Dans la forêt

Après être complètement tombée sous le charme de Petit dans « Les Ogres-dieux », il me tardait de découvrir un autre titre de la collection Métamorphose éditée par Soleil. C'est maintenant chose faite avec « Dans la forêt » de Lionel Richerand.


Exploitant toujours l'univers du conte, on pénètre cette fois à Wisteria Grow, un domaine perdu au coeur d'une forêt à la nature luxuriante, peuplée d'étranges créatures. Anna et sa mère vivent cloîtrées dans le domaine, se protégeant de cette faune envahissante comme elles peuvent. Mais tout bascule le jour où arrive Mr Ombrage, le nouveau régisseur du domaine dont les intentions semblent peu louables… Anna, menée par une assemblée de grenouilles, se voit guidée hors de la maison en direction de la forêt pour une étrange cérémonie. Elle va alors découvrir le mystère qui entoure sa naissance…


Malgré un début prometteur, qui laissait planer le mystère autour du manoir et de ses habitants, je dois reconnaître que j'ai été plutôt déçue par l'histoire… Un sentiment de déjà vu et un scénario bâclé ternissent l'impression générale de lecture. Pourtant, l'ambiance est prenante et les dessins parfaitement en accord avec l'atmosphère générale. L'univers, qui n'est pas sans rappeler ceux de Tim Burton et de Miyazaki avait tout pour me plaire lui aussi !


Les créatures sont originales, inquiétantes et fascinantes à la fois, dommage donc que les personnages ne soient pas plus fouillés et développés… Cependant, j'ai trouvé l'idée d'un « guide de cryptozoologie » à la fin vraiment chouette ! Il permet de brosser le portrait de ces créatures pour le moins exotiques, tout un ajoutant une pointe d'humour bienvenue !

Ça m'a fait penser à ces poupées avec des têtes en porcelaine, à l'ancienne, on s'extasie sur leur beauté, personnellement, je les trouve totalement morbides et glauques. Lionel Richerand semble partager mon avis, avec son conte gothique il nous propose un conte noir, gothique à l'extrème, une histoire esthétisante, baroque, d'une préciosité assumée.
Dans une manoir cernée par une forêt magique, vit une femme et sa fille et leur personnel. Un jour, la fille s'enfuit dans la forêt, elle va faire des rencontres effrayantes et va découvrir un terrible secret de famille.
Le conte en lui-même est assez classique, c'est l'invention graphique qui en donne toute sa saveur. Les illustrations sont travaillées avec beaucoup de minutie, pleines de couleurs naturelles mais intenses. Des traits noueux, emberlificotés de façon végétale et viscérale accentuent l'aspect inquiétant du récit, les êtres magiques sont impressionnants, beaux et terrifiants, et certains sentiers de forêt semblent trouer la feuille. L'histoire se finit à la page 66, sur 120, il reste tout un catalogue, bestiaire merveilleux sur le reste du livre.
L'auteur laisse libre cours à son imagination, c'est un livre pour la beauté du geste, sans autres prétentions que d'inventer un conte avant tout graphique, se faire plaisir, flatter l'oeil, le regard. c'est juste une déambulation dans un univers original, poétique et gothique, enfantin et morbide.

Voilà une très très belle bande dessinée. L'édition est soignée, de qualité, l'ouvrage cartonné donne tout de suite envie de l'acquérir. Les illustrations sont superbes, avec un univers graphique attirant, très creusés.
Là où le bat blesse c'est plutôt au niveau du scénario. Si au départ le conte nous emporte sur les pas d'Anna, il m'a petit à petit perdu, tant je voyais approcher une fin trop rapide. Et c'est bien le cas. Même si le voyage est plaisant, l'arrivée m'a parue bien fade. J'aurai aimé connaître la suite, ou que le dénouement ne soit pas si facile.
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Oh, ce n'est pas souvent que ça m'arrive, mais j'ai eu de la difficulté à me rendre au bout de cette histoire... Pourtant, tout était vendeur : la collection Métamorphoses, le dessin de couverture, l'histoire de cette petite fille qui part à la quête de sa poupée dans une forêt bien particulière... Je me disais mince, une histoire à la Alice... mais non !!! J'ai pas vibré... les dessins ont fini par m'écorchés l'oeil, et j'ai trouvé l'histoire plutôt plate au final... Mon 2 étoiles va tout de même pour certaines planches que j'ai vraiment trouvé belles.

Tout peut se passer dans la forêt, c'est ce que nous ont appris bien des contes populaires. On entre dans ces pages accompagnés du nouveau régisseur du domaine de Wisteria grow, dont le nom, Monsieur Ombrage, ne présage rien de bon. La nuit venue, Anna, la petite fille de la maîtresse de maison, part à a recherche de sa poupée, enlevée par une bande de mystérieux crapauds rouges. Elle s'enfonce dans la forêt, où elle rencontrera la terrible Lilith, devra faire face à son destin et découvrira ses origines.
Je suis particulièrement déçue par cette lecture, pour plusieurs raisons. On nous annonce un conte fantastique qui est plutôt merveilleux ou fantasmagorique, mais pas fantastique. Rien d'original dans les péripéties, c'est du déjà vu au point que rien ne surprend vraiment. La fillette semble dénuée d'émotions (de toute façon, elle a toujours les yeux écarquillés comme sa poupée) , elle avance dans la forêt sans se poser trop de questions, elle cherche juste sa poupée, qu'elle retrouve en morceaux, s'étonne à peine de ce qu'elle découvre. Quid du régisseur sombre du début de l'histoire ? On le perd en route, il ne joue pas un rôle essentiel, on se demande même pourquoi il a ainsi ouvert le récit.
Côté graphisme, on peut apprécier le style du dessin et l'encrage, qui rendent la nature inquiétante et donnent leur caractère effrayant aux créatures de la forêt. le loup, bien sûr, fait son apparition, comme un clin d'oeil à la tradition du conte. J'ai trouvé originales certaines vignettes, en particulier celles de la transformation de la fillette en petite princesse, emmaillotée comme dans une chrysalide .
A la fin du conte, un guide "cryptozoologique" décrit plus précisément les bestioles croisées au fil de l'histoire. L'idée est intéressante, mais les annotations de ce bestiaire manquent d'originalité, dommage.
Pour résumer, si le dessin est plutôt sympa, l'ensemble manque un peu d'attrait, l'histoire n'est pas fouillée.

Dans la forêt, il peut s'en passer des choses même si elle n'est pas profonde et mystérieuse. C'est un conte qui fait appel à une imagerie très détaillée qui donne du style à l'ensemble. L'enchainement des cases est parfaitement réussi pour entrer par exemple dans ce monde imaginaire lorsqu'on pénètre dans la forêt.

Au niveau du scénario, c'est tout de même un peu léger. J'ai l'impression que le poids des images a plus d'impact que le reste. C'est une oeuvre assez visuelle avec un bestiaire certes assez intéressant. Pour le reste, je n'ai pas été plus en symbiose que cela. La fin de ce récit m'a un peu surpris même si elle se comprend.

Anna est une jeune fille très attachée à ses poupées qu'elle dispose un peu partout dans la maison et à l'extérieur, comme des chiens de garde. L'une d'elle disparaît, emportée dans la forêt par un animal inconnu. Anna part alors à sa recherche, dans la sombre, très sombre forêt qui va lui révéler bien des univers et des secrets…
Lionel Richerand nous propose un ouvrage richement illustré. le graphisme est très soigné, les couleurs bien choisies. En effet, comme elles sont peu lumineuses, elles accentuent le côté sombre de l'histoire. C'est pourtant cette dernière qui se révèle le point faible de l'album. Dans la forêt reste un conte trop simpliste, le scénario pêche par omission d'originalité, à mon sens.
Ainsi, bien que visuellement très réussi, « Dans la Forêt » reste, pour ma part, une petite déception.

A la question : une petite fille innocente et une simple poupées peuvent-elles devenir flippantes ? La réponse est oui ! A la question : un crapaud peut-il devenir un monstre ? La réponse est encore oui, surtout s'il est accompagné de milliers de ses congénères...
Anna vit dans un manoir au milieu de la forêt avec sa mère et quelques domestiques. Irrémédiablement attirée par la forêt, elle s'y enfonce une nuit à la recherche de sa poupée qui a été enlevée et martyrisée par des crapaud libidineux. Comme dans la plupart des contes, cette forêt cache des créatures monstrueuses, une sorcière et des phénomènes magiques terrifiants, et Anna devra faire face à différents types d'épreuves. Tout ça pour aboutir à la révélation d'un terrible secret de famille.
Comme l'ont dit d'autres commentateurs, le scénario est classique, par contre les graphismes sont effectivement très originaux. Personnellement je n'accroche pas du tout avec ce style gothique fantastique, c'est trop glauque pour moi !

On trouve dans les livres des Collections Métamorphoses toujours un peu la même ambiance très sombre, presque un peu malsaine par certains moments et surtout cette ambiance gothique partout et ces dessins qui, même très particuliers, sont toujours très beaux.
Après avoir lu et adoré les Aventures de Billy Brouillard, je suis tombée par hasard sur ce livre et j'en ressort un peu moins enthousiaste. Autant le graphisme est toujours aussi joli et impressionnant, autant le scénario l'est un peu moins, surtout au niveau de la fin. le manuel de cryptozoologie à la fin du volume est par contre, intéressant et assez fascinant.
Je ressors donc de ma lecture un peu déçue, mais toujours aussi admirative de la qualité graphique des contes macabres des Éditions Soleil !

Je pense que je suis complètement passée à coté de ce titre. Je n'ai pas réellement accroché à l'histoire, que j'ai trouvé très brouillon.
Si le style de dessin est original et parfait pour un style horrifique, ce n'est pas un type de traits qui me plait... Associé à cette histoire à laquelle je n'ai pas accrochée, cela donne un ouvrage que j'ai refermé en me disant "celui-ci, je ne voit même pas comment le conseiller et à quel public...". Ca arrive !
J'ai par contre bien aimé trouver un bestiaire complet et détaillé à la fin de l'ouvrage.

Bref, une BD qui n'a pas fonctionné avec moi ! ^^"