Dans la mélancolie d'une Saint-Valentin solitaire, la rose que je reçois me console. C'est une rose de mots, simple et pleine de son rêve, "Narcisse exaucé" dont les pétales sont une caresse aux pétales. La ballade dans le verger, qui fait comme s'il ne sommeillait plus, se colore de saveurs et de pensées vers là-haut, à la cime des arbres et de la vie, dans la rocaille enivrante d'un Valais lumineux. Simplicité et justesse,
Rilke touche à l'idéal de la
poésie, sans en avoir l'air, en s'appropriant cette langue française si liquide dans ses cascades raffraichissantes, et si légère dans la beauté fragile d'une rose heureuse ou d'une mélodie passagère.
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