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EAN : 9782702127551
168 pages
Calmann-Lévy (01/08/1997)
3.5/5   2 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre que j'avais oublié sur une étagère de ma bibliothèque, retrouvé à l'occasion de quelque rangement et une jolie surprise. le titre évocateur de transmission nous entraîne dans une relecture de quelques oeuvres phares, pour l'auteur au moins, et il est tout à fait intéressant de le suivre dans ses explications. En quatre chapitres, L'Inquiétude, la Tendresse, la Passion et le Talent, l'auteur nous fait pénétrer les mondes de Stevenson avec l'Ile au trésor, Salinger avec l'Attrape-coeurs, Prufrock avec le poème Chant d'Amour et enfin Thomas Bernardh avec son roman le naufragé qui a Glenn Gould pour protagoniste.
Une manière de poser un autre regard sur ces textes, voire de les découvrir, et un rapport à la musique très présent, et qui va me donner envie de lire le Presto con fueco du même auteur qui était sur la même étagère !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Commences-tu à comprendre que les livres nous renvoient sans cesse à nos histoires personnelles, qu’ils sont comme des éponges, et les absorbent ? Tous les livres offrent cette possibilité, tous sont des machines interprétatives douées d’une conscience : la nôtre. C’est cela la grandeur des livres : ils réclament des lectures différentes, plurielles, s’ouvrent au moyen de clés que nous devons découvrir, ou que parfois la fortune nous met entre les mains au moment où nous nous y attendons le moins. Ils ne se livrent pas à tous, et surtout pas à ceux qui ne font pas l’effort nécessaire pour les pénétrer, ou y sont inaptes.
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La littérature est un monde en soi, seulement analogue au réel, et où les livres se parlent entre eux ; pour y entrer, il faut faire un saut dans l’inconnu, de l’autre côté des choses, traverser le miroir. Et ensuite, le retour est difficile, car les personnages que tu auras rencontrés continueront à te parler, te conseiller, te faire prendre des décisions.
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[…] en littérature les conclusions n’existent pas, et rien ne se termine jamais. Tout demeure ambigu, tout continue éternellement sa course. Un livre n’est jamais deux fois le même, et c’est pourquoi il est parfois plus stimulant de relire que de découvrir les livres nouveaux.
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Il en va toujours ainsi avec les grands livres : on a la sensation de pouvoir tout saisir, tout isoler, mais on s’aperçoit que ce n’est pas possible.
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On nous apprend depuis des générations à nous incliner devant l’autorité culturelle établie. Qui est faite de chefs-d’œuvre indiscutables, et indispensables à nos esprits. Et qui s’incarne dans des auteurs à révérer sur leurs piédestaux sous peine d’hérésie.
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