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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Richelle et Beuriot poursuivent leur cheminement dans la France occupée. Mahner est dans le sud et se désespère. Katarina est partie à Lyon. Elle veut prendre une part active et rentre dans la résistance.

Le titre du tome devrait être mis au pluriel... Les auteurs montrent en effet particulièrement bien comment les réseaux sont imbriqués les uns dans les autres et comment les haines et les ambitions des différents réseaux (et de leurs membres) gangrènent la résistance. Il y a des résistances. Les enjeux et les luttes de pouvoir entre la résistance et Londres sont également abordés. C'est un tome profondément humain, les auteurs faisant fort adéquatement ressortir les doutes et les désespoirs des résistants.

C'est un univers de mensonges et de faux-semblants dans lequel le lecteur doit plonger. Pas toujours évident. D'autant que les visages sont toujours le point faible du dessin. Les décors et les détails (voitures, coiffures, vêtements, etc.) sont par contre impeccables.

Tout tourne autour de Maxime, alias Jean Moulin, et des luttes entre réseaux. On comprend vite que dénoncer un réseau ou un membre d'un réseau, peut s'avérer fort utile afin de dégager de l'espace pour son propre réseau.

Les choses bougent aussi pour Mahner et son ami Franz, le front de l'Est est en péril et tous les soldats moins utiles en France sont susceptibles d'y être envoyés.

Un tome assez exigent. Beaucoup de noms, et de pseudonymes, à assimiler. Peu d'action. Mais un tome très bien documenté. Comme souvent. Une belle série.
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Dans ce 5e tome, nous suivons essentiellement Katarina qui intègre le milieu de la Résistance.
A nouveau, comme dans les tome précédent, les auteurs nous démontrent que la guerre n'est pas manichéenne. Qu'il n'y avait pas de tous gentils et peu de vrais méchants. Que les hommes, quelle que soit la couleur de l'uniforme qu'ils portent ou des couleurs sur leur drapeau, sont des humains avec des forces et des faiblesses, peu, pas ou beaucoup de courage et autant de principes.
Nous pénétrons ici le milieu de la Résistance qui avait son lot de traitres, de héros et quelques ordures.
L'histoire est toujours très intéressante et mérite vraiment d'être découverte. Je regrette toujours cependant le manque de linéarité dans la narration parfois un peu chaotique dans son déroulé.
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5ème tome de la série "Amours fragiles", un roman graphique en 10 volumes(6 publiés à ce jour) qui parcourt la seconde guerre mondiale depuis la montée du nazisme, à travers les yeux de Martin Mahner, un jeune allemand humaniste et réservé.

Printemps 1943 : Martin, toujours affecté en France à des tâches administratives, sent venir la débacle et redoute d'être envoyé sur le front russe.
En France, la résistance, dans laquelle Katarina s'est engagée, a du mal à s'organiser et surmonter les rivalités entre ses différents courants...
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Un album un peu complexe ( je l'ai lu deux fois) mais très intéressant et graphiquement soigné sur la Résistance. Les divisions entre la résistance intérieure et extérieure ( Londres), entre les mouvements intérieurs (communistes et autres), les rivalités, guerres d'ego, soupçons, délations, bassesses, sont abordés. Katarina est partie à Lyon et se trouve mêlée à des personnages réels : Nerval (Delestraint), Maxime (Jean Moulin) et Louis-André (Hardy). Les auteurs donnent leur version sur l'arrestation des deux premiers.
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En 1990, un gars bien plus à gauche que certains ne voudraient le croire -ben oui, il a du succès, il vend des disques, ce n'est donc forcément pas un vrai progressiste- chantait ceci : « On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres, caché derrière nos apparences. L'âme d'un brave, ou d'un complice ou d'un bourreau? Pour le pire ou le plus beau? Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau, s''il fallait plus que des mots? ». C'est, notamment, cette question qu'aborde la formidable série 'Amours fragiles', bande dessinée historique, certes, mais également délicat et sensible tableau psycho-sociologique d'une époque et surtout des acteurs qui la façonnent. Prédominent ici le cadre, les circonstances et l'approfondissement des personnages, là où d'autres oeuvres du même genre versent dans l'action à tout prix et se focalisent sur une violence parfois excessive. Suivre des parcours humains à priori insignifiants, et montrer -sans porter de jugement- comment le cours des événements influe sur les trajectoires individuelles, révèle les personnalités et, inversément, comment les décisions et les actions des citoyens ordinaires, aussi minimes paraissent-elles, entraînent d'autres citoyens à s'engager ou à se protéger à tout prix, voilà sans doute ce que, depuis son premier tome, la série de Beuriot et Richelle s'attache à démontrer. Des histoires dans L Histoire.
Intitulé 'Résistance', ce cinquième tome délaisse encore une fois le personnage central de la série, Martin Mahner, ce jeune allemand, rencontré pour la première fois en 1932, et qui nous fit, dans 'Le dernier printemps' (tome 1er) assister à la montée du nazisme avant de poursuivre ses études à Paris , où il retrouva Katarina, une jeune juive allemande dont il tomba amoureux ('Un été à Paris', tome 2) et d'être finalement incorporé dans la Wehrmacht. Depuis le troisième tome de la série ('Maria'), les auteurs s'attachent à pointer un aspect particulier du conflit en suivant le parcours d'amis ou de connaissances de Martin. Ainsi, dans 'Maria', nous avions suivi, au coeur de l'Allemagne nazie, les tentatives désespérées d'une poignée d'opposants à Hitler d'ouvrir les yeux de leurs compatriotes face aux exactions du pouvoir en place. le tome 4 quant à lui s'attachait à montrer comment, via un processus législatif d'une apparente légalité, le régime de Vichy avait véritablement servi la soupe à l'occupant allemand en lui permettant de réquisitionner des usines détenues par des juifs français. Nous y avions retrouvé le personnage de Katarina, qui donnait d'ailleurs son titre au volume et qui, grâce à ses relations avec Martin, avait réussi à éviter le pire à un membre de sa famille, trop confiant dans la détermination de l'état français à protéger ses ressortissants. Avec 'Résistance', c'est encore Katarina, devenue Catherine, que nous suivons. Désireuse de se rendre utile, elle quitte sa retraite trop dorée à son goût dans le midi de la France, pour rejoindre Lyon et apporter son aide aux mouvements de résistance qui s'y organisent. Au travers de ses tâches apparemment sans importance -secrétariat, relève des boîtes aux lettres clandestines- c'est au travail de fourmi qu'était réellement la résistance que nous assistons. Malgré elle, Catherine va se retrouver mêlée aux luttes fratricides entre les différents réseaux de résistance, aux bassesses et petites lâchetés que les luttes de pouvoir entraînent forcément. Trop occupés par ces conflits d'intérêts, certains de ses compagnons de lutte oublient qui est leur véritable ennemi et comment la plus petite de leurs erreurs peut entraîner de tragiques conséquences. Loin des coups d'éclats -évasions, sabotages- qu'ont pu nous montrer certaines oeuvres consacrées à la résistance, c'est bel et bien à ce qui se déroulait dans l'ombre que nous convient les auteurs. Au réalisme documenté du scénario de Richelle – dont l'intrigue est en partie inspirée de faits authentiques : l'arrestation de Jean Moulin à Lyon- répond celui, sans faille également, du dessin de Beuriot. Si certaines cases enneigées nous avaient marqués dans le précédent volume, d'autres, utilisant des paysages typiques et chaleureux du sud de la France, semblent y répondre ici, comme en contrepoint au drame qu'elles nous livrent pourtant. le soleil n'adoucit rien.
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Une résistance sous haute tension

C'est à l'occasion de la lecture de ce 5ème tome que j'ai décidé de ressortir des étagères les volumes précédents. En effet, si encore une fois, nous n'échappons pas au saut temporel auxquels Beuriot et Richelle nous ont habitués, l'histoire principale qui se déroule en 1942 est un peu confuse.
Elle évoque les arcanes de la Résistance et fait ressurgir des personnages que nous avions délaissés depuis un moment. de ce point de vue, la lecture en continuité permet de resituer l'ensemble et redonne de la cohérence à ce dernier opus.

Pour le reste, le scénario expose d'une manière assez transparente, le drame de Calluire avec ses Nerval/Moulin et André-Louis/Hardy. Les auteurs donnent leur version (qui est tout de même la plus répandue), faisant un choix d'historien. le dessin reste vif et lisible et les cadrages sont souvent remarquables.

On retrouve, sous les réserves que j'évoquais plus haut, le talent de nos 2 compères et on ne leur en voudra donc pas trop de rallonger la sauce (tout laisse penser que la série aurait du comporter 4 tomes). Après tout, la période est riche et son traitement, pas si fréquent. On peut regretter aussi que la relation Martin/Katarina qui aurait du structurer la série, passe ainsi au second plan.

En compensation, ce tome offre des moments "réjouissants". Une lecture attentive vous fera même découvrir un détail assez croustillant : André-Louis qui vient de changer d'identité possède également un agenda de personnalités vichystes ou collaboratrices notoires. Si vous vous y penchez, vous verrez apparaître un certain François Metterrondois habitant à Vichy...Ecrit tel quel, Google fait lui même la traduction...
Bon allez, encore un 6ème alors...
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J'ai moins aimé ce cinquième tome. Nous sommes à nouveau en 1943 en France et nous suivons Catherine qui s'engage dans la résistance. Nous y suivons la lutte avec l'ennemi mais aussi les luttes de pouvoir interne entre les différents groupes de résistants. Un tome intéressant mais moins prenant et avec des personnages moins attachants que le précédent.
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Printemps 1943. Martin, de retour en France, cherche Katarina. Un ami lui raconte les derniers événements… Ce dernier est un résistant, et Katarina aide son groupe.

Le titre est donc particulièrement bien choisi : il s'agit réellement d'une excursion dans la Résistance française, avec tout ce que cela comporte. Des risques, de gros risques, même, mais aussi des trahisons, des angoisses, des questionnements, de l'action, ainsi que quelques amitiés.

Le cheminement de Katarina est très intéressant à observer. Son engagement dans la Résistance est une preuve de son immense courage. Martin, bien qu'inquiet, la comprend parfaitement. Sa confiance montre toute l'étendue de son amour pour elle. Leur histoire n'est qu'une toile de fond, mais ô combien importante !

Ce cinquième tome est très sombre, vous vous en doutez probablement. Certains passages sont difficiles à lire et apportent de lourdes émotions. S'il s'agit d'une fiction, elle n'en semble pas moins réelle. Imaginer l'horreur vécue par tant de personnes il n'y finalement pas si longtemps me fait tourner la tête.

Mon engouement pour cette saga est donc intact. Je me rapproche de la fin… plus que deux tomes. J'ai hâte de savoir si Katarina et Martin vont pouvoir vivre leur histoire, mais je n'ai pas envie de quitter ces personnages. D'ailleurs, j'ai trouvé que les personnages se reconnaissaient un peu plus facilement dans Résistance.
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Dans ce tome 5, on plonge au coeur de la résistance, où se livrent des combats d'egos violents. Nous sommes en 1943. La grande cause de la résistance est elle plus forte que son pouvoir personnel ? Les vengeances et les retournements sont nombreux. Et les illusions des derniers naïfs s'effondrent.
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