Grande fan des racontars de
Jorn Riel, tendres, loufoques, piquants de froid et sentant bon les ours, les chiens de traîneau et le rhum, je me réjouissais de découvrir son autobiographie 'Une vie de racontars'.
Je dois avouer que j'ai été surprise, en bien et en mal. Je m'attendais à un récit, plus ou moins linéaire, avec des hauts et des bas, des creux et des pleins, comme une vie, en fait. Et j'ai eu des racontars, c'est-à-dire des petites histoires principalement autour d'anecdotes : sa rencontre imaginaire à 9 ans avec les sauvages d'Afrique, puis à 16 avec la sauvageonne de Pigale, puis à 25 avec ses copains du Grand Nord.
Jorn Riel s'en explique dans la préface : dans la culture inuit, on partage ses moments de bonheur, de rire ou de bien-être, jamais les événements sombres. Résultat : ce livre contient des merveilles de drôlerie, d'humour et de chaleur humaine. Mais il lui manque parfois la tristesse et la profondeur de la vraie vie.
Il donne le sourire et met de bonne humeur, tant par ses racontars eux-mêmes que par leurs illustrations, douces et tendrement moqueurs, mais ne m'a pas permis de mieux connaître ou comprendre son auteur.
Challenge Petits plaisirs 21/xx
Commenter  J’apprécie         251