors, son mari, fera en sorte qu'elle reste à l'hôpital.

A la même période, notre cher Christian sort de prison et revient dans sa ville. Décidé à faire son enquête pour découvrir la vérité sur ce crime qu'il n'a pas commis, certaines personnes seront contentes de le revoir et d'autres, comme Bard, beaucoup moins.

Pour tout vous dire, la lecture a été agréable. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Cependant, j'ai trouvé que les acteurs n'étaient pas à la hauteur de ce que j'espérais en lisant la 4ème de couverture. Pourtant, l'histoire en elle-même est très intéressante voire convaincante mais malgré cela, il manquait un petit quelque chose pour en être totalement conquise.

On a tendance à dire que les éditions harlequin sont beaucoup plus centrées sur les romances, la passion etc...
Ici, ce n'est pas trop le cas. Ce livre mêle l'intrigue et le met vraiment en avant, avec un soupçon de romance (et encore). Mais ce qui est encore plus intéressant, ce que nous avons un roman dans le roman. Que j'aie trouvé bien plus captivant que le roman en lui-même et bien calé dans l'histoire, il n'est pas là pour rien, vous verrez ^^. de plus, nous aurons droit à des flashbacks, ce qui nous aidera, nous, lecteurs, à mieux comprendre le déroulement de l'histoire, et la rencontre entre tous ses protagonistes.


Bref, c'est une bonne lecture qui se laisse lire, mais au final, vraiment sans plus.
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« le dimanche, on lit au lit ».

Lorsque j'ai reçu L'écho de la rivière, j'ai eu un choc : 657 pages ! J'ignorais que des romans Harlequin pouvaient compter autant de pages, moi. Une vraie brique, que l'auteur avait pondue, pour conter cette histoire : « Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d'être dévoilés. le drame couve, prêt à éclater... Artiste peintre mariée à un avocat et mère d'une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l'aristocratie de Ridge's Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s'écrouler lorsqu'elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d'un traumatisme qu'elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même... Mais d'autres vérités encore menacent d'être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu'il n'a pas commis. de retour à Ridge's Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s'en affranchir - quitte à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer... »

Mais conter n'est pas compter, bien sûr, alors je me suis laissé conter fleurette par Emilie Richards

Et j'ai adoré cela. L'histoire est fluide, Julia est attachante, tout comme Christian, même s'il est cousu de fil blanc que ces deux là n'ont pas vraiment cessé de s'aimer, of course. Malgré tout, l'intrigue est là : pourquoi Julia est-elle aveugle, que n'accepte-t-elle pas de voir, qui a réellement tué leur amie il y a neuf ans ? Et puis quel est cet étrange roman que la mère de Julia a écrit et qu'elle lui délivre, soir après soir, au coin du feu ?

Passque voilà là le mystère de ces 657 pages : deux romans en un, ou presque. le double effet Harlequin, à la manière de Kiss Cool. Et si, au début, cette intrusion d'une seconde histoire dans la première m'a interloquée, puis agacée, car elle coupait l'intrigue principale, très rapidement, elle m'a captivée, par le message qu'elle délivrait petit à petit.

Ajoutez à cela une légère intrigue policière sur qui a tué, comment et pourquoi, dont le mystère n'est levé qu'à la toute fin, et vous aurez un roman bien ficelé, dont les 657 pages passent à vitesse TGV une fois la lecture entamée. Et puis, faut attendre des pages et des pages pour avoir du sexe, du vrai, du bon, du plein d'amour, ça m'a changé de ma dernière lecture, c'est clair.

Malgré quelques petits défauts, comme un début d'histoire, à l'hôpital, bien peu utile et qui ralentit l'intrigue, des détails sur la chasse dont je me serais bien passée (mais ça c'est un avis perso), un milieu vraiment « prout ma chère » où l'argent semble couler à flots ou quelques miracles bien trop Harlequinesques pour être totalement crédibles, voilà un roman qui m'a vraiment beaucoup plu, avec des personnages fouillés, un peu de psychologie, un peu de policier, un peu d'amour et beaucoup de plaisir à la lecture.

Et puis, vous savez pourquoi ce livre restera vraiment dans mes anales ?

Passque quand j'étais ado, j'avais décidé d'écrire une nouvelle qui raconterait les amours tumultueuses d'une amie. J'en connaissais le début, rien que le début : « les pales de l'hélicoptère brassaient l'air parfumé ». ça me semblait un début parfait pour une nouvelle romantique à la Nous deux ou Harlequin.

J'ai donc commencé ma nouvelle par cette phrase, et n'ai jamais rien écrit d'autre, bien sûr. Mais cela dénotait déjà mon envie d'écrire, pour sûr.

Et dans l'Echo de la rivière, keske je lis ? « Elle entendait les pales d'un ventilateur brasser l'air ». C'est pas totalement kif kif, mais c'est tout comme. Et ça prouve que j'avais déjà du talent à l'adolescence, na. Et que je devrais vraiment écrire ma nouvelle…

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Il existe un grand nombre de personnages dans L'écho de la rivière mais aucun d'entre eux ne semblent superflus. Les personnages secondaires ne sont pas là pour combler ou étoffer, ils font partie des rencontres de la vie, des gens qui traversent nos vies quelque fois de façon éphémère.
Parmi les principaux il y a Julia Warwick: artiste peintre issue de la classe aisée de Ridge's Race. Elle est mariée à Lonbard "Bard" Warwick homme distant, rigide et peu aimant. Elle est maman d'une petite fille Callie, elle aime monter à cheval et son chien. Cette famille cache un secret qui ne tardera pas à être révélé.

Maisy Fletcher: la mère de Julia, grand-mère de Callie, veuve de Henry Ashbourne et épouse de Jack, celle que tout le monde prend pour l'excentrique et l'inadaptée Maisy cache elle aussi un lourd secret et un passé malheureux.

Christian Carver: ami d'enfance puis amant de Julia il sera écroué à l'aube de se vingtaine pour le meurtre de Félicity la meilleure amie de Julia. Après avoir passé dix ans sous les verrous il sera finalement libéré, innocenté. Dresseur hors paire de chevaux et de chiens de chasse, revient de loin et ce bien avant son séjour en prison puisqu'il n'a pas eu une enfance facile et heureuse.

Félicity: meilleure amie de Julia, amie de Christian et Robby, elle est décrite comme frivole, quelque fois égoïste mais gentille.

Robby: meilleur ami de Christian et 4ème de la bande il se tuera en voiture quelques temps après la mort de Félicity.

Chacun dans la bande apportera quelque chose de différent dans leur amitié. A eux quatre ils vont former un groupe soudé pour le meilleur et pour le pire...

Quand on parle de L'écho de la rivière on ne peut pas ne pas parler du roman (non publié) de Maisy Fletcher (la mère de Julia). D'ailleurs le livre commence par ça, ce qui peut surprendre. Je n'avais pas aimé ce premier passage car on ne rentre pas directement dans l'histoire principale mais au final il est comme un prologue annonciateur des évènements à venir. Je trouve la mise en abîme assez sympa surtout que c'est bien intégré à l'histoire par la suite.

Le thème de la chasse et du monde équestre est très présent. Quelque fois trop sur certains passages. J'avoue avoir survolé quelques paragraphes... mais j'ai beaucoup aimé ce livre. C'est donc une agréable découverte! A relire sans aucun doute.
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J'ai pris ce livre à la médiathèque par hasard et le résumé m'a plu. Arrivée à mon domicile, j'ai vu que c'était une édition Harlequin et je me suis dit mince, pourquoi ai-je pris ce livre ? En manque de vacances et fatiguée, je recherche des lectures faciles, pleines de bons sentiments. Et là surprise car ce livre m'a plu, il y a une bonne intrigue, un happy end qui laisse rêveur. L'histoire se laisse bien lire, un très bon moment de détente.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Dieu a autre chose à faire qu'à se pencher sur chaque instant de nos petites vies. Mais nous apprenons à nous prendre en charge peu à peu, à travers nos expériences, bonnes ou mauvaises. Et jusqu'à notre dernier jour. En tout cas, nous ne sommes jamais seuls.
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En t'imaginant face à cette ourse, j'ai pensé en moi-même : "Peut-être pourra-t-elle me tenir tête de la même manière. Oui, cette femme est peut-être celle qui me libérera de mes démons."
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Je dis toujours que la diplomatie est un art qui se perd. (Page 160)
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