Alexandra n'a peut-être pas été déçue du voyage, bibi si !
Pour les amateurs de fesse et les fétichistes, le Japon est un pays magique où l'on trouve love hotels, maid cafés, pink salon, soaplands, distributeurs de petites culottes, uniformes marins, shibari, zentaï, fantasmes tentaculaires... et je suis à peine au quart de la liste.
Pour avoir testé in situ un nombre négligeable de ces merveilles, on est loin du compte avec ce roman. Il les évoque plus qu'il ne les met en scène, la faute à des chapitres qui restent en surface. A vouloir tout dire, rien n'est vraiment exploité, on reste sur sa faim, tant pour la thématique que pour l'érotisme très frileux.
Le décor japonais manque d'exotisme, à la fois parce que l'histoire se déroule dans le Tokyo occidentalisé (donc interchangeable avec n'importe quelle métropole) et parce que les éléments nippons tiennent de l'image d'Epinal (les Japonais boivent du thé, les Français mangent des baguettes – du pain, hein, pas les ustensiles pour becqueter).
Bref, un roman qui passe à côté de son sujet et ne se rattrape même pas sur la qualité des scènes olé-olé, molles comme des nouilles udon. Un bide.
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