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EAN : 9782707804907
378 pages
Nizet (23/03/1989)
3.38/5   25 notes
Résumé :
Pamela, ou la vertu récompensée, Pamela, or Virtue rewarded en anglais, est un roman épistolaire de Samuel Richardson en 1740.

Pamela a dû sa popularité principalement à la forme adoptée par l’auteur, qui est celle de lettres écrites par les personnages eux-mêmes, au plus fort de leurs passions, de leurs épreuves, de leurs dangers, avec tous les inconvénients de cette manière artificielle, ses invraisemblances, ses longueurs, et aussi avec cet avantag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
279 petites années nous séparent de la parution de ce roman qui fût un best-seller en son temps (bien que mot n'avait pas encore été inventé .., il a été réédité cinq fois dans l'année de sa parution.)
En ce temps là , Pamela Ewing n'existait pas et la vertu était le bien le plus précieux d'une jeune fille quelque soit sa famille.

Rentrée enfant au service d'une dame bien née, en tant que jeune fille de chambre, Pamela , issue de parents pauvres mais d'une beauté spectaculaire, , a pu suivre une bonne éducation.
Nous faisons sa connaissance lorsqu'elle a quinze ans , sa maîtresse vient de mourir et elle est tout à fait au goût du fils de cette dernière, Mr B...
Elle est pauvre et ne peut absolument pas rejoindre la maison de ses parents sans l'accord de son nouveau maître, lequel n'a absolument pas l'intention de s'en séparer… Inventant sans cesse des prétextes pour repousser son départ, il en ferait bien son quatre heure si celle- ci était d'accord. Mais Pamela (du haut de ses 15 ans ) , tient à sa vertu, comme à la prunelle de ses yeux , et le voit venir de loin, certaine que rien de bon ne sortirait de cette relation qui s'apparente pour elle à de la prostitution. Entre dérober un baiser, harceler, séquestrer une jeune fille , en 2019, il aurait été dénoncé direct (#me too ) ! , mais on est en 1740 et il a du pouvoir, beaucoup d'argent, et tout le monde s'écrase, et trouve ça normal : rien que du banal "troussage de domestiques "…
[" Eh bien, ma chère, notre voisin aime la fille de chambre de sa mère : quel grand mal y a t'il à cela ? Et pourvu qu'l ait soin qu'elle ne manque de rien, je ne vois pas le grand tort qu'il lui a fait. il n'offense par là aucune famille que celle de cette fille. (Il semble donc, mes chers père et mère, que la vertu et la réputation des pauvres ne doivent être comptés pour rien. "]
Cette histoire serait fort simple si le jeune homme n'était pas aussi intelligent, fortuné et surtout "bien mis de sa personne", ce qui complique sérieusement les choses pour le petit coeur de Pamela qui vit dans un univers (really ) impitoyAAAAbleee !
Mais comme le titre révèle plus ou moins la fin, sachez que notre amie Pam sera récompensée pour sa vertu et sa bonne éducation .

Comment Samuel Richardson a fait pour nous tenir en haleine sur 472 pages sur un sujet en apparence aussi mince ? Eh bien parce que c'est un formidable écrivain qui nous place dans le coeur et dans la tête d'une très jeune fille , laquelle est loin d'être idiote, puisque le roman entier est basé tout d'abord sur un échange épistolaire entre elle et ses parents inquiets de son sort, puis sur un journal qu'elle tiendra pendant sa séquestration. Véritable témoignage sur le sort des domestiques féminines , il aborde également la soumission des plus faibles, le pouvoir extraordinaire dont jouissait les puissants et la place de la femme au 18° siècle... [ Notes : "De fait, entre la fin du XVII° siècle et la fin du XX° siècle, la vente de l'épouse est permise au lieu d'un divorce si elle y consent"].
Oscillant sans cesse entre la morale , la religion et les désirs de Mr B... d'un érotisme qui pour l'époque devait être torride, je m' étonne que ce récit n'est pas subi les foudres de la censure et ait pu rencontrer un tel succès. Mais le Sieur Richardson est habile, et sa plume extraordinaire…
Ce fut un plaisir que de lire ses mots, ses tournures de phrases anciennes et son vocabulaire d'un autre siècle. Un glossaire est disponible à la fin pour nous aider à capter toutes les subtilités ...
Souffrez Monsieur Richardson que je vous fisse un compliment que ne renierait pas une Pamela du 21° siècle : "J'ai kiffé grave votre roman "!
Puissiez- vous vous retourner dans votre tombe et l'entendre …
J'ajoute que ce roman fût lu et vénéré par Jane Austen auquel il a inspiré " Orgueil et préjugés"…
Sans Pamela , pas de E Bennett & Darcy et donc pas de Bridget Jones.
Quel univers impitoyAAAbleu , ça aurait été , alors ! :-)


D'après les préfaces et autres notes du début, il y aurait une suite … J'ai lu la réédition des éditions 10-18, si quelqu'un a plus d'infos, je suis preneuse !:-)
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Paméla ou la Vertu récompensée
Titre original : Pamela or Virtue rewarded
Traduction : Abbé Prévost

Eh ! bien, ça y est, je l'ai lu. Je l'ai lu et j'ai été très étonnée. Non que ce roman ait été, en son temps, ce que nous nommerions un best-seller (il rencontra, dit-on, un aussi grand succès que "La Nouvelle Héloïse" - mais que, en notre XXIème siècle et pour peu qu'on prenne la peine de la dépouiller des passages où l'héroïne en appelle à Dieu et prône la grandeur de la vertu dans la misère, sa charpente en reste aussi solidement construite.
La question que je me posais à l'origine était celle-ci : comment, avec une histoire aussi mélodramatique et qui, de plus, aurait pu faire les délices du marquis de Sade, un écrivain avait-il pu produire près de quatre cents pages qui se tiennent sans parvenir à lasser son lecteur, et ceci au XVIIIème siècle qui reste tout de même celui où l'on voit poindre à l'horizon rationalisme et lucidité critique ?
La réponse est tout aussi simple : si l'on a le sens du roman, on peut. Or, Richardson était avant tout un très grand conteur.
Si les premières lettres de Paméla à ses "très chers père et mère" font un peu du surplace, très vite, la machine s'accélère et les rebondissements se succèdent. L'histoire, pourtant, est très simple :
Enfant, Paméla Andrews, a été prise en affection par une femme de qualité qui s'est chargée de son éducation. Lorsque sa bienfaitrice meurt prématurément, Paméla a quinze ans et est d'une beauté exceptionnelle. le fils de sa maîtresse, Mr B. ..., se met en tête de la séduire. Pamela entend bien ne pas céder et réclame à cor et à cris d'être reconduite chez ses parents. Après de nombreuses tentatives avortées de la réduire à merci, le jeune homme feint de se résoudre à la laisser partir. Mais c'est en fait pour l'expédier dans l'une de ses maisons secondaires où il espère, par l'isolement et la compagnie d'une femme de charge qui tient plus de la maquerelle que de l'honnête ménagère, qu'elle finira par accepter le marché qu'il lui propose. Richardson n'étant pas Sade, il a prévu de faire intervenir dans l'intrigue ce minuscule grain de sable qu'est l'amour sincère lorsqu'il rejoint le désir et Mr B. ... et Paméla finiront par se séparer (provisoirement, car il y a une suite dont je ne dispose malheureusement pas) dans les meilleurs termes, chacun ayant compris qu'il aimait l'autre plus profondément qu'il ne le croyait.
Mr B. ... mériterait bien mieux qu'une simple initiale car son personnage qui, au départ, ne semble vouloir s'apparenter qu'au jouisseur-type nous révèle peu à peu des qualités d'intelligence et de ruse qui, on en convient très vite, n'ont d'égales que l'intelligence et la ruse de celle qu'il veut forcer. Car Paméla, bien qu'âgée de 15 ans seulement, fait montre d'un esprit et d'une maturité infiniment supérieures et, lorsque "son innocence", comme elle dit, est en jeu, elle sait très bien dissimuler.
Doit-on la croire quand elle s'auto-apitoie sur son terrible sort et qu'en elle en appelle à Dieu et aux psaumes ? Pour notre morale actuelle, tout cela est excessif et les passages où elle se manifeste de cette manière ont tout du pathos. Mais si l'on veut bien se reporter à l'époque à laquelle se déroulent les événements, on peut la croire sincère. Elle n'est en rien une opportuniste qui rêve de se faire épouser par celui qui la tourmente tant.
En revanche, le lecteur en arrive vite à penser que son créateur, Samuel Richardson, est bien plus roué qu'on ne l'a dit. Qu'il ait prétendu n'oeuvrer que pour le bien de la morale, il est permis d'en douter. le lecteur complice perçoit trop bien la jouissance qu'il goûte à aligner les machinations de Mr B. et à nous dépeindre la nasse se refermant sur la pauvre héroïne. Ainsi, trahie par le valet à qui elle confiait en un premier temps ses lettres pour ses parents, la malheureuse n'apprend qu'à la moitié du roman que le félon les remettait à son maître, lequel est ainsi aussi au courant des sentiments les plus intimes de la jeune fille. Si le viol physique n'est jamais consommé bien que Richardson nous en dépeigne deux tentatives (dont la dernière risque d'aboutir grâce à Mrs Jewkes, la femme de charge qui immobilise la jeune fille pour permettre à son maître de passer à l'acte), le viol moral, lui, est patent - et la victime, d'ailleurs, ne s'y trompe pas.
Tout bien considéré, la "Pamela" de Richardson présente déjà les meilleures ficelles de ces soap-operas auxquels la télévision nous a habitués. Il y a, en Mr B. ..., quelque chose de JR ou du beau Mason Capwell et, en Paméla, beaucoup de cette jeune femme interchangeable qui, tant dans "Dallas" que dans "Santa Barbara", tient le rôle de LA Victime masochiste qui aime et hait son bourreau. En ce sens, on peut dire que l'intrigue comme les personnages de "Pamela" sont sadiens avec cette différence que, si DAF, en osant toutes les transgressions, va jusqu'au bout de sa haine de la morale courante et de la religion, Richardson ne fait que suggérer au lecteur ce qui aurait pu être en égratignant au passage la noblesse et le clergé d'Angleterre.
Dans "Clarisse Harlowe", il ira plus loin mais au lieu d'en tirer gloire comme Sade, il noiera le tout dans un océan de lamentations sur le sort de sa nouvelle héroïne.
Quoi qu'il en soit, après la lecture de "Pamela", le doute n'est plus permis : Richardson et Sade sont bien de la même famille. ;o)
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Paméla est une jeune fille de milieu modeste (mais nous n'apprendrons jamais vraiment ce que font ses parents). Elle a été prise à son service par une dame riche, dont elle est la femme de chambre. Mais la patronne de Paméla décède, et le fils de la bonne dame n'a d'autres idées pour notre Paméla que de lui manifester des bontés d'un tout autre genre. Mais Paméla a reçu une éducation qui lui fait placer sa vertu plus haut que l'argent, et elle saura résister à toutes les tentations, braver tous les dangers et tous les risques pour la conserver intacte. le jeune gentilhomme ne pourra parvenir à ses fins criminelles, même s'il a réussi à faire enlever Paméla.

C'est évidemment terriblement daté, on a du mal à comprendre que ce texte a pu avoir un succès immense. Néanmoins cela reste très lisible, même si c'est un petit peu long. Les longues tirades morales sont finalement assez drôles. Et puis je ne m'attendais pas à quelques scènes presque un peu leste, et un côté sado-maso dans les relations amoureuses, parce que plus le jeune seigneur se montre odieux et plus finalement il plaît à Paméla, même si cette attirance ne fait que d'avantage renforcer sa résistance. Une curiosité pour ceux qui s'intéressent au XVIII siècle.
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"Pamela" ne peut être considérée que comme une curiosité: un livre publié en Angleterre en 1741, c'est-à-dire 10 ans après le Manon Lescaut de Prévost à la morale duquel Richardson prétend prendre le contrepied, et 6 ans avant Clarissa Harlowe, oeuvre épistolaire elle aussi - tout de même plus élaborée -. La description de la vertueuse et prudente Pamela, de sa compréhension des situations et des manoeuvres de son maître pervers (elle n'a que 15 ans au début du roman....), les lettres si délicates qu'elle adresse à ses parents: tout cela est précieux et excellent. Ce qui l'est moins, c'est la limite de la leçon de morale que veut donner l'auteur, mais il faut situer cela dans l'époque: comme dans Clarissa, l'homme est un agresseur sexuel sans retenue. Avec Clarissa, face aux résistances de la fille, il ira jusqu'au viol. Ici, malgré ses pièges, sa violence, et son hypocrisie, il devra se résoudre à changer de tactique. Jusqu'à s'adoucir et proposer un mariage légal..... L'aboutissement du roman n'est donc pas très plaisant: pour nous, la morale n'est pas sauve. Mais l'innocence et la vertu de Pamela le sont, selon les vues de l'époque, et c'est ce que Richardson prétend démontrer. Pour ceux qui n'auraient pas compris: Pamela n'est pas Manon Lescaut; ou bien: un romancier anglais a une morale bien différente de celle d'un romancier français. Cqfd. Nous n'étions qu'à la moitié du XVIII° siècle, le roman était un genre naissant. Ce qui suivra, en Angleterre, en France, et ailleurs, nous le connaissons aujourd'hui: une littérature multinationale merveilleuse et d'une richesse inouie, dont Manon Lescaut, Pamela et Clarissa n'étaient que des profils un peu brouillons; mais il fallait bien un commencement. Rendons-leur grâce , ainsi qu'à leur auteurs, pour cela!
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Un bien court message pour dire à quel point j'ai été déçue par ce roman. Et pourtant j'adore les romans épistolaires et les intrigues où l'héroïne est persécutée par un vilain monsieur. C'est le roman le plus long que je n'ai jamais lu, j'ai même eu besoin de plusieurs mois pour en venir à bout, alors que je suis une véritable gourmande qui dévore toutes sortes de littérature en général. Pamela est d'une naïveté qui s'approche dangereusement de la niaiserie et son maître anonyme est un personnage que j'ai trouvé absolument inintéressant. Et je n'ai même pas pu apprécier le style de l'auteur puisque je l'ai lu en version originale et que je ne suis pas bilingue (du moins pas encore lol). Je compte bien le relire et lui donner une seconde chance d'ici quelques années car je déteste finir sur une mauvaise impression.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— De grâce, Monsieur, plus de questions, car, me le demandassiez-vous un siècle, je ne vous le dirai pas.
— Oh ! ajouta-t-il, nous avons un remède pour cela. Je puis faire comme on fait dans les pays étrangers. Quand les criminels s'obstinent à nier, on leur donne la torture, jusqu'à ce qu'ils jasent.
— Eh ! Monsieur ! m'écriai-je, y a-t-il de la générosité et de la justice à ce que vous dites ? Je ne suis point coupable ; et je ne confesserai rien.
— Mon enfant ! me dit-il, vous ne seriez pas la millième innocente personne qu'on aurait mise à la torture. Mais, dites-moi seulement où sont vos papiers, et par là vous éviterez la question, comme les étrangers l'appellent.
— La torture n'est pas en usage en Angleterre, lui dis-je, et j'espère, Monsieur, que vous n'en amènerez pas la mode.
— C'est parler comme un livre, répliqua mon méchant maître ; mais je puis vous nommer une autre punition, qui vaut bien celle de la question. Quand un criminel ne veut pas parler, parmi nous autres Anglais, nous le mettons en presse, jusqu'à ce qu'il meure, ou qu'il se mette à parler. Ainsi, Paméla, c'est un supplice qui ne peut vous manquer, si vous ne parlez clairement.

SAMEDI à six heures du soir.
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Vous et mon cher père êtes sans doute surpris de n'avoir point eu de mes nouvelles depuis plusieurs semaines, mais une triste scène en a été la cause. Car à présent il n'est que trop clair que vos avertissements étaient bien fondés. Oh, ma chère mère, je suis malheureuse, véritablement malheureuse ! Ne vous effrayez pourtant pas, je suis vertueuse ! Dieu veuille par Sa grâce que je le sois toujours.
Oh ! cet ange, ce galant homme, ce doux bienfaiteur de votre pauvre Paméla, qui devait prendre soin de moi à la prière que lui fit sa mère, lorsqu'elle était sur son lit de mort, qui craignait si fort que je ne me laissasse séduire par le neveu de Milord Davers qu'il ne voulut point me laisser entrer au service de Milady ; ce gentilhomme (oui, il faut encore que je l'appelle ainsi, quoiqu'il ne mérite plus ce titre), ce gentilhomme s'est avili jusqu'à se donner des libertés avec sa pauvre servante ! Il s'est fait voir maintenant dans son caractère naturel, et rien ne me paraît plus noir et plus affreux.

Lettre X.
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Si donc tu nous aimes, si tu fais cas de la bénédiction de Dieu, si tu as quelque égard pour ton propre bonheur à venir, nous t'ordonnons l'un et l'autre d'être sur tes gardes ; et si tu t'aperçois qu'on entreprenne la moindre chose contre ta vertu, ne manque pas de quitter tout, et de nous venir trouver au plus tôt. Nous aimons mieux te voir couvertes de haillons, et aller même à ton enterrement, que si l'on pouvait dire qu'une fille qui nous appartient a préféré des avantages temporels à sa vertu. (…)

Tes inquiets , mais affectionnés père et mère,
JEAN et ELISABETH ANDREWS.
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J'ai lu que bien des hommes ont paru être confus de leurs mauvais desseins après avoir été repoussés, qui n'en auraient pas eu la moindre honte s'ils avaient réussi.
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Prends garde de ne pas enorgueillir de ce qu'on te dit que tu es jolie, car tu ne t'es pas faite toi- même; ainsi , tu ne peux mériter aucun hommage de ce côté-là. La probité et la vertu font seules la véritable beauté. Souviens-toi de cela, Pamela.
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