Petit jardin de poésie

AU LIT EN ETE

L’hiver je me lève, il fait nuit
Et je m’habille à la bougie
Mais en été, c’est le contraire,
Je vais au lit lorsqu’il fait clair.

Je vois bien, lorsque je me couche,
L’oiseau se poser sur sa souche ;
Et j’entends bien le bruit des pas
Des passants de la rue d’en bas.

Le ciel est lumineux et bleu :
N’est-ce pas que c’est un peu affreux,
De devoir dormir la journée
Alors que l’on pourrait jouer ?

Je n'ai pas peur de m'appartenir
aux joyeuses mottes où les fleurs printanières commencent;
Ou à mes frères, les grands arbres,
Qui parlent avec des voix agréables dans la brise, Qui parlent
fort avec les vents qui passent;
Ou à ma sœur, l'herbe profonde.


De tel je suis, de tel mon corps est,
Qui frémit d'atteindre ses lèvres pour embrasser.
Cela donne et prend avec le vent et le soleil et la pluie
et se sent vif plaisir au point de la douleur.
De tels sont ceux - ci,
La confrérie des arbres vigoureux,
L'humble famille de fleurs,
qui font une lumière de Bowers ombre
ou en étoile les bords le courbé:
Ils donnent et prennent une couleur douce et un doux parfum;
Ils se réjouissent de se jeter à l'étranger;
Et arbre et fleur et herbe et gazon
Frissons et sautez, vivez et chantez
Avec des voix silencieuses au printemps.


Je n'ai donc pas peur de céder mon souffle,
puisque tout est encore inchangé par la mort;
Puisque dans quelque vallée agréable je peux être,
Motte à côté de motte, ou arbre par arbre,
Longtemps d'ici, avec elle j'aime cette heure;
Et ressentez une joie vive de partager
Avec elle le soleil, la pluie et l'air,
Pour goûter son quartier tranquille
Comme les choses muettes des champs et des bois,
La motte, l'arbre et la fleur étoilée,
Seul de toutes choses ont le pouvoir.

« Mon ombre

Il y a toujours une petite ombre
Qui me poursuit partout.
À quoi sert-elle? Je me demande.
Je n’en sais rien du tout.

On dirait moi, elle me ressemble
Des pieds jusqu’à la tête;
Et quand je glisse dans mon lit,
La voilà sous la couette.

Le plus étrange avec cette ombre,
C’est la façon dont elle grandit :
Ce n’est pas comme les enfants,
Tout petit à petit.

Non, certaines fois elle s’étire,
On dirait du caoutchouc mou ;
Et d’autres fois elle rétrécit
Et devient rien du tout.

Elle ne sait pas vraiment très bien
À quoi peut jouer un enfant ;
Mais elle sait bien, de temps en temps,
Me causer du tourment. (…) »

J'ai rêvé de la foire des allées forestières

JE.

J'ai rêvé de la foire des allées forestières
⁠Et des champs d'herbe à fleurs grises,
Où par la lune jaune d'été
⁠Ma Jenny semblait passer.


J'ai rêvé la lune jaune d'été,
⁠Derrière un bois de cèdre,
posez du blanc sur des champs d'herbe ondulante
⁠Où nous étions et Jenny.


J'ai rêvé - mais je suis tombé à travers mon rêve
⁠Dans un pays pluvieux je me couche
Où un matin humide et blême couronne les collines
⁠D'une triste réalité.


II.

Je suis comme celui qui reste éveillé
⁠Toute la nuit du mois de juin,
qui est éveillé dans son lit pour regarder
⁠Les arbres et la grande lune blanche.


Pour des souvenirs d'amour sont plus
⁠Que la lune blanche là-haut
et plus chère que le clair de lune tranquille
⁠Ce sont les pensées d'elle que j'aime.


III.

Hier soir, je me suis attardé longtemps sans
⁠Mon dernier amour à voir.
Hélas! les vitres blanches-lune
⁠Me fixa aveuglément.


Aujourd'hui je lui tiens la main
⁠Son étreinte à la taille -
Comme des nuages ​​à travers une piscine, j'ai lu
⁠Ses pensées sur son visage.


Et pourtant, comme maintenant, à travers ses yeux clairs
⁠Je cherche le sanctuaire intérieur -
je me penche pour lire son cœur vierge
⁠Dans le doute si c'est à moi


O regardant longtemps et tendrement ainsi,
⁠Quelle vision dois-je voir?
Pas de vision, mais mon propre visage blanc
⁠Cela me sourit et m'imite.


IV.

Encore une fois sur le même vieux siège
⁠Dans le même temps ensoleillé,
les ombres des ormes à leurs pieds
⁠Et le feuillage bouge ensemble.


Les ombres se déplacent sur l'herbe,
⁠Le point de numérotation se glisse dessus;
Le soleil clair brille, les flâneurs passent,
⁠Comme alors ils passaient et brillaient.


Mais maintenant, le sommeil profond est sur mon cœur,
⁠Sommeil profond et repos parfait.
Les battements de l'espoir ne dérangent plus
⁠Le calme de ma poitrine.

Les hirondelles vont et viennent,
Et les grands vents vont et viennent,
Et les brises régulières soufflent,
⁠Porter du parfum, porter de l'amour.
Les brises se précipitent, les hirondelles volent, les
nuages ​​tourbillonnent pour toujours,
Et à midi, vous et moi
⁠Voir le même soleil ci-dessus.


La rosée et la pluie tombent partout, les
récoltes mûrissent, les fleurs sont belles
et toute la terre ronde est nue
⁠Au clair de lune et le soleil, et l'air en direct, attisé avec des ailes, brillant avec la brise et le soleil, apporte en contact des choses lointaines,



⁠Et fait de tous les pays un.


Laissez-nous errer où nous voulons,
Quelque chose de semblable nous salue encore;
Quelque chose vu sur une vallée ou une colline
⁠Tombe familier sur le cœur;
Ainsi, à l'odeur, au son ou à la vue, les
âmes coupées de jour et de nuit
Tremble avec le même plaisir -
⁠Tremblez, la moitié du monde est à part.