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Bref mais intense. Poétique mais réaliste.

Véritable immersion dans la tête d'un papa et d'une maman et encore plus profondément dans celle de leur enfant autiste.

J'ai apprécié la justesse des très autistiques du protagoniste mais aussi la tendresse et la légèreté qui rythment ce roman.

C'est une belle leçon de vie.

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Un récit vite lu, bien écrit qui met en scène, avec tendresse et humour, un autiste, sans éviter les interrogations des proches ni les questions gênantes sur la différence et, surtout, sans éviter les moments poignants.
Une réflexion bienvenue sur la place de ces personnes dans la société et surtout sur la place que nous leur laissons...
A lire de tout urgence par tout un chacun !
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Autisme... Syndrome d'Asperger... des mots qui font frissonner tant l'on ignore ce qu'ils cachent réellement pour ceux qui en sont atteints comme pour leurs familles. Intellectuellement, on croit savoir, on a presque des certitudes, on croit pouvoir imaginer, on pense pouvoir faire preuve d'empathie, on est même capable d'en décrire quelques symptômes. Et puis on lit "J'ai tué papa" et on prend brutalement conscience que toutes les images que l'on se fabriquait confortablement étaient bien loin de la réalité.
C'est pourtant grâce à une fiction que Mélanie Richoz parvient à nous faire ressentir les silences et les cris, les tremblements et les agressions, l'amour et la peur d'Antoine et de ses parents, Jacques et Clémence. En leur confiant la narration, elle nous fait pénétrer dans l'intimité de leur esprit, nous fait ressentir les basculements brutaux entre absences et présences, toutes deux extrêmes. Antoine au corps de planète lointaine, flottant dans des pensées qu'il tente d'ordonner et de faire coller à des codes qu'il ne peut concevoir, Jacques, enclos dans un corps dont nulle parole ne peut plus jaillir et Clémence, enfermée dans son refus de laisser mourir son mari et dans sa terreur d'avoir à affronter l'avenir sans lui. Les trois voix alternent, se racontent et leur succession magistralement construite les fait se répondre, s'opposer, se compléter, tissant une harmonie miraculeuse. Miraculeuse, oui, car l'impossibilité de communiquer par des paroles se trouve en quelque sorte compensée, dépassée, par les sentiments et émotions partagés. Et c'est Antoine, petit prince de sa planète isolée, qui parvient à trouver les mots libérateurs, ceux qui ouvrent les grilles des corps pour laisser jaillir tristesse et espoir.
Mélanie Richoz ne joue pas sur les effets d'un pathos qui serait facile sur un tel thème. Juste avec des mots, mais avec des mots justes et beaux, elle nous enrichit de la différence et nous raconte différentes formes d'isolement. Sans tapage, ni vernis. Simplement. Et c'est bouleversant.
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Quel texte ! Un récit à trois voix : celle d'Antoine, jeune garçon autiste qui tente d'expliquer le monde autour de lui ; la voix de sa mère, bouleversante ; la voix de son père, toujours présent pour le réconforter quand Antoine panique.

A eux trois, ils forment une famille unie et aimante. Jusqu'au jour du drame.

Nous suivons donc ces trois personnages, leurs pensées et l'évolution d'Antoine.

Un récit court mais qui m'a bouleversé. J'ai fini les dernières pages avec des poissons d'eau dans les yeux.

L'image que je retiendrai :

Celle de la passion d'Antoine pour la couleur verte au point que sa mère colore tout ses plats en vert.
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Emue, bouleversée, touchée, secouée… je suis complètement troublée et attendrie par la lecture du roman de Mélanie RICHOZ, "J'ai tué papa".
Il ne lui aura pas fallu plus de 110 pages d'une écriture légère, simple, aérée pour nous faire visiter le monde d'Antoine, un petit garçon "pas comme les autres" comme on dit discrètement. Il vit avec son père Jacques et sa maman Clémence jusqu'au jour où Jacques se retrouve à l'hôpital.
Ce roman à trois voix raconte le quotidien de la famille au rythme des crises d'Antoine qu'il gère à sa façon, entouré de ses parents attentifs et bienveillants, un quotidien parfois lourd à porter mais empli d'un amour infini. Sans avoir eu à côtoyer ce type de pathologie, je me suis retrouvée complètement immergée dans la tête d'Antoine et dans le coeur de ses parents tant les scènes décrites le sont avec réalisme, intensité et précision.
Pourtant rien de larmoyant. Bien au contraire c'est un récit drôle et joyeux que nous narre Mélanie Richoz, pleine d'empathie à l'égard de ce petit bonhomme attachant, intelligent, émouvant.
Les mots se bousculent et me manquent à la fois pour décrire le bonheur que j'ai eu à découvrir ce livre que j'oserai qualifier de bijou. Je ne sais toujours pas qui me l'a adressé mais je le, la, les remercie infiniment ainsi que la maison d'édition Slatkine & compagnie pour ce magnifique cadeau.
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L'hospitalisation du père, vu par son enfant autiste.

Un tout petit livre débordant d'émotions. Touchant au plus proche des sentiments.
Lien : http://noid.ch/jai-tue-papa/
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Antoine est un petit garçon différent. Il est obsédé par le chiffre trois et aime les dinosaures. Il se prend pour un diplodocus et n'avale que ce qui est vert. Sa mère lui colore donc ses pâtes, son riz et son pain de cette couleur. Trois c'est aussi le nombre de membres de sa famille, lui, sa mère et son père… qui est hospitalisé et va mourir. Petit roman à trois voix avec surtout celle de cet enfant autiste et attachant. Très jolie lecture, très touchante.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai trouvé très touchante, voir la vie à travers les yeux d'Antoine nous permet de mieux comprendre l'autisme et le comportement qui en est lié. Mais l'auteur ne fait pas que ça elle met en avant également la dureté de la vie scolaire pour un enfant autiste avec ses rejets et ses moqueries.

Puis par parcimonie en nous faisant part de leur souvenir, l'auteur nous confronte aux parents et à leurs réactions face à cette maladie qu'ils ont eux aussi appris à comprendre.

Et même si il n'est pas toujours facile de comprendre les réactions des uns et des autres surement car nous ne somme pas de leur situation j'ai trouvé que l'histoire été pas du tout mélodrame, l'auteur ne cherche pas à ce que nous ayons de la pitié pour ce jeune garçon mais plutôt nous faire comprendre cette maladie afin de changer les préjugés.

Je regrette néanmoins le manque de profondeurs, en effet l'auteur nous dévoile les grandes lignes de la maladie sans rentrer totalement dans le sujet, de plus j'aurai aimé avoir un peu plus le ressentie des parents , mais en 108 pages c'est compliqué, 50 pages de plus et ça aurai été parfait .
Lien : https://lalectricedyslexique..
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Ce roman de Mélanie Richoz est un très beau texte, écrit de manière poétique et pudique. le lecteur vit l'autisme d'Antoine de l'intérieur, intégrant ainsi une bulle ouateuse assez proche de l'image de couverture. On comprend alors très bien combien la communication est difficile entre ceux qui naviguent hors de cette bulle et celui qui y vit tout désorienté par leurs agissements, à l'intérieur. le lecteur vit aussi l'autisme d'Antoine de l'extérieur, via le regard aimant de ses deux parents. Ce texte a été édité en 2015 en Suisse. Il a reçu un très bel accueil. Je suis peut-être restée personnellement un peu en dehors, mise à distance par le ton enfantin et la brièveté du texte, mais voici un roman indubitablement touchant et à découvrir !!
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Ce roman à plusieurs voix est un petit bijou. On se laisse emporter de la première à la dernière page et j'ai personnellement eu un petit pincement au coeur quand il a fallu quitter Antoine dont on suit les pensées.
Antoine est un petit garçon autiste qui aime les dinosaures et le roulement du tambour du lave-linge (oui oui sur la couverture ce n'est pas un sachet de thé comme je l'ai cru au début). Il ne comprend pas le monde qui l'entoure, n'aime pas être touché et ne comprend pas le second degré et la plaisanterie en générale. Il peine à se faire des amis. Mais à sa façon, il exprime ce qu'il ressent et ce qui se passe autour de lui, sa vision de la vie et sa compréhension.
On suit aussi les pensées de sa maman et de son papa et le regard bienveillant qu'ils portent sur lui.
Les mots me manquent mais j'ai trouvé ce roman touchant et je regrette presque la brièveté du récit. Par contre, j'ai retrouvé avec plaisir la manière d'écrire de l'auteure avec des phrases courtes, rythmées, des retours à la ligne au milieu d'une phrase pour accentuer le texte et lui donner un rythme. C'est de la poésie, de la musique, malgré un sujet pas facile à traiter. Vivement le prochain !
Lien : http://m-selle-lit.blogspot...
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