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Critique de Bubu-le-bourguignon


Mai 1809, La bataille d'Esling bat son plein. Mais elle n'est pas encore gagné pour Napoléon. L'ennemi est enragé et la destruction du pont reliant la rive de Vienne, capitale de l'Autriche-Hongrie, à celle d'Esling n'arrange pas le ravitaillement et l'apport de renforts.

Napoléon dépêche ses courriers aux quatre coins du champ de bataille avec les ordres. L'un d'eux, le colonel Lejeune, passe et repasse les différents fronts, pas seulement pour délivrer les ordres de l'Empereur, mais aussi pour remonter les informations.
Sans les officiers de liaison, Napoléon ne peut excercer ses talents de tacticien.

Après une première journée d'intense combats des deux côtés, on s'occupe des morts et les blessés. MAis pas de relâche, l'ennemi n'est pas encore à terre. Sans renforts et sans approvisionnements en munitions, la deuxième journée s'annonce difficile.
Napoléon parle de repli, mais il sait qu'il n'en est nulle question.

Une bataille peu connue de Napoléon, et pour cause. C'est la première "défaite" de l'Empereur. Des milliers de morts et un match nul entre les deux camps.

Comme toujours, une superbe fresque issue de l'oeuvre de Patrick Rambaud, sur une adaptation de Frédéric Richaud, sous un dessin de Yvan Gil qui est toujours aussi époustouflant.
Il est certain que le tome 3 concluera cette histoire qui tient en haleine. Il ne serait guère étonnant que la version BD de "La bataille" ne ramasse pas des prix.
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