Dernière Terre. La série complète

Ce fut ma première expérience du livre audio et je la dois à Masse Critique.

Au passage je déplore le fait d'avoir été obligé de télécharger une application et d'ouvrir un compte pour accéder à l'écoute. Je l'ai fait uniquement pour respecter mon engagement.
Peut-être avais-je mal lu les conditions Masse Critique à cette occasion.

Mais venons-en au fait, " Dernière Terre " c'est comment ?

Autant le dire tout de suite, mon sentiment est mitigé, tout d'abord en raison de la forme qui s'apparente plus à un sitcom sans images qu'à un texte littéraire.
La narration repose uniquement sur des dialogues émaillés de bruitages d'ambiance et d'un peu de musique. On touche là à l'inévitable problème d'appréciation inhérent au théâtre et à la musique : la qualité de l'interprétation.
L'interprète, assurant l'interface entre l'oeuvre et ici l'auditeur, vient brouiller les pistes, car si il est des acteurs capables de sauver les meubles dans un navet, il est beaucoup plus courant de voir des chefs-d'oeuvre défigurés par une interprétation calamiteuse.

Cette "Dernière terre" n'est certes pas "Le Cid", la distribution souffre de quelques faiblesses d'interprétation mais l'ensemble, porté par un rythme soutenu et un humour, façon sitcom US, très au goût du jour, reste audible.
On est dans le burlesque assumé, les personnages caricaturaux carapatent tous azimuts et bousillent du zombies tout en échangeant des propos décalés.

L'humour, le langage, les zombies et les nombreuses références aux jeux vidéo séduiront sans doute un public jeune.
Quant à moi, je ne me suis pas ennuyé, j'ai même parfois souri, mais le charme fut tout relatif et très éphémère.

L'expérience fut intéressante mais je devrai m'essayer au livre audio avec quelque chose de plus classique pour me faire une idée de la lecture par les oreilles.

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique Privilégiée, ainsi que Audible originale.

C'est le premier audiobook que j'écoute et c'est avec une légère appréhension que je suis rentrée dedans.

La première chose qui m'a un peu déstabilisé c'est le format. Effectivement, on n'écoute pas quelqu'un nous conter une histoire, c'est plus un scénario (imaginez-vous en train d'écouter un film sans l'image).

Dès les premières minutes, je me suis demandée dans quoi j'étais tombée !

Deux amis, Thomas et David, essaient de rejoindre l'Angleterre pour échapper à une épidémie de zombie. Jusque là, rien d'anormal, sauf que les deux héros ont l'air à l'ouest: David est la chochotte par excellence et les répliques sont plus drôles que dramatiques.

Puis ils rencontrent la petite Sophie qui les sauve pendant qu'ils ont des zombies aux fesses, elle les conduit chez elle, où son père, un homme étrange et flippant, les attends. David et Thomas sont mal barrés mais par le plus grand des hasards, Arthur et sa fille Laura débarquent. David et Thomas finissent pas partir avec ses derniers en emmenant Sophie, une fillette innocente mais parfois flippante.
Laura est l'héroine blasée par définition.

Au fil de leurs aventures, les situations rocambolesques se multiplient, c'est tellement loufoque qu'on ne peut qu'en rire. Notre groupe de héros va, au fil de leur voyage, rencontrer des survivants tout aussi déjantés voire plus qu'eux tel que : DJ Ridou fan de reggae, la cour médiévale du roi Edgar, le curé belge, l'ancien militaire Janot… On peut aussi y rencontrer des sujets d'actualités, tels que les gilets jaunes, le brexit et bien autres sujets qui tombent comme un cheveu dans la soupe dans cette histoire perchée.

Les répliques ne volent pas très haut mais on sourit et on passe un bon moment avec toutes ces scènes absurdes.

Pour savoir comment fini l'aventure de nos héros, plongez dans l'écoute!
Lien : https://passionlivresblogblo..

Cet audiolivre nous plonge au coeur d'une France envahie par des zombies que la petite Sophie (je vais revenir sur ce personnage) appelle les « chômeurs ». Elle va rencontrer deux amis, David et Thomas, puis Laura pour former un quatuor de choc qui devra affronter de nombreuses péripéties.

Je parle d'audiolivre au début mais on pourrait plutôt parler d'un épisode de série sans les images. Je vous explique. Pour mes précédents audiolivres le conteur était parfois l'auteur (c'est ceux que je préfère) ou alors la narration se faisait via une autre personne. Ici, ce sont seulement des dialogues agrémentés d'une palanquée d'effets sonores et de musiques à suspense ou de combats. Chaque personnage a son propre "conteur". A ce niveau-là, j'aurais nettement préféré que cette histoire soit un film.
Je pense que cette oeuvre a été calibrée pour plaire à un certain public dont je ne fais malheureusement pas partie.
Le scénario n'est pas non plus exceptionnel, ressemblant à une quête qui allant d'un point A puis à un point B puis au point C tout en multipliant des coïncidences aussi improbables qu'incroyables.
Quant aux personnages, je les ai trouvés stéréotypés au possible, ils m'ont souvent rappelé des jeux vidéo. Et la palme revient à Sophie, une petite fille hystérique tout au long de l'histoire. Elle enchaîne caprice sur caprice et ne se rend pas compte de son pouvoir ni des événements qui l'entourent, en mode naïve puissance 1000.

Merci à Babelio et Audiolivre de m'avoir permis de découvrir ce concept de « non-audiolivre », mais je pense être passée à côté.