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EAN : 9782755651645
260 pages
Hugo Publishing (08/08/2019)
2.78/5   16 notes
Résumé :
Cap-à-Nipi, petit village québécois à flanc de montagne, est en apparence bien tranquille. C'était avant qu'une organisation criminelle composée exclusivement de femmes se mette à sévir dans la région. Le sergent-détective Henrik Hansen se voit confier l'enquête. Pensant que son supérieur essaie de le ménager en raison du syndrome post-traumatique dont il souffre, il prend l'affaire un peu à la légère. Pourtant, il apprend rapidement qu'il a eu tort de sous-estimer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
{Instagram : @aur131}

Je remercie les éditions Hugo New Romance pour l'envoi de ce roman.

Malheureusement, et je suis la première à le déplorer, cette chronique ne sera pas positive. À mon grand regret et malgré toute ma bonne volonté à essayer, je ne suis pas parvenue à apprécier L'affaire Eva Beck. J'étais pourtant, au départ, super emballée à l'idée de découvrir ce romantic suspense, c'était l'occasion pour moi de tenter autre chose et de sortir de ma zone de confort. Mais voilà, peut-être que je suis justement un peu trop sortie de ma zone de confort… Avant d'entrer dans les détails, je tiens comme toujours à préciser qu'il ne s'agit que d'un point de vue strictement personnel et je vous encourage vivement à vous faire votre propre avis.

Dès le premier chapitre, ma lecture commençait déjà à être laborieuse et cela était en grande partie dû au fait que le livre a été écrit dans un français québécois. Julie Rivard étant québécoise et l'intrigue se déroulant au Québec, il était certain que cela se ressentirait dans le récit. le problème, c'est que, n'étant pas québécoise, je me suis retrouvée complètement perdue face aux nombreux mots, expressions et tournures québécoises présentes dans le récit.

À un tel point que cela a totalement plombé ma lecture. Je ne parvenais plus à avancer, je suis restée bloquée deux semaines sur le même chapitre. Je vous avoue que j'ai même failli abandonner ma lecture de nombreuses fois… En fait, je trouve cela fort dommage, car en soi, la plume de l'auteure n'est pas désagréable à lire. Malheureusement, je voulais tellement essayer de comprendre tous ces mots et expressions québécoises que j'ai au final complètement fait l'impasse sur tout le reste. Et de vous à moi, j'étais tellement dépitée par ce souci de compréhension que je n'avais franchement plus la tête à poursuivre ma lecture.

Par conséquent, je suis passée à côté de tout le reste. L'intrigue avait pourtant l'air intéressante et prenante, quoique assez prévisible et un peu tirée par les cheveux par moments. J'ai essayé tant bien que mal de m'y intéresser, mais étant déjà fortement perturbée par le point cité au-dessus, c'était malheureusement impossible pour moi de rester concentrée sur le récit. du coup, je me suis très vite retrouvée perdue face aux nombreux éléments de l'histoire, notamment face aux éléments de l'enquête policière.

En plus, n'étant pas de base une grande fan du genre policier, ça ne pouvait pas être pire… Finalement, j'ai fini par tout mélanger, je ne comprenais tout simplement plus rien. J'étais totalement détachée, je lisais les pages sans vraiment le faire. Quand je vous disais que cette lecture a été laborieuse, je n'exagérais pas du tout malheureusement. Il me tardait sincèrement de la terminer, quitte à lire en diagonale et sauter certains passages…

Pour ce qui est des personnages, même problème. Qu'ils soient masculins ou féminins, je n'ai pas du tout accroché. Je ne suis même pas parvenue à apprécier le personnage principal, Henrik. Je n'ai pas spécialement été touchée ou concernée par son passé et la complexité de sa personnalité. Sa relation avec sa soeur, Astrid, est malgré tout sympathique, mais c'est vraiment la seule chose que j'ai retenue. En plus de ça, je pense aussi avoir eu des difficultés à m'attacher aux personnages car le récit est narré d'une façon particulière. La narration se fait à la troisième personne et en plus de ça, le narrateur est omniscient.

Ainsi, on suit plusieurs événements à la fois, on a vraiment une vue globale de ce qu'il se passe en parallèle à l'enquête policière ou à la vie personnelle des personnages. Seulement, plutôt que d'apprécier cette façon de narrer l'histoire, pour ma part, cela m'a surtout déstabilisée. Ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude et bien que cela ajoute un peu plus de tension à l'histoire, cela m'a davantage embrouillée qu'autre chose. de plus, il y a également pas mal de personnages, certains sont plus importants que d'autres, mais là aussi, je me suis perdue. À la fin, je ne savais plus qui était qui.

Enfin, pour ce qui est de la romance, il faut vraiment la chercher. Je sais que c'est un romantic suspense et que le but de ce genre est l'aspect policier avec une romance mise au second plan, pourtant j'aurais tout de même aimé en avoir un peu plus. En plus, la romance ne concerne pas tellement Henrik, qui est pourtant le personnage principal, mais plutôt sa soeur Astrid. C'est surtout elle qui vit une romance dans cette histoire et ici aussi, ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Premièrement, c'est super rapide et deuxièmement, ce n'est franchement pas crédible. Je n'y croyais pas du tout, ça ne faisait pas assez naturel. Pour avoir déjà lu des romantic suspense, je suis déçue par la façon dont a été amenée la romance dans ce roman et le peu de place qu'elle prend dans l'histoire. Peut-être qu'elle sera davantage présente dans les deux autres tomes, malheureusement je ne le verrai pas car je ne compte pas lire la suite.

En conclusion, vous l'aurez certainement compris, L'affaire Eva Beck est malheureusement une déception, je n'ai pas du tout aimé. Malgré une histoire prometteuse, je ne suis pas parvenue à rentrer dedans. L'intrigue, bien qu'intéressante, était trop prévisible, trop rocambolesque parfois pour y croire et malgré quelques retournements de situations et révélations, je n'ai pas été happée. Je me suis, au contraire, embrouillée à cause d'un trop-plein d'informations et d'une suite d'actions qui ne semblaient parfois avoir ni queue ni tête. de plus, la romance, trop peu présente à mon goût, n'a été d'aucun intérêt pour moi.

Je regrette également que le dialecte québécois m'ait autant déstabilisée. Je pense qu'il aurait été judicieux pour les lecteurs français d'avoir en bas des pages la signification de certains mots et expressions afin de faciliter la compréhension du récit. Quoi qu'il en soit, comme je l'ai dit plus haut, je ne demanderai pas la suite de ce premier tome. le dénouement de celui-ci amène clairement à vouloir connaître la suite, il tient parfaitement son rôle de tome introductif, mais je n'ai pas le courage et la détermination de continuer. Je suis certaine que la trilogie de Julie Rivard saura trouver son public, cependant cette histoire n'était tout simplement pas faite pour moi.
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Comme je vais enchaîner les trois tomes de la saga sur l'été, j'avais initialement prévu de faire une chronique "trilogie" sur l'univers. Mais... J'ai tellement aimé ma lecture et cette découverte de Julie Rivard qu'il m'est impossible de ne pas vous en parler immédiatement.

Ce tome 1 est une véritable pépite. Si vous me connaissez un minimum vous savez que j'aime les romans sombres mais aussi les romances... Et le genre du romantic suspense qu'on retrouve plus outre atlantique qu'en Europe est vraiment mon favori car j'y retrouve tout ce que j'aime dans une lecture, subtil cocktail entre sentiment et noirceur...

Et je dois avouer que là j'ai été complètement comblée par cette auteure canadienne qui nous livre un suspense haletant avec des sentiments à foison. Elle parvient avec une intrigue bien construite à nous happer dans son récit et nous fait vibrer de tout un tas d'émotions.
Si j'ai aimé l'enquête autour de "La Pieuvre", j'ai aussi adoré découvrir ses personnages bien construits dans un dépaysement certain et entièrement validé au Québec. L'auteur nous offre une immersion parfaite, les lieux, les dialogues avec les expressions québécoises, les moeurs, tout, absolument tout, m'a fait voyager là-bas et j'en ai été conquise, surtout en pleine période de vacances. Les relations entre les personnages, ainsi que leur psychologie sont d'une justesse rare, d'une authenticité fort appréciée par la lectrice exigeante que je suis. J'ai particulièrement été séduite par la relation frère/soeur entre notre enquêteur Henrik et Astrid, qui n'a pas été sans me rappeler celle de Dexter et Debra (dans un autre registre bien évidemment).
La plume maîtrisée, ciselée et émouvante de Julie m'a transportée.

En bref j'ai été remuée, secouée, happée par ce superbe roman au suspense addictif, à l'intrigue captivante et aux émotions vibrantes. Un dosage parfait, une vraie réussite au final époustouflant.
À découvrir de toute urgence !
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|Instagram : @blogdelyosa|

Avant de vous expliquer notre ressenti suite à cette lecture, nous tenions à vous dire qu'il ne s'agit évidemment que de notre propre avis. S'il vous intrigue, tentez, vous n'aurez peut-être pas le même opinion que nous. Pour revenir à cette chronique, nous avons malheureusement été déçues par cette histoire. Isabelle l'a fini, mais Héléna l'a abandonné au bout de 160 pages.

Pour commencer, l'histoire est à la troisième personne, ce qui ne nous a pas vraiment dérangées car ça permet à l'auteure d'ajouter plus de mystère que si on était dans la tête d'un des personnages. Ce qui nous a plus dérangées, ce sont les termes québécois qui ont rendu la lecture du roman plus désagréable. En effet, il y a pas mal de termes qui ne sont pas les mêmes que nous et donc, parfois nous ne comprenions pas le sens de certaines phrases.

Pour ce qui est des personnages, malheureusement, nous avons eu du mal à nous attacher à eux. L'auteure passe d'un fait à un autre, d'un personnage à un autre sans décrire réellement les émotions. le fait qu'il y ait également beaucoup de personnages rend l'attachement encore plus difficile. Nous avons eu du mal à nous attacher à un des personnages, à ressentir ce qu'ils ressentaient. Par exemple, la peur des personnages, la joie, la douleur, etc.

Au niveau de l'intrigue, comme nous savons déjà après quelques pages qui est la cheffe de la Pieuvre, nous n'avons pas vraiment trouvé d'intérêt à cette histoire. Comme nous savions, il n'y avait plus de suspense, d'attente pour savoir qui se cachait derrière cette organisation. Nous avions l'impression d'être spectatrice, que l'auteure nous laissait voir l'action se passer sous nos yeux, mais que nous ne pouvions pas ressentir les émotions et l'intrigue.

Enfin, vu que l'histoire est classée en New romance, nous étions intriguées par ce mélange enquête et romance. Cela a peut-être aussi altéré notre lecture car en vérité, il n'y a pas vraiment de romance. Celle-ci n'apparait que dans la deuxième moitié du livre et il n'y a pas un développement de cette relation.

En bref, ça ne l'a malheureusement pas fait avec nous et nous ne lirons pas la suite. Si jamais vous avez envie de tenter ou que vous aimez les histoires d'enquête, n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion.

Merci infiniment à la maison d'édition pour l'envoi et leur confiance !
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Une lecture distrayante, mais loin d'être percutante 🤷

J'ai souhaité lire ce roman puisque depuis quelque temps, plus d'une année disons le 😭, je n'ai plus l'envie de lire de thriller. Alors j'ai pensé que lire une romance suspense pouvait me remettre tranquillement dans le bain.
Tentative assez risquée tout de même !

Disons que c'est à moitié réussi. J'ai pris plaisir à lire cette histoire. J'ai repris goût, légèrement, mais c'est déjà bien, à la mécanique et construction de l'enquête. J'ai bien aimé les personnages et je pense que Henry peut être encore plus creusé et complexe.

L'aspect romance à quelque peu adoucis la noirceur et lourdeur de l'ambiance. Ça permet de commencer ou de se remettre dans le genre tranquillement.

Pour ce qui est de l'enquête, elle monte doucement en puissance puis elle s'essouffle.

On a quand même un temps où l'enquête se complexifie et où tout peut partie en cachette puis fin. Je n'ai pas eu de conclusion. Tout, c'est finit trop vite. Ce qui me donne un sentiment de non-aboutissement à l'histoire.

Enfin, on est sur un roman écrit par une autrice québécoise. Et je confirme que l'écriture s'en ressent. J'ai vu que ça a dérangé certaines personnes, moi pas du tout ! Ça m'a même mis plus dans l'ambiance. Alors je n'ai pas compris toutes les expressions, mais en lisant bien le contexte, je m'y suis retrouvé. C'était même drôle parfois.

Je suis pour lire les tomes 2 et 3. À voir si l'occasion se présente ☺
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Un livre qui m'a plu par le style. C'est facile à lire, une fois l'adaptation aux tournures québécoises faite et avec des héros bien décrits et sympathiques. Par contre, l'histoire policière est tirée par les cheveux, et l'enquête n'a pas de fin, mais il y a un autre tome. Les 3 étoiles, c'est pour le dépaysement et l'ambiance ...
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Elles étaient jolies, ces lumières dans la nuit, sur le lit de neige encore intact. Malgré le froid, la soirée était à faire rêver les jeunes et moins jeunes qui parcouraient les environs dans l’espoir de récolter le plus de bonbons possible. Astrid avait pris la peine de décorer son perron. Elle se doutait bien que de futurs petits clients de sa garderie passeraient de porte en porte avec papa ou maman. Et puis de toute façon, elle adorait les fêtes et ne s’était jamais fait prier pour suspendre des guirlandes de lumières orangées, acheter des barres de chocolat à la tonne et revêtir le costume folklorique de sa contrée natale.
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Il avait été relativement facile pour les fondatrices de recruter de nouvelles filles car, entre elles, le premier contact était toujours doux, amical, persuasif. Elles étaient des tentatrices ! Leur meilleur coup avait été de décider, dès l’éclosion de l’association, qu’il ne leur faudrait jamais user de la force pour convaincre les recrues potentielles. Alors que leurs homonymes masculins avaient recours aux voies de fait ou aux séquestrations pour retenir leurs recrues, elles préféraient user de formes indirectes de coercition avec les jeunes femmes.
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C’est sournois, le syndrome de choc post-traumatique. C’est une longue accumulation de petits instants de stress. Ils s’empilent, ils s’empilent, ils s’enfouissent, ils s’enfouissent. C’est même pas un mécanisme de défense conscient. Un jour, le cerveau décide que c’en est trop. Des petites bombes à retardement se mettent à éclater ici et là : sommeil perturbé, impatience, hypersensibilité, relations interpersonnelles qui se détériorent, routine du quotidien qui pèse de plus en plus lourd, impression d’être blasé, erreurs de débutant.
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Elle était attirante, aucun doute à ce sujet. N’importe quel homme se serait considéré chanceux d’être courtisé avec autant d’ardeur par une femme de cette trempe. Toutefois, Henrik ne voulait pas s’engager en sachant pertinemment qu’elle n’était pas… qu’elle n’était pas la femme. Il réussit l’exploit de la congédier, non sans avoir eu d’abord à endurer le baratin classique de la vamp offensée avant qu’elle ne tourne les talons, du genre : « Regarde-moi bien partir pour te rappeler chaque détail qui va te manquer ! »
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Il savait les femmes capables de commettre les pires délits autant que les hommes, mais fallait-il réellement mobiliser des équipes spéciales pour contrer leurs actions ? Si elles étaient si dangereuses, pourquoi ne pas avoir été alertés auparavant ? Henrik se demandait s’il n’y avait pas là une volonté politique sous-jacente de faire un coup d’éclat pour un gang qui, somme toute, ne méritait pas tant d’attention, envoyant ainsi à la déchiqueteuse le précieux argent des contribuables.
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