J'ai reçu cet ouvrage lors des masses critiques, merci d'ailleurs !
Nous voici au coeur de plusieurs témoignages, de Milan à Paris.
Ici, il s'agit de parents qui parlent de leurs manières de protéger leurs enfants, de les sociabiliser et des différents processus d'autonomisation si je puis dire, de la maison aux espaces publics. Ils parlent de leurs peurs, ou des potentiels préventions qu'ils peuvent apporter aux enfants qui grandissent et qui cherchent à s'émanciper.
Nous voyons aussi l'influence des milieux, des contextes tels qu'ils soient. Comment appréhender les peurs et les craintes pllus sereinement.
Il est évoqué aussi la sensibilisation aux inégalités, aux (malheureusement) différences entre un garçon et une fille : les risques perçus et surtout comment les parents peuvent expliquer, mettre en garde.
Nous avons la différence de pays entre la France et l'Italie, où les liens sont souvent plus importants et où le fait de scolariser son enfant hors de la zone de domiciliation est bien plus chère.
Cette enquête est intéressante, mais ce n'est pas mon genre de prédilection. Je n'ai pas réellement accroché et ça arrive, cependant ça n'enlève pas le caractère intéressant de l'enquête.
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Une enquête très intéressante réalisée dans deux quartiers de Milan et de Paris, c'est une enquête sociologique qui s'appuie sur des entretiens avec des parents milanais et parisiens issus de toutes classes sociales. On s'intéresse alors à la présence de leurs enfants dans les villes, les dangers que peuvent représenter la rue pour les enfants, les dangers que les parents ont en tête quand ils laissent leurs enfants se mouvoir dans les rues de Paris et de Milan.
On parle d'interconnaissance dans les résidences d'habitations et dans les quartiers, la manière dont les personnes d'un même secteur se connaissent, se protègent implicitement etc. Tel adulte va veiller sur l'enfant d'un autre s'il le croise dans la rue par exemple. Il y est également évoqué la façon dont les enfants prennent les transports en commun, la manière dont ils y sont préparés plus ou moins tard dans l'enfance voire dans l'adolescence (notamment lorsqu'il s'agit de changer de quartier pour se rendre à l'école). D'autres aspects sont abordés dans ce livre comme l'impact du genre dans les décisions des parents à laisser leur enfant sortir seul ou non mais aussi bien d'autres sujets. Tout ça en lien avec les normes sociales de chacune des villes mais également la catégorie socio-professionnelle des parents. Un ouvrage enrichissant pour comprendre les déplacements des enfants dans les villes au XXIe siècle, ici des villes assez conséquentes.
Je remercie Babelio de m'avoir envoyé ce livre dans la cadre de l'opération Masse Critique.
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Ce livre présente les résultats d'une enquête réalisées auprès de parents parisiens et milanais sur la présence, de plus en plus rare, d'enfants seuls dans l'espace public.
On retrouve, bien sûr r, les deux plus grandes peurs partagées par tous : les risques d'accident et les mauvaises rencontres.
On s'intéresse également aux critères qui font que certains enfants seront dehors alors que d'autres n'y seront jamais : les ressources des familles, le fait de pratiquer ou non des activités, les choix scolaires, l'implication des parents dans l'éducation…
Ce que j'ai trouvé très intéressant, ce sont les témoignages de parents qui sont vraiment parlant.
En tant que maman, je comprends totalement les points de vue et réticences exposés dans ce livre.
A mettre dans les les mains de tout parent ou professionnel en lien avec les enfants.
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Alors que les niveaux de mobilité autonome des enfants sont partout en recul en Europe depuis plusieurs décennies, les recherches conduites dans différents champs disciplinaires (géographie, histoire, psychologie, sociologie) convergent pour attester la poursuite du processus de retrait progressif des enfants des espaces publics des villes occidentales, les enfants qui seraient désormais « séquestrés pour leur propre bien ».