Citations sur La vierge froide et autres racontars (BD) (11)
- Un noyau invincible qui pourra, rapide comme l'éclair, déferler n'importe où et contre n'importe qui et écraser l'intrus ?
- C'est qui l'intrus ?
- C'est l'ennemi, jeune homme, l'ennemi qui est partout, encore invisible mais pas moins présent pour autant.
Il se trouve qu'il en va ainsi en Arctique : jamais on ne rejette une idée a priori, primo parce que cette idée pourrait, à y regarder de plus près, se révéler intéressante, secundo parce qu'on y voit toujours l'occasion de longues conversations et de discussions instructives entre chasseurs.
Nous avons un foyer. Pas seulement quatre murs sous un couvercle, non, un vrai foyer qui abrite nos pensées, nos sentiments, nos désirs.
Ceux d’en bas sont des pataugeurs. Ils doivent toujours arranger tellement de choses pour tous les autres qu’ils oublient complètement d’arranger les choses pour eux-mêmes. C’est ce qu’ils appellent la politique et beaucoup de gens vivent de ça. Et ils croient que toute cette politique peut écrire l’Histoire Universelle. Mais ils se gourent. Cette Histoire Universelle, ils devraient l’écrire sur du papier cul, pour qu’au moins ça puisse servir à quelque chose d’utile.
Et Herbert se mis à parler. Il parla beaucoup et il parla vite parce qu'il avait tant de choses dont il voulait se séparer.
Il avait longtemps épargné et lâchait maintenant tout, tout d'un coup.
Nous ne devons pas nous faire passer pour mieux que nous sommes et la nature n'aime pas beaucoup les déviationnistes.
Pourquoi pas se fader une bouteille ? On y voit un peu plus clair quand on a sifflé une bouteille entre copains.
Emma, tiens, c’est comme si elle était faite qu’avec des beignets aux pommes. Les fesses, les seins, les joues et tout et tout. Rien que des beignets mon garçon. Et au milieu de toute cette pâtisserie, deux yeux bleu ciel et une moue rouge.
La femme devient en Arctique une entité lointaine et imaginaire, à laquelle on en fait allusion qu’avec des tournures vagues et prudentes sans grossièreté ni obscénité.
Il se trouve qu’il en va ainsi en Arctique : jamais on ne rejette une idée à priori, primo parce que cette idée pourrait, à y regarder de plus près, se révéler intéressante, secundo parce qu’on y voit toujours l’occasion de longues conversations et de discussions instructives entre chasseurs.