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EAN : 9782743648299
432 pages
Payot et Rivages (28/08/2019)
3.07/5   149 notes
Résumé :
Vendu dans 20 pays en à peine deux semaines, LES ALTRUISTES combine le génie d'un Franzen pour les portraits de famille et l'esprit satirique des premiers livres de Philip Roth. Mais si Ridker se place dans les pas de ses pères littéraires (on pense aussi à Updike, Salinger et d'autres...), il le fait avec un sens de l'humour et du rythme totalement inédits. Les irrésistibles membres de la famille Alter deviennent les antihéros d'une époque tiraillée entre deux aspi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Altruisme : nm. Propension à aimer et aider son prochain.
Ne demandez pas à Arthur Alter ce qu'il pense des gens qui font le bien par gentillesse, générosité. Arthur n'aime qu'une chose, lui-même. Parfois il lui arrive d'être aimable ou gentil, ses moments de générosités cachent une intention ou un acte pas toujours louable.
Francine sa femme à tout sacrifié pour le bien être de son mari,une carrière prometteuse de psychologue à Boston pour Saint Louis dans le middle west et son cabinet de conseiller conjugal.
Pour Ethan le fils aîné considéré par son père comme une plante verte, ce qu'il veut Ethan c'est juste un peu d'amour et de reconnaissance mais Arthur est au dessus de tout cela.
Maggie la petite dernière, une mère Thérèsa qui se cherche a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Un drame va frapper la famille Alter et la mécanique bien huilée que croyait Arthur va se gripper.
« Les altruistes «  de Andrew Ridker est un roman caustique comme je les aime, un récit à la Jonathan Franzen ou Philip Roth comme j'ai pu lire dans la 4ème de couverture.
Merci à la maison d'édition Payot & rivages et babelio dans le cadre de son opération masse critique pour ce régal littéraire.
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Pas de surprise : on est d'emblée dans une histoire familiale américaine, dans le milieu universitaire, avec ce qu'il faut de dysfonctionnement de couple, d'obstacles dans la carrière professionnelle, et de malentendus récurrents.
Qu'est-ce qui peut faire l'originalité de ce roman, et distinguer l'histoire de la famille Alter de toutes celles qu'on l'on a pu parcourir ces dernières décennies? Les personnages et surtout le pivot de l'affaire, le père, qui tente de réunir ces enfants, plusieurs années après le décès de son épouse, avec des intentions pas forcément louables…A la fois pitoyable et agaçant, mais malgré tout attachant par ses obsessions, sa mauvaise foi et son entêtement maladif.

Certes, l'ironie fuse au cours des pages, et personne n'est épargné : Andrew Rider égratigne ses personnages avec affection et ce qu'il faut d'indulgence pour les rendre sympathiques. Mais le récit est bavard et certaines séquences sont interminables, sans être indispensables à la compréhension de l'ensemble. C'est un peu mou. Rien à voir avec la fulgurance d'un Pat Conroy.

Cela reste une lecture divertissante mais sans doute pas inoubliable.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les altruistes ! L'observation des nuances de l'égoïsme pur à la véritable générosité ? Un titre ironique ? Parce que je me demande encore pourquoi ce titre lorsque l'essentiel tourne autour d'Arthur prêt à rouler ses enfants pour qu'ils le renflouent, lorsque ceux-ci ne pensent qu'à leurs propres objectifs sans intention de faire des cadeaux sur l'héritage de leur mère. Seule la mère pouvait être considérée comme altruiste… mais elle n'est plus.

Malgré des touches d'humour, je ne suis pas enthousiaste sur cette lecture. Dès ce jour, je dois éviter les romans sans véritable histoire et axer sur l'introspection de personnages égocentrés… je m'y ennuie.
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Vie d'une famille américaine composée du couple avec garçon et fille dont les membres ont le don de soi ou l'égoïsme. Agréable à lire mais quand même toujours un peu la même construction : père professeur à l'université, mère qui s'efface, jeunes qui se cherchent, déménagement, argent et bien sûr les failles du système américain. Comment un père peu renouer le contact ? J'en espérais beaucoup plus...
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Familles, je vous hais ! disait Gide.
Familles, je vous ai ! lui répondait Bazin des années plus tard.

C'est à ce petit jeu schizophrène que se livre la famille Alter dans Les altruistes d'Andrew Ridker, traduit par Olivier Deparis. Sous l'ombre planante de Francine, la mère défunte, Arthur le père tente le temps d'un week-end de renouer le fil de sa relation avec ses enfants, Maggie et Ethan. D'autant plus qu'un secours financier de leur part à l'aide de leur généreux héritage laissé par Francine, le sortirait opportunément d'une délicate impasse financière.

À coups de flashbacks alternativement dédiés à l'un ou à l'autre, les souffrances intérieures du père comme de ses enfants vont se révéler, chacun se débattant seul dans ses tourments et sa relation à l'autre ou aux autres : Arthur en pathétique sauveur de l'Afrique, Maggie en Mère Thérésa éducative des enfants de l'Amérique huppée et Ethan en flambeur paumé en quête de son mirage de grand amour gay. Généreux altruistes ou, au contraire, individualistes invétérés, ils sont tous totalement orphelins de Francine, l'omniprésente absente du livre, qui les a laissés handicapés relationnels et émotionnels.

Tout cela est un brin caricatural et ne révolutionne pas le genre ? Peut-être… Sans doute. Mais c'est bien tourné, sans temps mort, souvent drôle et rythmé comme je l'aime, Ridker sachant distiller ses digressions et ré-accélérer quand il le faut. Et moi, en cette fin d'année, ça me suffit bien !
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critiques presse (3)
LeMonde
28 octobre 2019
Avec ce premier roman goguenard et empathique, le jeune écrivain brocarde les failles du progressisme aux Etats-Unis.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaCroix
19 septembre 2019
S’attachant aux tribulations d’un clan familial, Andrew Ridker signe une comédie caustique, portée par une réflexion sur la générosité.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
18 septembre 2019
Une lecture aux apparences simples mais qui ne laisse pas indifférent. La famille, ses brèches, ses pics et ses chemins tortueux.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
- Etre féministe, ça ne veut rien dire. Tu le sais, ça ?
Même chose pour sioniste, écologiste, communiste, anarchiste… Eh ouais. Vois-tu, il y a des ismes, mais les istes, c'est de la foutaise. Les gens ne sont pas des idées, Maggie. Les gens ne sont pas des positions, Les gens sont des gens.
Des besoins, des pulsions, des actes. C'est ça les gens. Ils sont imparfaits. Centrés sur eux-mêmes. Ils s'efforcent d'éviter les coups.
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Selon l'analyse d'Arthur, le succès de la visite de ses enfants dépendrait de la formule suivante :
(P + N) (1/2 E) + R = A
où P = Pitié, N = Nostalgie, E = Excuses, R = Regrets et A = Argent, ou Acquittement des arriérés.
Il commença par N. Il chercha des peluches, des doudous, des albums photo, des objets chargés de souvenirs qu'il dispersa telles des mines à travers la maison. En guise de touche finale, afin d'éveiller la pitié, il rassembla les trois lettres de relance de la banque et disposa la première sur le plan de travail de la cuisine…
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À partir d’un certain niveau de revenu, on avait du sang sur les mains. On ne s’en mettait pas plein les poches sans exploiter quelqu’un. Dans toute grande entreprise, il y avait des perdants, de grands perdants. Les pauvres. L’environnement.
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- Je vais vous poser une question, dit le supérieur. Répondez honnêtement. Développez-vous ce projet parce que vous pensez qu’il pourrait répondre à un vrai besoin ? Ou le développez-vous pour avoir quelque chose à développer ?
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Il prenait du retard dans les échéances de remboursement. Ce détail n'avait pas échappé à sa banque, qui jouait avec l'évaluation de sa solvabilité comme un gamin de dix ans avec son pénis : avec curiosité, et par plaisir.
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