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Critique de ThomasNouvelle


Dernièrement, dans mon article sur la rentrée littéraire, je vous ai présenté brièvement, le tome 4 des Guerriers de Dieu. Intitulé « le Tueur du Roi », cet album reste le fruit du duo Richelle-Wachs, et est toujours publié chez Glénat. Et jusque-là, tout va bien !

À la fin du quatrième tome, les auteurs nous ont laissé avec la mort du duc de Guise. La paix entre catholiques et protestants est plutôt fragile et au sommet de l'état, Catherine de Médicis manipule ses fils, Charles IX, Roi de France et Henri, duc d'Anjou et futur Henri III, pour arriver à ses fins, c'est-à-dire éradiquer le protestantisme et tuer l'amiral Gaspard de Coligny.

Depuis le début de la série, nous suivons la Grande Histoire par le biais de la petite. L'histoire des guerres de religion se suffit à elle-même mais il faut bien une part romancée qui nous sert de fil rouge. le lecteur doit arriver à s'identifier à ses héros. Ce quatrième tome nous amène vers la troisième guerre de religion. Les troupes royalistes affrontent celles du prince de Condé lors de la bataille de Jarnac, le 13 mars 1569. Ce dernier sera assassiné par le camp catholique.

Si ce tome survole les évènements, il fait la part belle à la machination et à la trahison, mais il n'oublie pas nos chers protagonistes qui sont Arnaud de Boissac et Denis Favre. Commençons par le premier ! On retrouve le chevalier Arnaud de Boissac vivant tranquillement avec femme et enfant. Il a laissé la guerre, la politique et la religion derrière lui. Pour le dernier point, selon lui, catholiques et protestants devraient être sur le même pied d'égalité. Cette vie si tranquille sera chamboulée suite à une ancienne promesse du chevalier faite au cardinal de Lorraine, lorsque son frère, le duc de Guise a été assassiné. Arnaud de Boissac doit espionner les activités l'amiral de Coligny.

Dans un second temps, on retrouve l'imprimeur Denis Favre qui est de retour des colonies dans le Nouveau monde. Encore une fois, celui-ci disparait rapidement, mais il n'oubliera pas de jouer l'intermédiaire nies. Ce dernier jouera l'intermédiaire entre Coligny et de Boissac. Concernant ce personnage, j'ai eu une bonne et une mauvaise surprise. La bonne, c'est le fait de voir le fils de Favre rejoindre les rangs du duc d'Anjou. La mauvaise, c'est que la lutte parricide en le fils et le père ne se fera pas dans cet album.

Venons au travail graphique. Si le coup de crayon se veut classique, il n'est pas sans rappeler les portraits des Grands de l'époque. le coup de crayon reste sophistiqué et les scènes d'action sont de bonne facture. le tout devrait encore monter en puissance car si on est logique, le cinquième et dernier tome de la série devrait s'achever avec le massacre de la Saint-Barthélemy. Il faut espérer que les scènes soient du même acabit.

En conclusion, on a l'un des meilleurs, si pas le meilleur album de la série. L'histoire est convaincante. Les actes trahisons pullulent. Les mauvais coups pleuvent. Si les auteurs ont pris le parti du clan protestant, la façon de nous décrire les délires de Catherine de Médicis est quelque chose de totalement affolant et on en oublie que ça s'est réellement passé. Comme j'ai dit dans le paragraphe précédent, j'espère que le tome 5 tournera autour de la Saint-Barthélemy, de voir la mort de l'amiral de Coligny, le rôle que jouera de Boissac et la lutte entre les Favre père et fils.
Lien : https://litteraturemaconniqu..
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