Johnny Depp

Mauvaise foi totale

Elles sont fortes les filles qui n'ont pas le dossier entre les mains, suivez mon regard, et qui se permettent de juger les attendus d'un jury populaire de Virginie condamnant l'ex-femme de Johnny Depp, à lui verser 15 millions de dollars.

Il ne semble pas admis pour elles qu'une femme puisse être condamnée pour avoir manigancé un procès avec de fausses preuves ou même soyons larges avec la difficulté de se défendre avec la charge de la preuve autrement que par des réponses évasives, dilatoires.

Il faudrait que les chiennes de garde se mettent ça dans la tête une fois pour toutes que tous les hommes ne sont pas les ennemis de la femme et ne les considèrent pas autrement que comme du bétail, même s'il y a du boulot en effet. Je n'aurais aucune difficulté personnellement à être avec des femmes pour juger les hommes dont de trop nombreux comportements par tropisme sont abjects vis-à-vis de beaucoup de choses d'ailleurs, pour peu que ça sente la fosse à purin.

Comme toujours il faut que l'air du temps nous vienne du grand Ouest pour nous éclairer des années après sur ce qui a pour effet de mettre un peu d'ordre dans les choses et les moeurs, car chez nous il y a belle lurette qu'on ne sait plus sur quel pied danser, surtout quand la condition de la femme est menacée par des influences étrangères. Dès que la chose devient un peu trop compliquée, on capitule !..

Merci en tout cas à Johnny Depp et à ses avocats d'avoir brillamment défendu sa cause, il pourra reprendre son métier d'acteur génial pour le monde des hommes et des enfants plutôt que de nous apparaître comme un monstre qui battait sa femme. Cette victoire à rebrousse-poil par temps les plus sombres s'ajoutera à son actif mais surtout éclairera la conscience humaine, car ici il n'y a a pas grand chose qui éclaire la conscience humaine par la volonté, le combat et l'obstination des hommes.

Que sait-on de quelqu'un tant qu'on ne le connait pas ? Un jour en bureau je me souviens d'un collaborateur qui s'était permis de dénigrer une secrétaire dans son dos auprès de son chef de service pour un non partage de dossier ou une connerie comme ça. Ce dernier lui répondit qu'il avait tort, que ce n'était pas possible pour rien au monde, avec un tel applomb que le collaborateur en fut décomposé. Il se trouva que le chef de service en question était l'amant de la dame. Nous sommes des enfants de coeur eu égard à la vérité sur les gens, d'où l'idée de toujours faire attention à ce qu'on dit. Mieux vaut peut-être encore un pas très bon procès, un simulacre de justice à la rumeur qui tue. Tel est malheureusement le lot des misérables.

Il est vrai que dans le pays de John Steinbeck, on est capable de comprendre cela plus facilement.