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3,58

sur 84 notes
Il n'a pas fallu de nombreuses pages pour que je sois totalement captivée de ce roman.
Pourtant les premières lignes m'ont un peu effrayée, une histoire de grand-mère, hospitalisée pour insuffisance respiratoire d'origine virale et interdite de visites : trop souvent entendu et lu au cours de l'année précédente. Mais rapidement, l'acharnement de cette femme qui fait le siège de l'hôpital pour tenter d'accéder à son aïeule, fait pressentir quelque chose de peu banal dans leur relation. Et cette histoire, qu'elle connaît bien sûr, la narratrice nous la distille au compte-goutte, alternant présent douloureux et passé à énigme.

C'est ainsi que trois générations de femmes se sont succédées, unies par un secret enfoui au fond d'un grenier, d'accès interdit comme la pièce fermée de Barbe-Bleue.

Si le thème n'est pas nouveau, et très exploité en littérature, le rythme du récit entraine une addiction incroyable et il est très difficile de le lâcher . La substitution des rôles induite par les mères blessées au plus profond d'elles-mêmes crée une dynamique particulière , qui explique aussi l'attachement de la narratrice.

Et puis il y a cette maison, le berceau de l'enfance, l'écrin de souvenirs heureux, mais aussi un mal-être, une inquiétude sous-jacente, que le silence des adultes ne parvient pas à effacer.

Le chagrin, la culpabilité, l'ombre omniprésente qui souligne l'absence, tout cela fait la trame d'une belle histoire d'amour entre deux femmes qu'une génération blessée sépare pour mieux les unir.

Merci à Netgalley et aux éditions Stock
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Petit roman , grosses émotions d'autant plus que l'auteure a placé dans son récit un peu de son histoire personnelle et que , sûrement , au fil des pages , certains , comme je l'ai fait , pourront retrouver des bribes de leur passé , chacun et chacune d'entre nous pouvant , à un moment ou un autre , s'identifier , voire pas du tout , ce qui n'est que mieux et n'évitera tout de même pas une certaine compassion , un regard charismatique .
Ce drame , c'en est un , concerne trois personnes d'où une sorte de huis - clos oppressant , incertain , plein de mystères .Trois personnes , donc , trois femmes : la grand - mère , la mère , Anne et la fille ,Elizabeth . Loin du jeu des sept familles . Bien moins drôle ..La grand - mère se meurt dans un hôpital . Sa petite - fille vient partager ses derniers moments , prévenue par sa mère ...qui est absente et ne parvient pas à franchir le seuil de la salle dans laquelle agonise sa mère .Voilà . Une histoire de famille de plus , les ravages du silence , la difficulté de l'oubli , l'impossibilité du pardon et pourtant un fil ténu à reconstituer pour comprendre ...
Je l'ai dit , on peut parfois se reconnaître dans ce drame à trois voix . Il suffit de se laisser porter , d'écouter ce passé qui remonte à la surface , ces terribles non - dits qui crucifient des innocents ...
Sans doute ne sommes nous guère pris de court face aux réalités qui s'exposent à nos yeux mais l'ensemble est bien construit , humain , efficace au point que l'on veut savoir comme si nous - mêmes étions concernés .
C'est vrai , les perceptions des uns et des autres seront peut-être différentes mais les histoires de famille sont si nombreuses et si étonnantes ..
La famille , quelle Histoire , quelles histoires ...
Allez , les amis et amies , passez une bonne soirée ...en famille et attention , quand on passe les vacances ensemble , on revient souvent , comme les fils de cette histoire émouvante , BROUILLES !!!
A bientôt .
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Elisabeth campe dans les couloirs de l'hôpital attendant de pouvoir serrer les mains de sa grand-mère, plongée dans le coma. Nous sommes en pleine pandémie, il n'y aura pas d'issue heureuse. C'est sa mère, Anne, qui l'a prévenue. N'ayant rien d'autre que l'attente, Elisabeth plonge dans ses pensées, ses souvenirs. Cette maison familiale où depuis l'âge de sept ans elle a passé toutes ses vacances en compagnie de ses grands-parents. C'est cette année-là que sa mère a coupé les ponts avec ses parents, ne voulant plus les voir, sombrant dans une profonde mélancolie et ne parlant que quand elle exerçait son métier de comédienne. La vie des autres est plus facile à jouer, à vivre. Cette maison que nous visitons pièce par pièce, lieu d'un bonheur certain, devenu le lieu du malheur. Enfin, pas totalement. Juste une pièce, interdite d'accès. C'est dans cette pièce qu'Anne a perdu les mots et malgré son amour infaillible s'est éloignée de sa fille car Elisabeth, cette année-là, a dû choisir : soit elle rentrait avec ses parents, soit elle restait avec ses grands-parents. La pauvre petite ne savait pas que derrière un simple choix de vacances, elle allait déterminer la vie de chaque membre de cette famille. Elisabeth remonte le temps, entre deux visites d'une infirmière. Elle se souvient de cette période où adolescente, elle se rendait dans la pièce interdite pendant les absences de ses grands-parents. Elle en a passé des moments dans cette pièce qui était une chambre d'enfant. Elisabeth va pouvoir serrer sa grand-mère contre elle, lui parler, avant son grand départ. Elle retrouve dans les affaires de sa grand-mère une lettre adressée à sa fille Anne où elle demande pardon, où elle explique.

Une histoire difficile sur les secrets de famille, la transmission générationnelle, les rapports mère-fille, les non-dits, les ressentiments, la culpabilité et même la haine. La grand-mère, dans sa souffrance de femme et de mère a été très loin, trop loin, se servant, peut être inconsciemment, je ne suis pas juge, de sa petite fille dès sa naissance.

Si l'histoire n'est pas très gaie, elle est contée brillamment par son autrice et se lit comme une enquête.

Dès les premières pages, j'avais envie de connaître l'histoire de cette famille et ses secrets.

Constance Rivière est une femme politique française. Je ne la connaissais pas. En même temps, je ne suis pas une référence en la matière.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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"La maison des solitudes "est un roman chargé d'émotions. Nous sommes prévenu dès la 4ème page de couverture et pourtant je n'y ai pas prêté attention et c'est un tord. Je n'ai pas du tout choisi le bon moment pour entrer dans cette atmosphère de mort, de souvenirs et de secrets.
J'ai bien conscience que j'ai un regard biaisé, altéré par les circonstances dans lesquelles je me suis embarquée dans cette histoire de famille brisée par les secrets et la mort imminente de la grand-mère. Je ne l'ai pas appréciée comme j'aurais dû, pas assez de neutralité.
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C'est l'histoire d'Elizabeth, une jeune femme qui se rend au chevet de sa grand-mère.
Il y a de l'amour entre ces deux-là alors que la grand-mère n'a plus de contact avec sa fille, la mère d'Elizabeth.
Elizabeth, a elle, de son côté beaucoup de mal à établir un lien aimant et apaisé avec sa mère.
Bien sûr, il y a un secret qui explique ces relations compliquées ; secret que nous devinons rapidement mais cela ne gène pas la lecture.
D'une plume élégante, l'auteure brosse les ravages des non-dits, l'impensable deuil, le besoin viscéral de trouver un coupable, l'immense douleur et l'impossible rédemption.
L'émotion monte crescendo et, par petite touche, nous rentrons dans l'intimité de ces femmes jusqu'à la révélation de l'énorme sacrifice.
Une lecture poignante.

Lu dans le cadre du livre de poche 2023
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J'ai plongé dans cette lecture comme on saute dans le vide. Mon seul indice : le titre. La maison des solitudes.
Les premières pages ont fait naître quelques réserves dans mon esprit puis très vite j'ai été happé par la plume de l'auteure. Poétique et vibrante d'émotions.
L'histoire débute par un coup de téléphone malheureux. Ta grand-mère est à l'hôpital, dans le coma, dans un état grave. Un virus pernicieux a pris possession d'elle. Un virus non nommé mais bien connu de tous et toujours d'actualité. Elisabeth entend ce que lui dit sa mère ; elle lâche tout et prend le premier avion à destination de la France pour venir au chevet de sa grand-mère. On sent qu'une relation spéciale lie ces deux femmes mais sans en savoir plus à ce moment-là.
Les règles sanitaires sont strictes et Elisabeth n'est pas autorisée à voir sa grand-mère tout de suite. Une longue attente s'installe, propice aux souvenirs.
Les chapitres courts s'enchaînent et alternent le passé et le présent. La maison familiale est le fil de rouge de cette histoire. La maison de l'enfance, de l'innocence, du bonheur et du malheur. Au fil des pensées d'Elisabeth, les masques tombent, les fêlures de révèlent. le journal intime de sa grand-mère déverrouillera les derniers secrets et permettra La révélation finale.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler le coeur de l'intrigue.
La maison des solitudes, c'est le témoignage d'une famille brisée par une tragédie passée sous silence. le manque de communication, la douleur, la pudeur ou peut-être tout cela à la fois entacheront à jamais la vie de ces trois générations de femmes et mettront à mal l'essence même de leur rôle de fille, de mère et de grand-mère.
Très jolie découverte !
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Comme cela m'arrive assez souvent, j'ai été happée, sans rien connaître de l'auteure ou de l'histoire, par la couverture avec cette porte ouverte; vers qui? vers quoi? Puis le titre m'a interpelée avec le mot "solitudes" apposé au mot "maison" ce qui va à l'encontre de mon image mentale de maison, lieu de rencontres, de retrouvailles, d'échanges, de chaleur.
Elizabeth est rentrée précipitamment de l'étranger pour retrouver sa grand-mère adorée qui se meurt à l'hôpital d'un virus virulent, jamais nommé, mais dont on connaît tous le nom. Les règles sanitaires l'empêchent de l'approcher mais elle reste dans le couloir de l'hôpital espérant pouvoir accéder à sa chambre. A la faveur de cette longue attente fiévreuse, les souvenirs affluent. Alors qu'elle fête tout juste ses 7 ans, elle découvre la maison familiale abandonnée pendant 30 ans mais aussi comprend qu'on lui cache quelque chose de grave car sa mère, Anne, après avoir été au grenier, coupe brutalement les ponts avec sa propre mère, qu'elle ne reverra plus.
Anne devient, alors, distante avec sa fille, Elizabeth, qui quêtera, sans succès, des gestes d'amour. Elle laisse, cependant, Elizabeth passer toutes ses vacances chez sa grand-mère.
Lorsque sa grand-mère meurt à l'hôpital, Elizabeth retrouve un carnet de l'année 1959 où elle consignait ses souvenirs, ses émotions. Et elle comprend enfin quel drame a détruit tout amour entre mère et fille sur deux générations.
Roman largement autobiographique, ce qui lui confère sa force, sa justesse et donne aux émotions une profondeur qui nous touche. Il traite de la douleur qui cherche un exutoire dans le rejet et la haine de la personne qu'on juge responsable de sa douleur, la douleur comme prison, enfermement, assèchement.
C'est aussi un roman sur le sentiment de culpabilité qui pousse à se faire souffrir pour expier.
C'est, enfin, un roman sur la quête éperdue de l'amour d'une mère par une enfant rejetée pour des raisons qu'elle ne comprend pas, les traces indélébiles que laisseront ces vaines tentatives sur l'adulte futur.
Très beau roman à fleur de peau, à fleur de coeur.
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J'ai commencé la lecture avec réserve. Nous vivons la situation sanitaire, sa « lâcheté du quotidien transformé en rigueur morale», ses absurdités/inhumanités quotidiennement. Y plonger dans un roman me paraissait de mauvais augure pour la gestion de la colère/du défaitisme/de la crainte que ça ne dure dure dure. Besoin de temps surement.
Finalement embarquée par l'écriture, happé par l'histoire j'ai voulu savoir.

Dans ce roman on
Assiste au délitement des corps
A l'absence qui dénoue mais ne soulage pas
A la mort de proches sans mains, sans corps à leurs côtés.
Une assemblée de morts en devenir sans recueil pour soulager les peines
Regrets
La mort arrivant provoque de nouveau questionnement
On veut plus
Autrement mais
Un livre habile qui tient en suspension.
Il y a le présent qui agrippe et l'avant qui se veut difficile à cueillir.

Savoir ce qui se joue dans cette famille dans cette maison dans ces relations pour que les mains se soient lâchées, les sourires décrépis, l'amour distendu.
Les silences familiaux qui ébrèchent les vies, longtemps, qui rejaillissent sur les générations suivantes.
Les trous qui ne trouvent pas à se combler.

Complexité de vivre dans la haine des siens, avec l'absence.
Coupable désigné pour alléger le fardeau, un temps.
Jusqu'à la
Dissolution/dislocation
Grandir dans les silences
Grandir avec le vide.

J'ai eu beaucoup de compassion pour cette mère, enfant délaissée, rendue coupable.
Je suis toujours du coté des enfants. Ils ne choisissent pas. Ils méritent plus. Les enfants encore en nous, méritent plus.

Un roman délicat sur la perte, la parentalité abimée et les relations sacrifiées.

Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Elisabeth est issue d'une famille « mutique » où, par pudeur ou par bienséance, on préfère taire les choses. Une attitude lourde de sens qui devient difficile à porter au fil des générations : « Au jeu des Sept familles, je demande la famille silence. le grand-père secret. La grand-mère mystère. La mère mutique. le père motus. La fille bouche cousue. Une seule règle du jeu : pas de question. » Mais lorsque sa grand-mère dont elle était si proche enfant vit ses dernières heures isolée de tous dans un hôpital, la jeune femme veut absolument obtenir des réponses à ses questions : pour quelle raison sa famille s'est-elle disloquée, ses membres jusque là soudés s'ignorant désormais totalement ?

L'héroïne, Elisabeth, est une jeune femme à la recherche de son passé, il lui manque quelque chose pour se construire sereinement, une brèche demeure grande ouverte qui n'a jamais pu se refermer : sa mère, une femme énigmatique, comédienne de profession (car elle ne peut apparemment pas s'empêcher de faire semblant) a brusquement changé de comportement vis à vis de sa propre fille mais surtout de ses parents qu'elle refuse de rencontrer. Elisabeth n'a jamais compris cette « fracture » soudaine, inexpliquée survenue au cours de son enfance. Vivre au sein de cette famille déchirée est rapidement devenu un fardeau : une mère froide, distante, dépressive, des grands-parents qu'elle ne voit qu'aux grandes vacances dans une maison de campagne où résonnent encore mille souvenirs. Que cache ce mystérieux grenier dont l'accès lui était formellement interdit ?

S'oppose à ce récit calme au ton froid et poétique parfois, cette course contre le temps pour retenir les souvenirs et tout ce qui peut l'être d'une vie troublée par un secret de famille pesant. le côté énigmatique de ce récit m'a beaucoup plu : j'ai comme Elisabeth eu envie de connaître les raisons de cette fracture soudaine dans une famille jusque là en apparence soudée. J'ai trouvé touchant le portrait de cette famille mutique où il est si difficile pour une jeune femme de trouver sa place. L'auteure dresse également avec beaucoup de sensibilité le tableau d'une époque actuelle, de notre société qui tente de réagir face à une épidémie dévastatrice. Les relations humaines y compris avec nos proches malades ou mourants sont réduits « tout comme les cartes bancaires » au sans contact… Attendre des heures dans ce couloir d'hôpital avec obstination sera pour Elisabeth l'occasion de se remémorer des souvenirs d'enfance et de se questionner sur les relations compliquées entre les membres de sa famille. C'est avec beaucoup d'empathie que j'ai suivi l'attente d'Elisabeth à la porte de l'hôpital, impatiente de revoir une dernière fois sa « grand-mère soleil« , de lui témoigner son affection mais aussi de discuter enfin avec elle de sujets graves, de poser les questions qui importent en faisant fi de ce mutisme familial intergénérationnel pour enfin faire éclater la vérité. Ce roman offre une réflexion poignante et réaliste sur notre rapport à la vieillesse et sur le temps qui passe trop vite.

Une lecture qui sort de mon genre de prédilection et qui pourtant là encore m'a entièrement satisfaite dans les sujets abordés. Je remercie NetGalley et les Editions Stock pour ce partenariat.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Le jour où Anne, sa mère qui par ailleurs lui parle si peu, lui téléphone, c'est pour lui annoncer une très mauvaise nouvelle.
Sa mère vient d'être hospitalisée et c'est sans doute désespéré.
Elizabeth n'a alors qu'une obsession, se rendre au chevet de sa grand-mère à l'hôpital. Mais c'est la période dramatique où un certain virus a contaminé tout le pays, les malades et les morts doivent être isolés, aucune visite n'est possible.
Cependant, Elizabeth sait que seule sa voix et sa main dans la sienne pourrait garder grand-mère en vie, la retenir encore un peu auprès de sa petite-fille qui a tant besoin d'elle pour comprendre.

Comprendre quoi ? Les silences, la rupture, le manque d'amour, la fuite des parents à travers le monde, laissant Anne encore enfant au bon soin des autres, le retour à la maison familiale, le mur érigé entre une mère et sa fille pourtant toutes deux si semblables.
Comprendre pourquoi un jour elle a dû choisir, entre l'amour et les bras d'une mère et les vacances chez les grands-parents, braver les interdits et découvrir la chambre sous les toits, les cahiers et les crayons, les jouets et les livres, la vie qui s'est figée à tout jamais.

Seule dans les couloirs de l'hôpital elle attend.
Elle attend de pouvoir parler, comprendre, dire, entendre, pardonner, aimer, donner.

Étrange roman qui se lit avec impatience, le coeur lourd, le chagrin en filigrane et l'incompréhension tout au long de ces enfances amputées, de ces vies tronquées et trompées.

Une belle écriture, les mots et les silences sont posés, donnent le rythme de ces jours d'attente jusqu'au dernier, celui du pardon, des mots dits, des espoirs qui enfin se transforment en révélations. Transmission et secret de famille, déni et deuil, si les questions sont posées, certaines réponses seront enfin données.

https://domiclire.wordpress.com/2023/07/17/la-maison-des-solitudes-constance-riviere/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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