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3,93

sur 449 notes
Les apparences sont trompeuses. Je sais bien que le titre et la couverture pourraient laisser penser que je me laisse aller à vous faire un billet sur de la littérature érotique mais laissez au placard, sur-le-champ, vos petits sourires en coin et vos pensées salaces. Car ici, point de tout ça ! Eh, revenez !

Oui, bon, allez, je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques passages croustillants, bien sûr, mais on n'est pas non plus dans Cinquante nuances.... Vous m'avez comprise ! Nous partons au Groenland. Tout le monde a son passeport ? Alors on embarque ! Et on va à la recherche des trappeurs ! Mais lâchez-moi donc ce sourire, crénom de diou ! Il y en a qui vont se prendre des coups de raquettes ! Et faites gaffe, il y a un ours derrière vous, moi, j'dis ça, j'dis rien !

Valfred, Anton, Herbert, William le Noir et d'autres encore, sont des hommes vivant dans l'extrême-Nord. Leur entourage est exclusivement masculin. Ces trappeurs vivent par deux, dans des conditions extrêmes. Alors à quoi rêve -t-on lorsqu'on est ainsi, entre mââââles ? Je vous fais un dessin ? Et de quoi parle t-on ? Mais de tout ma brave dame ! Et c'est justement ce quotidien que nous transmet, à sa manière, l'auteur.

Conçu sous la forme de petites nouvelles, de brèves anecdotes, de petits contes remaniés, ce roman est un remède à la mélancolie, je vous l'assure. C'est bourré d'humour (oui, je sais, je ne fais pas dans la finesse aujourd'hui mais vous m'excuserez, je ne suis pas en train de chroniquer La Princesse de Clèves, hein ! ) et ça fait un bien fou !

Ah, j'oubliais ! Pour ceux qui se poseraient encore la question : non, ce bouquin ne parle pas QUE de ça ! J'me comprends !

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Au menu, eau-de-vie distillation maison, ragout de phoque et steak d'ours. Il me faut un truc qui colle à l'estomac pour supporter les fraiches matinées du Groenland. Bon, au pire si j'ai froid, je mettrai mon Damart au lieu d'exhiber mon torse nu histoire d'afficher mon superbe tatouage, style dragon qui crache du feu et étire ses ailes sur toute la largeur de mon dos aux muscles saillants.

Je me demande pourquoi je suis parti là-bas sur la glace.

Besoin de rencontrer des hommes, des vrais, des bourrus et des bourrés.

Besoin de se retrouver avec soi-même, de s'isoler et de faire le point sur sa propre expérience, sur ses rêves et espérances d'un monde devenu trop lointain.

Besoin de vivre des aventures extraordinaires sur la calotte glaciaire, de côtoyer des types à l'esprit loufoque dans une ambiance presque surréaliste.

Au final, je me suis un peu ennuyé sur la banquise. J'y ai rencontré des hommes et des hommes que des hommes. J'y ai vécu des histoires drôles, parfois poilantes, d'autres nostalgiques, légèrement burlesques. J'y ai bu, beaucoup bu, du schnaps et de l'eau-de-vie maison qui tient chaud et qui éloigne les velléités de civilisation. Oui avant de m'embarquer sur le bateau, j'espérai rencontrer Paul-Emile Victor, je croyais me marrer comme avec ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et qui se fit la malle et qui venait d'un pays presque aussi frigorifié que celui-là. Je voulais faire le point sur la solitude des hommes, et découvrir à la manière d'un Brautigan le quotidien totalement banal de ces hommes. Il m'a manqué quelque chose : pas du schnaps, indispensable à la survie, mais des femmes. Il y a bien un coq, un cochon, certains s'en contentent même. Dur de s'imaginer une vie sans femme (je n'imagine pas une vie sans schnaps non plus, mais au moins le schnaps je peux le distiller, alors que la femme ne reste que rêve et chimère).

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Ils sont chasseurs, vivent en solitaire ou à deux sur la côte Groënlandaise . de temps à autres ils se rendent visite pour rompre leurs monotonie. Et c'est là que tout commence... "Leveurs de coudes" devant l'éternel, ils leur arrivent toute sorte d'aventures teintées d'humour, parfois noire.
C'est une bande de solitaires pittoresque qu'a créer Jorn Riel.
Qui a dit que les « nordiques » étaient froid et n'avaient pas d'humour ?
Embarquez à bord de la « Vesle Mari » pour le grand Nord ,vous ne serez pas déçu du voyage !
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Le challenge solidaire m'aura fait lire Jorn Riel, l'auteur des racontars arctiques. Particularité de ces livres : mon mari est ultra méga fan, mais je n'ai jamais osé m'y lancer, peur de ne pas aimer et de devoir l'annoncer à mon cher et tendre....
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Autant arriver à la conclusion immédiatement : c'est sympa, marrant parfois, des récits autour d'anti héros particulièrement gratinés.... Mais dans le genre "nouvelles décrivant un milieu hostile", je préfère les histoires du bush australien de K. Cook....
Là oui bon.... Dans l'absolu j'ai toute la série à la maison... mais bon soyons honnêtes, j'en lirai un autre si Jorn Riel réapparaît dans le challenge solidaire, sinon, bah.....
Récits parfois drôles (bon qui tirent un sourire chez moi, un fou rire chez mon mari....) parfois proches du nonsense.... avec toujours des personnages complètement farfelus (à se demander comment ils peuvent survivre dans ce milieu hostile qu'est le Groenland au-delà du cercle polaire) et tout ça dans l'hiver arctique sans lumière, sans soleil, un monde complètement isolé.....
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Déroutant. Contente de l'avoir lu mais bon je ne suis pas sûre d'entamer la suite. Comme pour Pratchett l'année dernière, j'ai rendu son livre à mon mari qui a recommencé à le lire pour la Xième et à s'éclater dessus (pourtant il doit le connaître par coeur). Je suis un peu jalouse de le voir autant rire dessus.....
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Voila un petit moment que je souhaite poser mes valises au Groenland et écouter les histoires de Jorn Riel, j'ai donc profité de cette fin d'année aux températures très douces pour prendre un peu de fraîcheur.

Pour être honnête avec vous, j'ai eu un peu de mal a rentrer dans le livre : déjà le dépaysement est total, le ton assez direct et nos personnages on ne peut plus loufoque. Mais une fois passer une ou deux nouvelles, j'ai apprécié cette lecture. Jorn Riel est drôle et m'a fait sourire très souvent.

Tous les racontars ne sont pas tous excellents selon moi, ma préférence va pour le tatoueur, mais je suis conquise et je pense sortir les autres tomes de ma PAL prochainement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Humour sur la banquise.

Ce livre regroupe plusieurs racontars de trappeurs au Groenland.

Je ne connaissais pas Jorn Riel jusqu'à récemment. Cet oubli est désormais réparé grâce à Babelio. J'apprécie les histoires qui prennent le Grand Nord pour cadre, et si une pointe d'humour s'y rajoute c'est encore mieux !

Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui se suivent. Elles nous racontent le quotidien de chasseurs danois dans le vaste Groenland. Les journées sont longues et mornes, c'est pourquoi tout événement qui sort de l'ordinaire est abondamment commenté.

C'est le cas d'un trappeur qui prend un coq comme animal de compagnie, d'un artiste qui se découvre une vocation de chasseur, ou encore de funérailles improvisées, sans compter l'apparition d'une mystérieuse vierge froide et autres histoires.

Bref, un sympathique petit livre, je lirai tranquillement la suite.

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" de son long séjour en Arctique Jorn Riel a rapporté des anecdotes, des récits, des "racontars".. ces quelques mots, le challenge solitaire auront suffi à me faire ouvrir ce recueil de nouvelles .
Direction le Groenland. je vous présente Anton, Valfred, William le Noir et tous les autres... Bienvenue au Groenland, à vous les nuits polaires, les étés sans nuit, la chasse, les virées chez les voisins et l'alcool toujours et encore. Il faut bien se réchauffer, chasser le vertige et rêver un peu..
Dix nouvelles composent ce recueil, à chacune son style, ses héros , mais toutes nous parlent d'un monde d'hommes seuls, un monde de chasseurs, un monde où les rêves peuvent devenir des chimères, un monde où ....
L'univers de Jorn Riel est rude, parfois cruel, le rire est gras voir graveleux , la solidarité et l'amitié sont heureusement toujours présentes.



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Ceci est un roman qui raconte la vie d'un groupe d'hommes vivant au nord est du Groenland. Eh oui, que des hommes et dans un environnement plutot inhospitalier. du coup, ils y ont développé des habitudes inhabituelles !
On rencontre plusieurs personnages, on passe un chapitre ou 2 avec eux, on entre dans leur vie privée, on attend le retour du soleil.
J'ai pris du plaisir à lire ce livre, même s'il est très différent de toute autre forme de littérature, presque surprenant. Les personnages sont attachants dans leur rusticité et leur simplicité. A essayer pour les amateurs de sensations gelées.
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Une plongée dans l'hiver arctique, dans le froid glacé du Groenland, dans l'obscurité et la solitude, au pays des phoques, des ours et des renards. C'est là que vivent, en binômes, des chasseurs bourrus, farfelus et un peu bruts. Ils posent et surveillent les pièges, s'occupent des peaux de bêtes, des attelages. Ils font du commerce, se rendent visite et veillent à la nourriture et à la boisson. Et pour braver l'ennui des longues soirées hivernales, ils jouent au cartes, se racontent et boivent... beaucoup ! de l'alcool distillé, du schnaps, de la bière, tout est bon !

Jorn Riel, explorateur et écrivain baroudeur danois, a rapporté de ses séjours au Groenland et de ses missions (certaines en compagnie de Paul-Emile Victor) des anecdotes savoureuses. Cette série de dix courtes nouvelles, dix "racontars" dont La vierge froide, en est un exemple probant. Situations saugrenues, personnages rudes mais loufoques et parfois doués de sensibilité, ces récits nous font découvrir un monde atypique, hors de la civilisation, qui vraisemblablement n'a plus cours aujourd'hui. Un style d'écriture très simple, plutôt familier, pittoresque avec des phrases courtes et un humour décalé, ces histoires truculentes peuvent se lire facilement. Certains lecteurs les adorent, pour ma part, elles ne m'ont hélas pas vraiment intéressée. J'ai eu du mal à me projeter dans cet univers et à l'apprécier. Dommage mais, je suis restée hermétique. C'est à peine si j'ai réussi à esquisser quelques sourires. Je crois donc que cet auteur n'est pas pour moi.

#Challenge Solidaire 2023
#Challenge ABC 2023 / 2024


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Aaaah ces racontars, conseillés par un ami danois lorsque j'écumais la méditerranée en bateau pour gagner ma croute, aux antipodes donc géographiques et climatiques des aventures de nos héros.

Mais d'abord qu'est ce qu'un racontar ? une recherche rapide sur les internets nous indique qu'il s'agit d'un "Récit de faits douteux (avec ou sans malveillance - vous n'en trouverez jamais chez Riel, bien au contraire) nouvelle colportée sans discernement. commérage, ragot. amusant comme anecdotier, tenant un assortiment des plus riches d'historiettes, de potins"

"Spot on" comme disent les copains, on a ici affaire à de courtes et délicieuses nouvelles, qui vont nous faire entrer dans le quotidien de chasseurs/trappeurs vivant de la vente de peaux dans le Groenland.

Je ne résumerais pas ici le contenu, ce que bien d'autres lecteurs de Babelio font avec cent fois plus d'adresse, je vais plus me pencher sur le ressenti.

D'abord le format : la nouvelle : Extrêmement pratique car vous pouvez piocher au gré du recueil et c'est sans engagement, ca se lit rapidement et on ne se sent pas obligé de se laisser hameçonner par une lecture volumineuse et chronophage. Pas d'ennui.

Le contexte : le Groenland : J'ai lu pas mal de critiques ou les gens se sentaient un peu trop loin de monde bien different du notre, bah alors les mecs on a pris froid? Y'a des peaux de bébé phoques pour les plus frileux.. Quand j'ouvre un bouquin c'est pour voyager, et je trouve mon bonheur dans ces petits racontars, mais un petit avantage, j'y ai retrouvé ici l'echo mes soirées de marins - chiens de traineaux en moins-, souvent épuisé, à s'échanger nos meilleures anecdotes à grands coups de rasade de rhum l'oeil luisant, le sourire toujours au coin des lèvres.

C'est peut etre ce confinement forcé du à la précarité à bord - d'un bateau ou d'une cabine de chasse - qui m'a séduit et puis ces histoires de solitaires qui vont faire feu de tout bois. Et la propension de l'auteur à tirer un racontar délectable à partir d'un petit fait banal inscrit dans un quotidien qu'on imagine plutôt répétitif.

Si bien sur certaines pépites de racontars luisent plus que d'autres, soyez sur que vous si vous embarquez pour le Grand Nord, vous ne serez pas déçus du voyage.

Si vous ne devez en lire qu'un, plongez sur celui de la vierge froide, hilarant, et il suffira à vous pousser à découvrir d'avantage de la vie de ces joyeux drilles qui se réchauffent à coups de tord-boyaux maison et s'enfilent de la bouffe à un taux de cholesterol qui foutrait votre cardiologue en PLS. Et si vous n'avez pas ce recueil précis, aucune excuse pour ne pas vous laisser harponner, ils peuvent se lire dans le désordre.

Si ces hommes bons vivants, parfois taciturnes, philosophes et bourrés (parfois de connivance) ne suffisent pas à preparer votre traineau, si votre truc c'est plus la discipline militaire, les tatouages de dragon, les beignets aux pommes, le p'tit coin ou le galinacé, vous devriez quand même y trouver votre bonheur.

Bon, c'est la fin de mon verre d'alcool fort, nécessaire pour surmonter cette toute première critique et vous dire à quel point j'attends les prochains comme nos compères guettent l'arrivée de la Vesle (prononcer 'Vechle') Mari, bateau ravitailleur de la station.

Et fermez la porte en partant, on se les caille ici.




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