Lu dans le cadre du prix des Incorruptibles 2016-2017.
Permettez moi de vous dire, puisqu'il s'agit d'un livre de science fiction, que ce livre est vraiment un OVNI. Un Objet Vraiment Nul et Insignifiant... Désolé de commencer comme cela mais ça faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi mauvais. J'ai fini la lecture de ce roman ce matin et j'ai eu beau me creuser les méninges pour chercher des points positifs je n'en ai pas trouvé. A contrario, tout m'a énervé dans ce livre.
L'histoire d'abord : elle se passe aux Etats-Unis, pour faire plus science fiction, sinon la même histoire à Paris ça passerait moins bien. Rien que ça, ça m'énerve. On est à Palo Alto, en Californie, les frigos sont remplis de sodas (y'a des sodas partout dans ce livre, ridicule ; le héros rencontre une star il veut discuter avec lui autour d'un soda ; un ami vient à la maison : "va dans le frigo il est rempli de sodas" ; les gamins viennent d'échapper à une poursuite au bazooka et là ils s'affalent dans le canapé avec un soda pour jouer à un jeu vidéo !!???). Qu'il y ait des choses étonnantes dans la science fiction c'est normal, mais là c'est complètement absurde. Les enfants sont en fait des robots qui ressentent toutes les émotions (tristesse, souffrance, compassion...). On nous dit que c'est Ray l'Ukrainien (vous savez, celui qui est SDF maintenant, et comme il est SDF il a forcément une seule dent pourrie et une couverture pleine de poux) qui a réussi à fabriquer tous ces robots. Comment ? ahaha, et bien c'est un génie, c'est tout, ne demandez pas d'explications... D'ailleurs, si vous cherchez des explications dans ce roman, vous n'en trouverez pas : tout est absurde. Les enfants sont poursuivis par des miliciens qui tirent dans la rue au bazooka et aux obus (!!! si si je vous jure !) dans une scène d'anthologie (le gamin appelle son père dans un frigo, au milieu d'une pluie d'obus et le père arrive en deux minutes pour sauver son gamin), le héros va en Chine (ah ça tombe bien il était programmé pour parler le mandarin dès le départ, génial comme ça tombe bien...), il répare une centrale nucléaire avec trois potes robots, on lui a appris vite fait à faire un sarcophage en acier et béton... Tout est comme cela tout au long du roman. Plus je lisais et plus j'étais ahuri de tant de bêtises, l'épilogue étant quand même le moment le plus délirant de tout le livre (il fallait finir alors là je vous dis pas tous les raccourcis utilisés... la milice qui tire au bazooka arrête de chercher les robots, comme ça, ils ne les attendent même pas à l'aéroport au cas où ils auraient essayé de s'échapper par avion, le chef des méchants est arrêté comme par magie (c'est même pas les héros qui l'arrêtent) et traduit en justice (ahaha, quel vilain ! il croyait quand même pas qu'il allait pouvoir s'en tirer ainsi !!!). Vraiment, c'est du n'importe quoi ce livre et j'ai vraiment honte de le proposer aux élèves (même si c'est clair qu'il plaira à certains qui ne se formalisent pas de toutes ces incohérences).
Le style aussi c'est terrible. J'avais relevé plusieurs phrases révélatrices mais je n'ai même pas envie de rouvrir le livre pour les retrouver. J'en ai quand même une sous la main pour votre plaisir : "Et vous Patterson, elle a poursuivi, vous devriez nettoyer la poubelle nauséabonde qui vous sert de cerveau" Patterson a blêmi sous l'insulte"... Vous voyez le niveau ? Pleins de phrases au passé composé, des tournures insupportables "il a dit", "il a ajouté" et des formulations même pas du niveau de la cour de récré. L'auteur a voulu introduire un peu de familier mais pas trop quand même alors ça donne des phrases bizarres genre : "il s'est fichu de ma gueule" ou "Jimmy et Joe sont arrivés avec leurs vieux respectifs". C'est vraiment ridicule, on pouvait s'en passer, ça tombe comme un cheveu sur la soupe et ça n'apporte rien. Dans le genre énervant vous aurez aussi droit au rire nerveux de l'ukrainien (génie de l'informatique complètement neuneu avec sa dent pourrie et son rire démoniaque "hi hi hi").
Bon allez, j'arrête là. Vous l'aurez compris, non seulement ce livre est mauvais mais en plus il est insupportable (par le style, par l'histoire qui ne tient pas debout...). Si vous voulez vous faire plaisir allez-y, vous en sortirez remonté pour une semaine. Bon voyage ("en aérovéhicule") !
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La vaste question soulevée par sa nature particulière n'est pas réglée, et l'histoire a le mérite d'enclencher la réflexion, de poser les bonnes questions.
Lire la critique sur le site : Ricochet
« Harold […] était le premier Noir Américain à sortir aussi brillamment du collège où les Afro-Américains étaient encore peu nombreux. Comme souvent, dans les collèges huppés, la majorité des élèves est blanche. » p. 9
« Deux miliciens appartenant à la sécurité du collège sont entrés dans le salon. Ils étaient armés de fusils laser. Paterson nous répète régulièrement que les miliciens sont là pour assurer notre sécurité. En les voyant débarquer chez moi, armés jusqu'aux dents, j'avais l'impression que leur rôle consistait plus à nous contrôler qu'à nous protéger. » p. 20
« Il y a quinze ans, Anne et moi, nous essayions désespérément d'avoir un enfant, mais sans succès. On nous a proposé d'adopter un petit robot, toi, et nous avons accepté. Quand tu es arrivé à la maison, encore bébé, nous t'avons immédiatement aimé comme notre propre fils. » p. 68
« En réalité, vos sentiments ne sont même pas humains. C'est une qualité que les humains prêtent aux humains. […] La vérité c'est que les humains sont capables de laisser crever leurs semblables dans la rue comme des chiens ! » p. 91
« Ma passion, c'est la robotique. [Pateson], c'est le pouvoir et le fric. Il a créé le collège pour fabriquer une élite robotique qu'il place dans l'entourage des patrons et des politiques pour les espionner et vendre les informations récoltées.[…] Il voulait que je fabrique des êtres sans cœur, des machines sans sentiment et par conséquent, sans réflexion. Aucun intérêt à mes yeux. » p.97 et p. 101
« Nous ne voulons pas devenir des objets ménagers. Jennifer […] a raison de militer pour nos droits puisque nous souffrons, nous aimons, nous ressentons, nous pensons comme de vrais humains, mais je crois que le combat est loin d'être gagné. Tous les humains ne seront pas prêts à nous accepter. Déjà qu'ils ne s'acceptent pas toujours entre eux. » p. 150
Mémo 657
Au début il y a un jeune garçon Jonas qui est dans un collège où il faut être sérieux. Tout se passe bien jusqu'à ce qu'un élève (Jeff) de la classe du jeune garçon vienne chez lui.
J'ai apprécié ce livre car il était agréable à lire, le vocabulaire est assez facile à comprendre. L'histoire est bien rythmée, on arrive bien à entrer dans l'histoire. Plus on lit, plus on a envie de savoir la suite. J'ai trouvé les personnages et la fin de l'histoire plutôt bien. Les personnages sont assez attachants car si il y en a un qui meurt ou autre, on est un peu déçu. Dans l'histoire il y a quatre personnages dont un qui joue le rôle du narrateur. Ce sont des enfants. J'apprécie que ce soit des enfants car c'est comme si c'était nous.
Je recommande ce livre à ceux qui aime l'action, le suspense et aussi quand on croit que c'est fini, mais en fait non.
On aurait été invincibles !
(page 128)
Romane
Ce qui est prodigieux, c'est que je suis parvenu à créer de l'émotion chez un robot. De l'émotion chez un objet ! Tu te rends compte ! Un jour, on me donnera le prix Nobel pour ça.
Le nouveau smartphone était bien plus important à nos yeux que les avertissements de mon père.
Jonas, le personnage principal, rentre au collège Palo Alto. C'est un collège entouré de fils barbelés. Un autre collégien, Jeff, lui confie une mission : il doit trouver les codes des serveurs de la salle informatique pour Harold, un ami de Jeff.
Ce livre parle d'ordinateur, de codes d'accès aux salles : il est plein d'informatique et cela m'a plu car j'aime bien l'informatique.
Les personnages sont très intelligents, ils réussissent à se débrouiller et ils prennent des risques.
Pour moi Mémo est un bon livre mais la fin est triste.
Théo
Lectomaton Thierry Robberecht Rendez-vous avec l'ogre