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Critique de AlexianeTh


Mimi embarque sur un voilier, le Narval, afin de suivre son petit-ami du moment, Cyprien. Ce dernier rêve de grande aventure en mer et n'a pas grand mal à convaincre la jeune femme. Malheureusement, la croisière idyllique sur le papier se transforme en cauchemar.

Nathalie, sans nouvelles de sa petite soeur Mimi, décide de prendre les choses en mains afin de découvrir ce qu'il se passe sur le Narval. Pour cela, elle n'hésite pas à engager un détective privé, Fred Delfrédo.

Claire Rivieccio nous propose un récit sous haute tension dans un huis clos angoissant, en pleine mer, jouant sur l'alternance des multiples points de vue : parfois sur le voilier, parfois sur la terre ferme du côté de Délfredo.

Peut-être pourrait-on avancer qu'il n'y a rien de plus troublant de se retrouver coincés dans un bateau avec un groupe d'individus que l'on peut considérer comme de parfaits inconnus, mais en plus de cela, les héros des Vents Mauvais n'ont aucune issue une fois au large. le contexte est déjà posé ainsi que son ambiance.

Ajoutez à cela deux propriétaires du voilier, dont un skipper, qui n'épargnent pas les équipiers, ne faisant ainsi qu'accroitre le risque de crise de nerfs, les malaises et jouant suffisamment sur leurs psychologies pour créer des querelles ou des situations d'inconfort relationnel et mental. Rien de bien réjouissant, rien de ce que l'on peut imaginer d'une croisière aux multiples escales avec son grand final au Sénégal.

Vents Mauvais offrent donc une palette de protagonistes très différents les uns des autres, permettant entre autres à chaque lecteur de se raccrocher à celui avec qui il ressent le plus d'affinités. L'identification reste malgré tout minime, mais pourquoi ? Claire Rivierccio a une plume bien à elle, très « factuelle » pourrions-nous dire. Elle instaure une certaine distance dans son récit, ne faisant qu'effleurer la surface de ses protagonistes. Si nous en apprenons suffisamment sur les backgrounds, l'autrice ne s'attarde pas tout à fait sur l'aspect émotionnel, préférant narrer le récit d'un oeil plutôt lointain, expliquant les faits et gestes, ce qu'il advient, ce qui devrait arriver, ce qui s'est passé, sans s'appesantir trop longuement sur les ressentis profonds. C'est un parti pris volontaire ou non, mais avec lequel on s'accommode, notamment avec les longues descriptions des manoeuvres sur le voilier.

Oui, puisque l'on ressent l'infinie connaissance de madame Rivierccio dans (pour lire la suite :
Lien : http://marmiteauxplumes.com/..
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