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Je me dépêche de rédiger cet avis, car je commence déjà à oublier ce livre, que j'ai fini de lire dimanche soir. Il n'est pas mauvais, non, il est juste moyen. Je vous conseille même de le lire d'une traite, car les deux pauses que j'ai faites (j'ai lu le livre en trois jours) ont failli être fatale à ma compréhension de l'intrigue.
C'est pourtant dommage que je n'ai pas réussi à accrocher davantage, car ce livre comporte des sujets passionnants, comme le sort de la Carélie, cette région mi-russe-mi-finlandaise, qui cristallise la difficulté des relations entre les deux pays. Viktor est à ce sujet un personnage symbolique, car il a certes quitté sa Russie natale, mais ces parents étaient finlandais, et vivre en Russie était un choix. Sa mère vit toujours là-bas, tout comme son fils aîné et sa famille. Viktor illustre la difficulté de la retour au pays, pour ces finlandais russes accusés de tous les maux, ou presque, et qui traficotent car ils ne trouvent pas de travail qui correspondent à leur niveau d'étude. Viktor, ou un honnête trafiquant par nécessité.
Il est aussi détective privé, et il enquête avec soin, certes, même si l'affaire le dépasse largement. Oui, l'enquête sur la disparition de Sirje ne m'a pas passionné, non plus que les rebondissements qui surviennent à la toute fin du roman. Je crois que cette troisième tentative pour lire un roman finlandais sera la dernière pour cette année.
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"Prix du meilleur polar nordique 2010" disait le bandeau-titre… Soit la concurrence n'était pas terrible, soit les jurés et moi n'avons pas les mêmes goûts en matière de polar nordique.

Honnêtement, il y a du bon dans ce polar, notamment dans les atmosphères qui parsèment le roman, la région dans laquelle l'action se situe, cette frontière entre la Russie et la Finlande et la description de la mentalité des gens.

Il ne faut pas non plus s'attendre à du trépidant, à des courses poursuites, ici, on va piano et on essaye de sauver sa peau.

Viktor Kärppä est un détective au passé trouble, au passé effacé, à l'identité changée… Faisant le grand écart entre des mafieux du coin à qui il donne des petits coups de mains et les flics, qu'il renseigne, Viktor est un homme difficile à cerner et de ce fait, je ne me suis pas attachée à lui.

Son enquête sur une épouse disparue semble être un cas banal et une enquête pépère. Même si toutes les pistes sont froides et se terminent en cul-de-sac, il était loin de s'imaginer que ses questions sur l'épouse disparue soulèveraient autant de bâtons dans ses roues.

Malgré tout, j'ai eu du mal à garder les yeux ouverts, j'ai dû faire une pause et m'amuser à autre chose (faire le grand ménage de la semaine) avant de revenir à ma lecture et la terminer.

On a des rebondissements à la fin, des doubles jeux, des étonnements, mais j'en suis sortie avec un mot à la bouche « Oui bof » et un air blasé. L'auteur se paie même le luxe de laisser ses lecteurs faire le cheminement de la réalisation des meurtres, une fois qu'il nous a mis devant la solution.

Il avait envie de s'épargner des explications, même si elles sont assez simples à comprendre. Je sais que nous ne sommes pas des imbéciles, mais ça donne l'horrible impression qu'on se moque du lecteur.

Râlant car ce roman avait lui aussi tout pour me plaire, avec son récit à cheval entre la Finlande et ma Russie chérie (j'aime le pays, pas le gouvernement), cette région qu'est la Carélie, moitié Russe, moitié Finlandaise et qui symbolise d'un côté la richesse occidentale et de l'autre la pauvreté.

Avec ces Finlandais de Russie, objet de mépris dans l'ex-URSS et devenus les catalyseurs de tous les ennuis, les boucs émissaires, les responsables de tous les maux, car considérés comme des Russes par les Finlandais.

Hélas, les pérégrinations pour retrouver l'épouse disparue prend le plus de place et l'enquête n'est pas super trépidante, même si elle a tout de même plus de vie qu'une enquête du commissaire Derrick, mais là, ce n'est pas compliqué non plus.

Allez, au suivant et pour la littérature nordique, je me contenterai des romans de ce cher Arnaldur Indriðason qui ne me déçoit jamais car il prend le temps de donner plus de corps à son histoire, même si Erlendur ne court jamais.
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La nationalité de l'auteur est le principal attrait de ce polar, par ailleurs facile et plutôt agréable à lire. Matti Ronka, présentateur du journal télévisé d'une chaine finlandaise est né en Calérie, où se déroule tout le roman. Cette zone frontière entre la Russie et la Finlande - il n'y a pas si longtemps entre l'Occident et l'URSS - voit se croiser une population interlope : truands estoniens, mafia russe, services secrets, membres de la minorité finlandaise de Russie, méprisés dans l'ex-URSS, installés en Filande à la chute du mur, où ils sont considérés comme russes...Une ambiance très particulière, et un pied de nez à nos vieux préjugés sur une Europe hermétiquement coupée en deux... Pour le reste, l'intrigue ne brille guère par son originalité : une histoire de détective privé désabusé, appréciant l'alcool et embauché à l'occasion par les mafieux locaux. du déjà lu, mais qui coule bien.
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C'est la seconde fois que je le commence mais qu'il est difficile à lire ! Les noms des personnages, ceux des lieux, le peu que j'avais retenu un soir est oublié le lendemain !

Du coup je ne sais pas si la trame est intéressante ou pas !

Je ferais encore un essai plus tard ! Je ne le trouve pas très motivant.
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Encore un roman nordique me direz-vous en voyant le nom de l'auteur ! Sans doute ! Mais si vous y réfléchissez quelques secondes, je ne suis pas sûr que vous connaissiez beaucoup d'auteurs finlandais ! Alors laissez-moi vous présenter celui-ci : Matti RONKÄ.

Si cet écrivain est encore inconnu pour la plupart des lecteurs français, il n'en va pas de même dans son pays d'origine et en Scandinavie, où depuis plusieurs années maintenant Matti RONKÄ fait partie des auteurs finlandais à succès. Né en Carélie, cette région disputée par l'histoire, à cheval entre la Russie et la Finlande, Matti RONKÄ a d'abord été rédacteur en chef et présentateur d'un journal télévisé avant de basculer dans l'écriture.

A ce jour il est l'auteur de cinq romans qui ont tous rencontré le succès. Doté d'un humour grinçant, il dresse à travers ses livres un portrait sans concession de la société finlandaise.

« Frontière blanche » est son premier roman. Auréolé des prix « finlandais de littérature policière » et « du Key Glass Award » récompensant le meilleur roman policier nordique, il est aujourd'hui publié en France aux éditions L'ARCHIPEL.

Ancien agent du KGB, Viktor Kärppä a quitté sa Russie natale pour s'installer en Finlande où l'opulence occidentale attire comme un aimant les populations pauvres de la Carélie russe. carélie Oubliant son passé, il fait office de détective privé et vivote de ce boulot tout en arrondissant ses fins de mois en rendant de menus services à des mafieux locaux, jouant pour eux les coursiers peu regardant pour récupérer de l'autre côté de la frontière des documents, de l'alcool ou des cigarettes. Parfois, il joue même les indics pour la police locale. Viktor est un homme qui ne s'embarrasse pas de moral.

Quand un certain Aarne Larsson, libraire de son état ,fait appel à ses services pour retrouver son épouse Sirje qui a disparue, l'énigme n'a visiblement rien de bien extraordinaire pour Viktor, habitué aux histoires d' adultères, de divorce, aux filatures et autre petites histoires de cet acabit.

Cependant, en découvrant que la disparue n'est autre que la soeur d'un dangereux mafieux estonien, Viktor soupçonne très vite que son enquête va l'emmener sur un terrain mouvant sur lequel il n'a pas forcément envie de s'aventurer.

Aussi, lorsque ce frère lui tombe sur le râble et le passe à tabac pour le contraindre d'arrêter de fouiner sur cette histoire, ll en a une percutante confirmation !

Mais quand en plus l'ex KGB se manifeste pour lui rappeler son passé et exiger de reprendre du service, que ses « connaissances » mafieuses le sollicitent pour une histoire de cargaison de cigarettes volées, que la Police le marque à la culotte , Viktor n'a qu'une solution : mener à bien son enquête pour sortir de cette nasse qui se referme sur lui.

« Frontière blanche » n'est pas un roman explosif, truffé d'actions et de scènes spectaculaires. Pas de poursuite en voiture, de coups de feu qui déchirent la nuit. C'est un roman qui ne fait pas grand bruit, tout au plus celui d'un pas dans la neige. Mais c'est un roman passionnant tant il est marqué par la région dans laquelle l'action se situe, et cette frontière qu'il porte en titre.

La Carélie, cette région scandinave jetée en pâture à l'histoire, convoitée par les finlandais et par les russes, pour finalement sortir écartelée entre les deux pays à la fin de la guerre, avec cette frontière comme ligne de partage.

Carrefour baltique, terre d'échanges avec la Russie et l'Estonie, derrière ses forêts de pins et ses lacs endormis, cette région ne pouvait que devenir une terre de trafics en tout genre, et le temps que dura le rideau de fer, le théâtre privilégié de la guerre froide.

Et au milieu, cette frontière, qui rend cette région orpheline d'elle même. Ce trait sur une carte qui se perd et se confond dans la neige hivernale, qui sépare les hommes d'une même terre, et marque symboliquement la ligne de partage entre la richesse occidentale et la pauvreté de ceux qui ont eu la malchance d'être du mauvais. Une frontière qui malgré le temps n'arrive pas à briser le lien qui unie cette population de part et d'autre.

Mais une frontière aussi comme un fil de funambule, où le héro essaye de se tenir en équilibre entre sa nouvelle vie en Finlande où se trouve l'amour qu'il y a rencontré, et de l'autre ses racines, sa mère et son frère restés en Russie. Un jeu d'équilibriste où l'identité de Viktor devient floue, insaisissable, comme l'esquisse d'une vie au trait jamais définitif. Celle d'un homme qui n'arrive pas à trouver sa place.

Matti RONKÄ est un auteur de l'émotion intérieure, du ressenti. Il dresse le portrait d'un personnage qui n'attend rien de particulier de la vie, et qui pose sur ses semblables et la société dans laquelle il vit, un regard lucide et résigné.

Un roman sobre, qui porte en lui un certain spleen et qui offre une lecture originale d'une région méconnue jusqu'ici.

Un roman et un auteur qu'il convient de découvrir.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Que d'avis plutôt négatifs, ou pour le moins mitigés, ai-je lus sur ce roman ! Il est vrai que, étant présenté comme « meilleur polar nordique 2010 », certains en attendaient peut-être une révélation, dans la veine (mais avec ses particularités) de ces polars scandinaves très à la mode qui inondent le genre depuis quelques années – et que j'apprécie, même si j'en lis assez peu à vrai dire, là n'est pas la question. Certes, on n'est pas dans un policier ou thriller trépidant, il y a très peu d'action, et la tension (bien présente pourtant) n'est pas insupportable. Mais aussi, il ne faut pas confondre nordique et scandinave…
Ainsi, je pense que mon avis, même si ce n'est pas de l'emballement, sera plus modéré que ceux évoqués ci-dessus. Il faut savoir, pour commencer, que j'ai lu ce livre dans le cadre de ce challenge que j'ai déjà évoqué, qui consiste à voyager autour du monde en lisant des auteurs de diverses nationalités, dont certaines assez peu « habituelles » - en effet, j'ai bien un peu galéré pour trouver des auteurs finlandais traduits en français, autres que le très connu Arto Paasilinna (et son Lièvre de Vatanen, que je ne connais pourtant pas et que, du coup, je n'ai même pas lu !).

Et je pense que, pour appréhender ce livre-ci en particulier, il faut se rappeler que la Finlande, toute membre de l'Union européenne qu'elle soit, est un pays un peu « à part » en Europe. D'abord, ce n'est pas un pays scandinave (la Scandinavie ne rassemblant que les trois royaumes norvégien, suédois et danois). Ensuite, elle partage une (très longue) frontière avec ses puissants voisins, la Russie et la Suède, envahisseurs à tour de rôle, ce qui n'a pas manqué de marquer son histoire : la Suède, d'ailleurs, reste très présente à travers, entre autres, les suédophones de Finlande (le suédois étant l'une des langues officielles de la Finlande, à côté du finnois). C'est l'un des pays les plus étendus de l'UE… mais aussi l'un des moins densément peuplés ; c'est le pays du Père Noël ! Et puis, en parlant de langues : c'est aussi l'un des rares pays (avec l'Estonie et la Hongrie) de l'Europe qui ne parle pas une langue indo-européenne, mais bien une de ces mystérieuses langues dites ouraliennes (on disait autrefois finno-ougriennes, mais apparemment la classification a été revue depuis mes dernières leçons sur le sujet), langues qui en plus ne sont pas mutuellement intelligibles – contrairement aux langues scandinaves par exemple, j'ai toujours été étonnée de voir des collègues suédois et danois parler ensemble chacun dans leur langue… et se comprendre suffisamment ; ou bien ma maman flamande, qui parvenait à communiquer de façon satisfaisante avec la famille germanophone de mon papa, chacun parlant son propre dialecte régional…
Or, je reste convaincue que la langue que l'on parle, cette fameuse « langue maternelle » (et ensuite, sans doute, l'intégration que l'on fait des éventuelles langues « étrangères » que l'on apprend) a un effet sur notre perception du monde, et notre façon de l'exprimer, même dans la fiction.

Si « j'étale » tout cela, ce n'est certainement pas pour paraître plus maligne que je ne suis… mais il se trouve que, par le hasard des rencontres de la vie, mon mari et moi avons autrefois été en contact proche avec une famille finlandaise finnophone, sans parler du fait que nous avons fait notre voyage de noces dans les pays baltes (donc pas la Finlande, mais bien l'Estonie, entre autres, dont il est aussi beaucoup question dans ce livre), ce qui fait que j'étais déjà sensibilisée à un certain nombre de choses.
Et c'est bien là mon plus gros regret envers ce livre, qui n'est pas lié au contenu même : si la traductrice a bien pris le soin d'expliquer un certain nombre de notions qui apparaissent çà et là dans la narration, j'ai beaucoup regretté qu'on ne trouve pas une introduction (ou une postface, comme ça avait été le cas pour le très beau mais très surprenant « L'homme qui savait la langue des serpents » de l'Estonien Andrus Kivirähk) qui nous présente ce pays, et particulièrement cette région qu'est la Carélie, sans cesse écartelée entre Finlande et Russie ; de même, une carte de cette région, représentant les diverses villes dans lesquelles le narrateur se rend pour une raison ou une autre, aurait été plus que bienvenue ! Certes, les moyens informatiques actuels permettent de les trouver très facilement… mais je ne lis pas forcément un bon livre avec mon ordinateur sous les yeux…
Mais voilà : l'Archipel n'a pas fait un tel choix éditorial, et c'est bien dommage, car il aurait indéniablement été un bonus très appréciable !

Venons-en maintenant à l'histoire même. Comme je disais plus haut, on n'a ici pas d'action folle, pas de tueur implacable à retrouver, pas de tension insoutenable. On accompagne tout simplement le narrateur : Viktor Kärppä de son nom finnois. Il est l'un de ces Russes originaires de Carélie, qui a bien effectué son service militaire en Russie (et ses qualités particulières ont fait qu'il a très vite intégré le KGB, échappant ainsi à la guerre en Afghanistan), mais a obtenu apparemment assez facilement (d'une façon qui n'est jamais tout à fait explicitée) la nationalité finlandaise. C'est là qu'il vit désormais, à Helsinki où il s'est installé comme détective privé. On comprend à demi-mot que ce seul boulot ne lui permet pas tout à fait de vivre, mais qu'il arrondit ses fins de mois en participant à quelques menus trafics qu'il considère comme « acceptables » (cigarettes et autres contrefaçons, tandis qu'il s'est donné pour limite de ne jamais tremper dans la drogue), sous les ordres de deux mafieux russes très stéréotypés, et qu'il assure sa tranquillité en collaborant quelquefois avec la police locale.
Mais un jour, un client vient lui demande de retrouver sa femme disparue : cette dernière, estonienne, est en plus la soeur d'un dangereux gangster de ce même pays, qui cherche à installer ses « affaires » en Finlande…

On suit ainsi la (non-)progression de Viktor Kärppä dans cette enquête improbable, à travers sa narration à la première personne du singulier, comme on lirait le journal intime de ce détective. Pas de grandes vagues, de la discrétion tranquille, une certaine introspection aussi parfois, mêlée de ses souvenirs d'enfance dans cette Carélie qui garde une place particulière dans son coeur, et d'une inquiétude constante pour sa mère âgée et à la santé fragile, qui a choisi de rester « au pays » quand elle a eu la possibilité d'obtenir pourtant elle aussi la nationalité finlandaise. Il trempe certes dans plus d'une affaire louche et est imprégné de cet esprit corruptif et corruptible que l'on imagine trop aisément lié à tout ce qui est au moins un peu russe, mais il a gardé une conscience vaguement idéaliste, à la limite de la naïveté parfois même, et reste fidèle à ses principes en tout temps.
Tout cela fait de lui une espèce de anti-héros presque gentil, à qui on ne s'attache pas tout à fait, mais pour qui on ressent quand même de l'inquiétude, dans cette tension faible mais constante qui sous-tend à cette intrigue. Il n'est pas assez « chevalier blanc » pour pouvoir porter le titre de héros, mais ses fameux principes, ses scrupules que l'on touche du doigt à chaque nouvelle opération que lui proposent ses pseudo-amis mafieux, le rendent sympathique malgré tout.

En même temps, ce roman explore le drame de cette région du monde, le contraste entre trois frontières pourtant si proches par la géographie et par l'histoire : on se trouve à un carrefour entre une certaine opulence en Finlande, une ouverture de plus en plus marquée en Estonie, mais la misère en Russie, les trois (la dernière en particulier) restant gangrénées par les mafias locales. C'est une véritable étude, certes fictive, de ce milieu particulier, et jusque dans la fiction on ressent le regret de l'auteur pour cette gangrène qui détruit jour après jour son pays natal qu'il chérit.
Et avec ça, on a un retournement final, à nouveau pas spectaculaire, mais inattendu, qui conforte l'impression globale plutôt positive que j'avais de ce livre depuis le début.

Tout cela n'en fait certes pas une réussite littéraire exceptionnelle, mais ce n'est pas ça non plus que je recherchais en commençant ce livre. En revanche, il a tout à fait répondu à mon premier souhait : voyager, découvrir un autre monde, une autre façon d'appréhender la vie, à travers une intrigue de type policier jamais réellement palpitante, mais maniant un suspense pas insoutenable mais toujours bien présent, dans un climat terriblement réaliste.
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Histoire difficile à suivre : les lieux (il y en a beaucoup, on a en permanence du mal à situer où on est), les collusions de toutes sortes se noyant dans toutes sortes d'intérêts, de mafias, de zones de non-droit. Je ne l'ai pas trouvé très intéressant même s'il donne des éléments sur la réalité de cette ex-URSS et de ses voisins.
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Dommage en effet que le livre ne parle pas plus du sort de la Carélie. Même si l'intrigue est un peu tarabiscotée par moments au moins la lecture de ce roman m'a donné envie d'apprendre plus sur la Carélie. L'auteur aurait pu mieux faire. Dommage.
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Un polar nordique pas inintéressant mais un peu décevant. Manque de souffle et de style. Une intrigue qui pourrait être plus palpitante même s'il y a des passages intéressants sur la Finlande et la Russie. Mais c'est vrai qu'il y a de la bonne concurrence au niveau de ce genre de livres !
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