C'est un conte qui commence comme un rêve éveillé d'un jeune garçon perdu dans les bois d'une forêt des Ardennes. Il va parcourir une bonne partie du monde suite à sa rencontre avec un cheval nommé caillou. Il va rencontrer de nombreux animaux qui parlent et qui lui enseignent des choses comme une sorte d'initiation.
Ce conte veut nous faire comprendre qu'il faut sauvegarder les richesses de l'humanité à travers la nature, la culture et une certaine forme de civilisation primitive. Cela résonne comme un message de prévenance.
Je n'ai pas été subjugué par tout cet onirisme malgré de beaux dessins assez contemplatifs.
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J'ai choisi ce livre rien que pour sa couverture : le traitement au pinceau, la représentation du cheval tout en vigueur, en énergie, en noir et blanc, brut et fin à la fois a suffit pour m'attirer. C'est un récit onirique, chargé de poésie et de mélancolie, à l'image des contes d'Afrique ou du Moyen-Orient. On part des Vosges pour traverser ces deux régions sur un cheval imaginaire. Un voyage initiatique fait de rencontres étranges, montrant la dureté de la vie, celle des bêtes sauvages, de la guerre civile, au Yémen, au Rwanda, le braconnage... J'ai trouvé tout cela très beau, très juste, mais les personnages restent trop fantomatiques et les sujets graves ne sont qu'effleurés. Il reste comme un voile, une sourdine sur cette histoire, je n'ai pas trop compris où l'auteur voulait nous emmener, l'allégorie n'est pas très claire, un peu trop “éthérée”, partant dans un peu tout les sens. Au moment où l'on croit pénétrer dans l'histoire, elle s'écarte à nouveau pour prendre une autre direction. J'ai plutôt survolé cette histoire, qui ne se laisse pas vraiment faire, dommage...
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L’autrice fait confiance à son coup de pinceau ; son choix de ne jamais excéder deux ou trois cases par planche témoigne de sa volonté d'accorder à son projet tout l'espace pictural dont il a besoin. Un magnifique bestiaire, mais une histoire qui se prend trop au sérieux.
Lire la critique sur le site : BDGest
Il faut recevoir les calomnies avec plus de calme que les cailloux.
Tu n'avances ni dans le passé, ni dans le futur, mais dans l'instant présent. Dans cet instant de vie, tu es immortel. Apprécie-le.