Deux de perdus, dix de retrouvés ?
Grands dieux de l'espace, non!!!Surtout pas !!!
En attendant de savoir où sont passés Napo-celui qui commande tout le temps- et Albert-celui qui bricole tout le temps- et jusqu'où les calamités ont pu mener la soucoupe dans les bois, la famille de Kevin va devoir supporter l'imposant Cassius. Et un gros alien jaune qui a faim, ce sont des bêtises en pagaille qui prennent de la place dans le quotidien.
Il faudra toutefois faire un brin de place au petit dernier de la famille sur le point d'arriver. Un bébé, oui!
La maman n'en peut plus- normal!-, le papa n'en peut plus- ce qu'Alien casse, papa terrien recolle!- et Kevin trouve encore un peu d'énergie pour faire ses 100 lignes de colle données par sa maîtresse excédée par ses réponses en classe.
La parole d'un justicier de l'espace a un prix, oui ! 100 lignes supplémentaires, car l'humour désolant de Kevin est intarissable !
Au fait ? Où est caché Rufus, le chien du justicier des gaffes ?
Pourvu qu'il ne se soit pas perdu dans les bois ou qu'il n'ait pas été mangé par quelques bêtes sauva...
Cassiuuuuuuus!!!!!!As-tu mangé le chien après tes jambons ?????
: Les extraterrestres bleu, jaune et rouge, couleurs élémentaires des gaffes intersidérales, sont de retour !
Dans le premier volume, rappelez-vous, c'était la rentrée, à présent, nous arrivons à la fin de l'année scolaire et des choses se sont passées, on le devine rapidement.
Qui peut savoir comment les parents ont découvert l'existence de leurs petits et grands réfugiés, toujours est-il qu'ils le regrettent, c'est certain !
Napo et Albert sont dans la nature avec une soucoupe, reste le plus imposant et le moins...réfléchi, le plus...spontané, dirions-nous. Nous avons nommé Cassius !
Cassius vous refait une voiture en décapotable tant sa présence affamée permanente prend de la place. Quoi dire à un extraterrestre qui vous ouvre un toit comme un ouvre-boîte ?
Les textes de
Laurent Rivelaygue sont toujours aussi doucement irrévérencieux à échelle d'enfants turbulents, désopilants, les illustrations de
Olivier Tallec le lui leur rendent bien. La patience sera le maître mot devant l'avalanche de bêtises et d' "insupportable » spontanéité de Kevin qui n'aime toujours pas l'école.
Oui, des choses changent, nul besoin de s'en montrer trop démonstratif pour faire le lien entre les volumes, les pages démarrent directement dans l'action et les questions fusent.
Un nouveau bébé, des parents dans le secret de l'atterrissage, un pauvre chasseur témoin des allers et retours du trio infernal toujours aussi incrédule devant les télévisions...
Le succès du titre réside réellement dans sa malice et son humour, les réflexions de Kevin continuent de nous faire pouffer de rire.
Ce n'est pas le moment d'aller récupérer deux extraterrestres dans la nature et pourtant, papa va s'y coller. Mais que fabriquent-ils encore en démontant la télévision, l'aspirateur et le micro-onde ?
Un Boulignotron pour contacter leur peuple ? Mais pourquoi ne l'ont-il pas fait plus tôt, par les anneaux de saturne ???
Sautez sur ce deuxième tome très sympa,Kevin s'y fait un nouveau copain qui n'a pas non plus sa langue dans sa poche. Quelle histoire !!!