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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas de surprise : on est d'emblée dans une histoire familiale américaine, dans le milieu universitaire, avec ce qu'il faut de dysfonctionnement de couple, d'obstacles dans la carrière professionnelle, et de malentendus récurrents.
Qu'est-ce qui peut faire l'originalité de ce roman, et distinguer l'histoire de la famille Alter de toutes celles qu'on l'on a pu parcourir ces dernières décennies? Les personnages et surtout le pivot de l'affaire, le père, qui tente de réunir ces enfants, plusieurs années après le décès de son épouse, avec des intentions pas forcément louables…A la fois pitoyable et agaçant, mais malgré tout attachant par ses obsessions, sa mauvaise foi et son entêtement maladif.

Certes, l'ironie fuse au cours des pages, et personne n'est épargné : Andrew Rider égratigne ses personnages avec affection et ce qu'il faut d'indulgence pour les rendre sympathiques. Mais le récit est bavard et certaines séquences sont interminables, sans être indispensables à la compréhension de l'ensemble. C'est un peu mou. Rien à voir avec la fulgurance d'un Pat Conroy.

Cela reste une lecture divertissante mais sans doute pas inoubliable.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les altruistes ! L'observation des nuances de l'égoïsme pur à la véritable générosité ? Un titre ironique ? Parce que je me demande encore pourquoi ce titre lorsque l'essentiel tourne autour d'Arthur prêt à rouler ses enfants pour qu'ils le renflouent, lorsque ceux-ci ne pensent qu'à leurs propres objectifs sans intention de faire des cadeaux sur l'héritage de leur mère. Seule la mère pouvait être considérée comme altruiste… mais elle n'est plus.

Malgré des touches d'humour, je ne suis pas enthousiaste sur cette lecture. Dès ce jour, je dois éviter les romans sans véritable histoire et axer sur l'introspection de personnages égocentrés… je m'y ennuie.
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Vie d'une famille américaine composée du couple avec garçon et fille dont les membres ont le don de soi ou l'égoïsme. Agréable à lire mais quand même toujours un peu la même construction : père professeur à l'université, mère qui s'efface, jeunes qui se cherchent, déménagement, argent et bien sûr les failles du système américain. Comment un père peu renouer le contact ? J'en espérais beaucoup plus...
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J'attendais beaucoup de ce roman précédé de très bons échos et de références à des auteurs qui m'inspirent. Alors, la déception est certainement plus forte que si je ne m'étais attendue à rien. C'est pourtant l'ennui qui m'a tenu compagnie tout au long de ma lecture. En fait, je n'ai perçu aucune singularité ni dans le propos (en référence au titre, assez mollement et nébuleusement traité ce qui ne contribue pas à l'adhésion), ni dans la forme (cette structure avec des sauts dans le passé et un désordre chronologique volontaire, on commence à la voir un peu trop souvent chez les auteurs américains, c'est lassant). Cette famille de névrosés, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà croisée souvent, et rien de nouveau sous le soleil. La première réflexion qui m'est venue une fois la dernière page tournée (avec un certain soulagement d'en être enfin venue à bout) c'est que n'est pas Woody Allen qui veut.
Alors peut-être que je lis trop et que des lecteurs plus frais percevront la nouveauté et la singularité là où je ne les vois plus. C'est possible. Ils pourraient même sourire à certains passages. Mais je crains que les névroses de la famille Alter n'en laissent beaucoup de marbre.
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Portrait d'une famille américaine standard, avec ses mensonges, ses deuils, ses aigreurs... Surtout quand il y a un héritage en jeu !
Francine, la mère, récemment décédée, a vite été remplacée par une maîtresse. Les enfants, adultes, s'échinent à rater leur vie, tandis que leur père veut absolument les réunir pour récupérer un peu d'argent...
Caustique, grinçant, ce roman est agréable à lire mais sera sans doute vite oublié.
C'est néanmoins un bon moment de lecture, merci à Netgalley pour cette découverte !
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A en croire un hebdomadaire culturel français bien connu, Andrew Ridker renouvellerait le roman américain avec son premier livre, Les altruistes. Vraiment ? On peut aussi estimer que le jeune auteur, pour son coup d'essai, a du mal à passionner pour cette histoire, somme toute classique, de famille juive américaine dysfonctionnelle dont les 4 membres semblent uniquement s'intéresser à s'asticoter entre eux en permanence et à échouer systématiquement dans leur évolution sociale. La construction du roman avec ses incessants sauts dans le passé : enfance, mariage, échecs professionnels ... sont aussi pour beaucoup dans le sentiment que les personnages non seulement ne font rien pour attirer notre bienveillance mais encore n'en récoltent pas plus de la part de l'auteur, qui est le premier à les accabler et à les clouer au pilori de leurs propres insuffisances. Il est heureux que le livre contienne une bonne dose d'humour mais cela ne suffit pas pour rendre les protagonistes attachants. La tragi-comédie de l'épisode zimbabwéen qui est en quelque sorte fondateur de la personnalité du père (le pire de tous par son égocentrisme forcené), bouscule quelque peu l'impression générale mais elle n'occupe que quelques dizaines de pages du livre et ne compense pas un certain nombre de passages largement fastidieux et dont la tonalité est quasiment univoque. le portrait de la mère, décédée dès le début du livre, mais que l'on retrouve fréquemment au gré des flashbacks, est sans doute le plus captivant car plein de nuances et équilibré. Elle, au moins, attire l'attention et suscite l'empathie ce qui est loin d'être le cas des autres membres de cette famille qui n'en finissent pas de régler leurs comptes sans trop se préoccuper du monde alentour. C'est distrayant par moments mais un peu étouffant à la longue.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Normalement, c'est le genre de roman familial qui a tout pour me plaire : un père de famille, Arthur, travaillant comme enseignant à la Fac de Saint-Louis, sa femme, Francine, psychologue et leurs deux enfants : Ethan et Maggie.
Le fait que l'auteur ne suive pas la chronologie m'a un peu déplu, il y a trop de flashbacks, on ne sait plus où l'on en est.
Les personnages ne sont ni sympathiques, ni attachants, ils sont trop autocentrés et caricaturaux. du coup, j'ai eu du mal à m'intéresser à leurs états d'âme respectifs. Ils sont censés former une famille mais la mort de Francine, la mère les a tous encore plus éloignés les uns des autres et au final, ils ne se connaissent pas.
On n'a pas trop de surprises à la lecture du roman, cela ressemble à des choses qu'on a déjà lues ailleurs.
Bref, ce n'est pas un gros coup de coeur, mais pour un premier roman c'est quand même pas si mal.
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Les liens de la famille Alter se sont distendus depuis le décès de Francine à la suite de son cancer. Juste avant de mourir, celle-ci avait modifié ses dispositions testamentaires en déshéritant son mari Arthur. En effet, leurs enfants Ethan et Maggie devenus légataires universels, Arthur se retrouvait exclu d'un pactole, une fortune dont il ignorait l'existence après toutes ces années. Certes, le cabinet de conseil de Francine garantissait les charges du ménage, mais comment a-t-elle pu constituer ce capital ?
Et, depuis les deux ans de son incinération, Arthur n'a pas revu Maggy et Ethan qui semblent avoir organisé leur vie à New York. Alors, Arthur organise un week-end de retrouvailles avec ses enfants en Louisiane. Là, il espère que de la maison familiale va les amadouer pour qu'ils acceptent de rembourser son crédit. En effet, ses revenus insuffisants d'universitaire médiocre l'acculent devant des traites à payer d'une maison où il envisage d'installer sa jeune maitresse Ulrike.
Alors, comment va-t-il s'y prendre pour convaincre l'indomptable Maggie, et Ethan, dont il n'a jamais compris l'homosexualité ?
MON AVIS
Service de presse : Remerciements au site Netgalley.com, et aux éditions 10-18.

L'idée de base de l'histoire originale séduit : en bataille presque perdue contre un cancer, une femme tellement humiliée de l'infidélité de son mari décide de le déshériter. Ainsi, à la surprise de celui-ci, leurs enfants vont toucher un capital devenu considérable grâce à un placement fructueux durant plusieurs décennies. La revanche sur un mariage mesquin.

La structure décousue du roman fractionne le présent et le passé. Et bien qu'informatifs, certains détails sur la genèse de la famille auraient mérité d'être abrégés ou élagués, car ils engourdissent d'ennui le lecteur— notamment l'épisode en Afrique —. de plus, les trois personnages principaux stéréotypés restent fades. Pourtant, l'auteur les a façonnés selon des spécimens typiques de la société contemporaine : Maggy, une végétarienne convaincue et Ethan, son fils gay en mal de relation amoureuse.

Cependant, désolée de la rudesse de ma chronique mais la promesse d'une intrigue sympathique a été rompue à cause d'un scénario vacillant. Mais mon avis est atypique vu le nombres de critiques dithyrambiques par ailleurs.
Plus de détails sur le blog :
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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"Peut-être, après un quart de vie chez les Alter, était-ce qu'il avait toujours voulu : pas de cynisme, pas de prétention, rien d'autre que la fragile honnêteté d'être soi."  Pour son premier roman Andrew Ridker s'attaque à la famille et dans une construction éclatée nous raconte les Alter. Une mère psy mourante déshérite son mari sur son lit de mort car il choisit ce moment entre tous pour la tromper. Les enfants ne savent que faire de cet argent qui leur tombe dessus tandis que le père en aurait grand usage. Mais tous creusent plus loin que ces apparences trompeuses et sont déstabilisés au plus profond de leur être... On sent le potentiel de la plume et l'histoire n'est pas inintéressante mais il y a un problème d'accès : on n'entre jamais vraiment au coeur des personnages et les changements de perspectives et/ou de moment dans le temps façon choral n'aident pas. de ce fait on lit tout ça un peu en extérieur et fatalement on s'en désintéresse lentement. Mauvaise pioche en ce qui me concerne !

Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio
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Mais pourquoi donc Andrew Ridker a t-il choisi le pluriel pour le titre de son livre "les altruistes" ? Pour moi, dans la famille, la seule personne altruiste est la mère, Francine, décédée depuis deux ans - nul spoil, c'est annoncé d'emblée -, elle reste le personnage structurant de la famille, à la fois forte, lumineuse, généreuse et empathique, elle est surtout profondément elle-même. Les passages qui la concernent, que ce soit dans son enfance aux prises avec une mère autoritaire qui ferait geler un incendie, dans sa jeunesse en mode liberté en France, en jeune femme tiraillée entre deux hommes ou en mère de famille, elle est la seule qui a capté mon attention et m'a émue. On lui pardonne d'emblée le fait de garder secrètement quelques économies pour protéger ses enfants, qui héritent d'elle au détriment de son mari, totalement fat (c'est le point de départ du livre).

Les trois autres personnes de la famille m'ont semblé trop caricaturales, à la manière de "personae" :
- le père, Arthur, tellement persuadé qu'il est voué à faire de grandes choses qu'il passe ses journées à se regarder le nombril et en oublie complètement les autres. Lui c'est plutôt l'Égocentrique avec un grand É
- le fils, Éthan, un gay complètement paumé, songeant toujours à son amour de jeunesse, désargenté et qui n'en finit pas de s'apitoyer sur lui même, lui c'est Caliméro, avec un grand C aussi
- la fille, Maggie, est pétrie de bonnes intentions. Elle veut aider les autres et changer le monde mais à condition que les causes et les faibles demeurent loin d'elle. Émue par ce qui se passe à l'autre bout de la planète, elle ne voit même pas la souffrance juste à côté d'elle. Elle c'est la Pénible, avec un grand P aussi.

Le livre est très bien écrit, il commence lentement et nous perd un peu avec un traitement chronologique tortueux - que je trouve presque trop à la mode en ce moment - mais l'auteur est habile, il a son fil bien en tête et tout se met en place, assez vite finalement. Certains passages m'ont beaucoup amusée, Andrew Ridker maniant fort bien l'ironie et j'ai vraiment beaucoup aimé Francine.

Toutefois, le livre reste longuet je trouve et surtout ne choisit jamais entre un propos satirique - Arthur m'a beaucoup fait penser au Howard de "De la beauté" de Zadie Smith mais j'ai largement préféré ce dernier, que je trouve beaucoup plus radical, encore plus pathétique et bien plus drôle - et un propos plus empathique - on sent qu'il a envie de s'attarder avec Francine mais il lui faut traiter du reste de la famille. En fait, il n'a pas choisi entre Arthur et Francine comme personnage principal et cela donne au final un livre agréable à lire, où le talent est indéniable et la culture incontestable mais qui manque de force, de densité, qu'on lit de l'extérieur alors que moi j'aime lire de l'intérieur.
Un auteur que je vais toutefois suivre car il s'agit de son premier roman écrit à l'âge de 28 ans. Ce qui calme quand même !
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