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EAN : 9782811215699
456 pages
Milady (22/04/2016)
3.47/5   19 notes
Résumé :
1924. George Mallory part dans l'Himalaya avec un seul but : conquérir l'Everest. Il laisse derrière lui sa femme, Ruth, et leurs enfants dans une Angleterre ravagée par la guerre. Quand on lui demande pourquoi il entreprend cette ascension au péril de sa vie, il répond simplement : « Parce qu'il est là-haut. »
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Ce livre n'est ni un documentaire, ni une fiction, mais un exercice bien délicat : un roman construit à partir d'une histoire vraie. Et quelle histoire ! Un mythe de l'alpinisme : la disparition sur l'Everest de George Mallory.
Tanis Rideout a découvert l'existence de l'alpiniste britannique en regardant des documentaires sur l'alpinisme qui passaient dans le magasin de sport où elle travaillait. Elle a tellement été fascinée par le personnage qu'elle a rapidement décidé d'écrire un roman.
La tâche n'était pas simple et le résultat est fantastique. Et Dieu sait si je suis difficile ! Ayant lu de nombreux livres d'alpinisme, ayant regardé un nombre incalculable de documentaires sur le sujet, je suis un public exigeant. Les exagérations, les clichés et les invraisemblances me sautent tout de suite aux yeux et je suis vite agacée.
Tanis Rideout a tout d'abord fait un remarquable travail documentaire et son livre reprend le plus possible de faits authentiques. Pour le reste, elle a comblé les trous de l'histoire d'une façon très vraisemblable.
Le résultat est un roman à l'atmosphère tellement bien rendue, dans lequel les pensées des différentes personnes sont tellement crédibles, que j'ai plongé comme s'il s'agissait d'un documentaire. Je me suis surprise pendant la lecture à attendre la fin comme si je ne la connaissais pas, comme si j'espérais un "happy end"...
Réussir à faire naître du suspense là où il n'y en n'a pas est tout de même un sacré tour de force. Mais ce n'est pas le seul mérite du roman, loin de là.
Tanis Rideout a eu l'excellente idée d'alterner deux histoires : celle de George et celle de sa femme Ruth, restée à la maison avec leurs trois enfants. Le temps s'écoule pour l'un et pour l'autre, mais pas de la même façon. Celui qui est au loin est pris dans le tourbillon de l'action, le temps se mesure à l'aune des jours qu'il lui reste avant l'arrivée de la mousson pour réussir à conquérir le sommet. Pour celle qui attend, le temps ne passe jamais assez vite ; elle voudrait que le jour du retour de son mari soit déjà là. Cette différence de rythme entre les deux histoires donne beaucoup de force au récit.
L'obsession de George Mallory pour l'Everest est très bien rendue. "Il lui fallait ce sommet. Après tous ces déboires, il en avait toujours autant le désir. Un désir qui se faufilait sous sa peau, le consumait."
Mallory était en effet prêt à tout perdre, y compris sa propre vie, à prendre tous les risques. Cette idée fixe ne le quittait pas et quand on lui demandait pourquoi il tenait tant à grimper au sommet de l'Everest, il répondait simplement "Because it is there." (Parce qu'il est là.) : sans doute les mots les plus célèbres de l'histoire de l'alpinisme. Ce jusqu'au-boutisme devait être terrible à vivre pour son entourage, en particulier pour sa femme. Dans le roman, Ruth apparaît sans arrêt partagée entre son admiration pour George, sa peur de le perdre, sa volonté de le retenir mais en même temps de le laisser vivre sa passion.
Enfin, je voudrais dire un mot sur la façon dont Tanis Rideout a écrit les scènes d'alpinisme. Elle ne s'est pas contentée de décrire, mais elle réussit à faire ressentir au lecteur les émotions et les sensations. Dans une interview publiée dans un journal canadien, elle a expliqué : "Il a fallu beaucoup de travail pour ne pas répéter que George avait froid et plutôt créer la sensation du froid chez le lecteur." C'était son but, et elle l'a parfaitement atteint : le lecteur ne se contente pas de lire l'histoire, il la vit, intellectuellement et physiquement.
Si vous voulez plonger dans l'aventure et lire un très bon récit, bien écrit, bien construit et riche de multiples thèmes, n'hésitez pas !
Un grand merci à Babelio et aux éditions Bragelonne - Milady pour ce merveilleux livre.

La disparition de Mallory fascinera certainement encore longtemps. Sans doute, tant qu'elle n'aura pas été résolue, si tant est qu'elle le soit un jour. La découverte du corps de l'alpiniste en 1999 a permis de répondre à quelques questions, mais en a soulevé d'autres. Et la grande question demeure : George Mallory et Andrew (Sandy) Irvine ont-ils ou non atteint le sommet ? Ont-ils été les premiers en haut de l'Everest ? La découverte de leurs appareils photos, que plusieurs expéditions ont jusqu'à ce jour cherchés en vain, permettrait peut-être de le savoir.
Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille les titres suivants :
"Au sommet de l'Everest" d'Edmund Hillary, extraordinaire récit plein d'humanité du vainqueur de l'Everest.
"Mallory & Irvine. À la recherche des fantômes de l'Everest" de Conrad Anker, qui retrace la découverte du corps de Mallory.
Et enfin, le remarquable manga en cinq volumes "Le sommet des Dieux", magnifique hommage à l'alpinisme.
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Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour poursuivre un rêve ? Seriez-vous prêt à tout abandonner ?
Mais est-ce vraiment un rêve s'il implique de tout perdre ? N'est-ce pas plutôt une mortelle obsession ?

Dans le roman de Tanis Rideout, il est question de cela, d'un rêve qui envahit tout l'espace mental d'un homme. Cet homme a existé. C'est George Mallory, un alpiniste britannique qui avait un rêve, celui de conquérir le territoire encore vierge de l'Himalaya, cet espace « que personne n'a encore cartographié ».
Le titre même de l'édition poche du roman chez Milady (« L'homme qui voulait toucher le ciel ») laisse percevoir le drame, l'impossibilité de la tâche. On ne peut s'approprier ainsi le ciel sans y laisser une partie de soi. le roman raconte l'ultime expédition de George Mallory, sa dernière tentative pour être le premier homme à gravir le sommet de l'Everest.

George Mallory avait une femme et des enfants. Partir pour de longues expéditions pour cartographier l'Everest implique naturellement de s'absenter de longs mois, de transformer chaque « au revoir » en possibles adieux. Ses enfants ont ainsi du mal à se souvenir de lui. Sa femme, qui le soutenait de longues années durant ne souhaite plus qu'il parte, qu'il s'absente aussi longtemps pour de si dangereuses expéditions où il risque sa vie à chaque souffle. Ses enfants ont besoin d'un père, elle a besoin d'un mari, d'un homme à ses côtés. George avait promis qu'il ne tenterait plus le diable. Mais l'idée trottait tout de même dans sa tête. Un comité fait appel à lui, à ses connaissances. Une expédition se prépare. Il a dit oui sans consulter sa femme. Il a ce rêve, cette obsession. Ni femme, ni enfants ne peuvent rivaliser avec cela. Il y pense soir et matin, nuit et jour. Il pourrait être le premier homme à toucher le ciel, fouler un sol que jamais aucun humain n'a foulé avant lui. Il devient vieux, c'est sa dernière chance avant que d'autres ne tentent la leur.
Une partie du roman raconte cette nouvelle expédition, ses préparatifs, l'escalade, les tensions entre les hommes, les motivations de chacun, les faiblesses des corps, le froid qui les rongent, le sommet qui se rapproche mais qui semble toujours plus inaccessible.

L'auteur propose également un autre point de vue, celui de la femme restée à la maison, sa longue attente, ses pensées amères envers son mari absent, sa vie quotidienne. C'est un récit raconté cette fois-ci à la première personne. Il permet de se rendre compte de ce que cela fait d'être la femme d'un homme qui a une telle obsession. Qui est-t-elle dans son grand schéma ? Quelle place a-t-elle dans cette relation ?

On dit souvent que l'on part pour mieux revenir. On quitte un pays, une région, une ville pour mieux penser à elle, pour mieux la retrouver à son retour. Peut-être est-ce vrai aussi des femmes que l'on quitte. de la vallée jusqu'aux plus hauts sommets de son expédition, George ne cesse de penser à sa femme. Pourtant, jamais il ne regrette d'être parti. Il est parti c'est tout. Ce n'est pas une question de destin même si lui espère bien graver le sien, inscrire son nom dans l'histoire. L'expédition se passe de plus en plus mal mais lui n'abandonne jamais. Des gens meurent autour de lui, les accidents s'accumulent. Mais s'il s'arrête, s'il rebrousse chemin avant d'atteindre le sommet, a quoi tout cela aurait-il donc servi ?

Elle, de son côté, ne cesse de le juger, de lui reprocher d'être parti mais elle n'y peut rien. On ne peut rien faire contre de tels rêves. La vie quotidienne semble à côté bien dérisoire.

Il y a d'autres choses dans ce roman comme il y a de nombreuses façons de juger de ces obsessions qui vous rongent, de juger cet homme. Pourriez-vous partir, tout quitter pour tenter de réaliser votre rêve ? Et si c'était celui d'un de vos proches, comment réagiriez-vous ? Seriez-vous prêt à tout accepter ? de toute façon, auriez-vous le choix ?
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Je ne sais pas trop si George Mallory approuverait ce texte...
Au début, je me suis dit : ah tiens, j'avais pas encore vu ça, l'Everest en version cucul la praline...Cinquante nuances de grey sur le toit du monde ...Desperate Housewife cherche George sur le grand méchant glacier...Ciel ! Mon épouse ! Dire que je l'ai laissée en Angleterre ! Que faire ? Elle est tellement beelllle et sexyyyyyy et je l'ai laissée en Angleterre, moi, George Mallory, mon épouse sexy toute seule à la maison avec les enfants...Ah ! Comme j'y pense en escaladant sans oxygène !! Elle m'offre du thé ! C'est tellement hot que j'en suis tout réchauffé ! Ruth ! J'imagine que tu enlèves ta robe et tout d'un coup je me demande ce que je fais là, à 8543 mètres d'altitude, alors que je pourrais être avec toi, surtout sans ta robe, roulant sur le tapis de notre maison d'Oxford, devant la cheminée, pendant que les babies dorment ! Suis-je fou d'escalader le ressaut Hilary...Euh non pas encore Hilary...Le deuxième ressaut...La pyramide sommitale...Avec ce jeune homme très beau, très blond, Sandy, un nom de meuf, tiens, qui pense à Marjory, la femme du frère de son meilleur ami (je crois) sans robe elle aussi dans une chambre d'hôtel...Sandy a des coups de soleil et il pèle...Et il pèle, aussi, de plus en plus...
Pendant ce temps, Ruth pense à son très beau et très hot mari, George, que fait-il ? (Il escalade l'Everest...), Où est-il ? ( A environ 7896 mètres, sous une tente, en train de se les geler...) Pense-t-il à elle ? (D'après le texte, perpétuellement, surtout sans la robe...) Va-t-il réussir ? (On ne le sait toujours pas, pauvrette !) Pourquoi fait-il ça ? (Alors ça, justement, c'est toute la question à laquelle le texte ne répond certainement pas) M'aime-t-il autant que je l'aiaiaiaiaimeeuuuhhhhh ? (Ahhhhhhhhhh pauvres Ruth et George réels, qu'alliez-vous faire dans cette galère nunuche !!!)
Bref, quand on voit les photos de nu faites par Duncan Grant (beau-frère de Virginia Woolf, enfin presque...)de George Mallory, on se dit que le gaillard n'est pas vraiment à sa place dans cette mélasse mièvre...L'ambiguïté, la folie, la force, l'obsession, traversent ses yeux clairs étonnamment vivants sur tous les clichés...Quant à Ruth, pitié, je ne la connaît pas, hein, mais ...Mariée à un tel homme...Pouvait-elle être aussi cucul ???? J'ai des doutes, de gros doutes. Leur attachement est avéré par des lettres,mais ce n'est pas avec ce texte que vous approcherez d'un centimètre du mystère de cet alpiniste d'exception. Quant à Sandy Irvine, il est réduit à une simple utilité. Bouh !
La fin cependant, l'assaut et le dernier assaut, acquiert un certain souffle, si j'ose dire, qui laisse imaginer ce que l'auteure aurait pu faire si elle s'était décrassée de tous ses clichés.
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Inspirée par des faits réels, cette histoire m'a captivée car, malgré le sujet dramatique, elle dégage de l'émotion, de la sensibilité et ces 2 sentiments sont réellement palpables !
Je pense que c'est dû à la structure même du récit partagé en deux parties.
L'une consacrée à George Mallory et racontée par un narrateur extérieur et l'autre, consacrée à Ruth, son épouse, racontée à la 1ère personne.
Bien entendu, l'auteure se consacre à la description de l'expédition sur l'Everest. Beaucoup de détails techniques, médicaux, scientifiques, goégraphiques...mais elle nous fait part des réflexions des protagonistes et pas seulement celles de George. Et j'ai fait leur connaissance grâce à l'évocation de souvenirs, de confidences, par des hallucinations. Leur volonté de réussir est admirable et, malgré l'issue fatale, l'auteure a réussi à me faire espérer !
Le récit de Ruth est très intimiste, nostalgique souvent. La solitude lui pèse et e départ de son mari a été difficile à vivre.
La notion de temps est bien évoquée, le temps qui s'écoule trop vite pour certains, qui ne passe pas pour d'autres, le temps de l'attente, de l'incertitude.
Un roman qui se prolonge après la lecture car , le livre terminé, je me suis empressée de me documenter sur cette expédition .
Il nous interpelle sur le sens du devoir, de l'honneur, sur les buts à atteindre. C'est aussi une très belle histoire d'amour !
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Le récit de l'ascension de l'Everest en 1924 par Georges Mallory et ses comparses est vraiment très réaliste et prenant. Avec des moyens rudimentaires et à peine croyables, ils ont affronté le froid, le vent et le manque d'oxygène. le mal des montagnes et ce que l'on ressent en très haute altitude est vraiment bien rendu.
En alternance avec le déroulement de l'expédition, Tanis Rideout laisse parler Ruth, la femme de Mallory, restée en Angleterre avec ses trois enfants. Très amoureuse, elle est déchirée entre laisser son mari vivre sa passion et l'angoisse que celle-ci le perde. Sa vie, ancrée dans le quotidien, n'est en fait qu'une longue attente des lettres irrégulières et incertaines de son mari.
J'ai bien aimé cette alternance entre le point de vue Ruth et celui de Georges. Ils permettent de mettre de la chaleur (au propre comme au figuré) dans la description de l'alpiniste et de son aventure.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Je referme le livre sans marquer la page. De toute façon, peu importe. Il manque la dernière.
Chaque fois que George est parti, il a arraché la dernière page du livre que j'étais en train de lire. Il l'a fait depuis notre première séparation, le jour où il m'a laissées à Venise pour aller faire de l'escalade avec Will.
"Qu'est-ce que tu lis ?" m'a-t-il demandé en se penchant sur le dossier du canapé. Il sentait le savon.
"Henry James. Les Papiers d'Aspern.
− C'est bien ?
− Tu ne connais pas ?"
J'étais étonnée.
Voyant qu'il secouait la tête, je lui ai tendu le livre pour qu'il y jette un œil. "Je te le prêterai une fois que je l'aurai fini." Il est allé directement à la dernière page.
"Non, ai-je crié. Arrête, tu vas tout gâcher !"
Je voulais parler de la fin du roman. Mais il a plié la page en deux et l'a consciencieusement arrachée. Je l'ai regardé faire sans broncher.
"Je la garde, a-t-il dit en la mettant dans sa poche. Comme ça, tu ne connaîtras pas la fin à moins que tu n'acceptes de me revoir. Je la garderai sur moi, et tu la récupéreras la prochaine fois qu'on se verra.
− C'est ridicule...
− Peut-être. Mais c'est comme ça."
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Comme cette fois où il avait voulu monter sur la clôture en fils de fer barbelés près de l'école. Pour rattraper Dick. Les fils de fer s'étaient déroulés, et, quand il avait posé la main dessus, une tige de fer lui avait transpercé la paume, tout près de l'index. Il était resté là, le bout de ses chaussures accroché au grillage, la main en l'air, à regarder le sang couler. Il n'avait pas paniqué, avait seulement ressenti une légère vibration dans les oreilles et dans le ventre. Son cœur s'était ralenti, et il était resté calme. La seule chose qu'il avait à faire était de trouver comment se libérer de la clôture. S'il ajoutait le moindre poids, sa main se déchirerait. Le seul moyen était de remonter sa main, lentement, sur la tige de fer. Il avait levé le bras et était tombé en arrière au pied de la clôture, puis il avait retiré son pull, dont il avait noué les manches en serrant très fort son poignet dégoulinant de sang. Et il était rentré chez lui. En le voyant, sa mère était devenue livide.
"Je reconnais là mon garçon ! avait dit son père. Une tête calme vaut mieux qu'un vieux pull."
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"Un jour un porteur..."
ll grimaça de douleur.
"C'était en 1922. Non, en 1921. Il a perdu ses deux mains. Elles ont gelé. On a beau l'entendre raconter, je ne croyais pas qu'un corps humain pouvait geler pour de bon. Il avait mal fermé la porte de la tente. Au matin, ses mains n'étaient plus que deux morceaux de chair blanche. [...]
Et ensuite, les mains du coolie ont fondu. Je ne sais pas ce qui était le pire, qu'elles gèlent ou qu'elles dégèlent..."
Les deux étaient le rappel sinistre que le corps n'est rien d'autre que de la viande, facile à éclater et à briser, à congeler et à décongeler. Le pire c'était ça : savoir qu'un corps humain pouvait être détruit de mille façons.
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Pourquoi. C'était ce que tout le monde voulait savoir. Du moins ceux qui n'étaient jamais allés en montagne. Il n'avait jamais été capable de l'expliquer correctement. Qu'y avait-il à expliquer ? L'esthétique de l'alpinisme, l'attirance et le leurre de ce qui se trouve au-delà de cet horizon si proche ! Le pur plaisir de contourner une voie, une paroi... de sentir son corps faire exactement ce qu'il avait à faire à la seconde pile où il le fallait. Mais il y avait aussi autre chose. Le sentiment de suprématie qu'il éprouvait quand il se tenait sur un sommet. Un ascendant.
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C'était en 1922, il venait de rentrer de sa deuxième expédition. Moins d'un an après la première. Comment s'en arrangeait Ruth ? Ces dernières années, il avait passé plus de temps avec l'Everest - à y aller et à en revenir, à préparer l'expédition et à y penser - qu'avec sa femme. Quel genre de mari cela faisait-il de lui ?
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