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Il y a tromperie sur la marchandise, je crois. L'acheteur qui croira se procurer un ouvrage d'histoire globale et planétaire comme il commence à s'en écrire aujourd'hui doit savoir que le livre date de 1976, et que cet ancien succès de librairie anglo-saxon paraît en France en 2015. D'autre part, l'auteur se contente de réécrire et de répéter sous forme filandreuse et ennuyeuse ce que l'on trouvera exposé brillamment, clairement et avec les bonnes questions, dans des ouvrages plus spécialisés, mais toujours destinés au grand public, sur les époques et les eres de l'histoire qui l'intéressent. Mieux vaut lire Nicolas Grimal sur l'Egypte ancienne, Jean Bottéro sur la Mésopotamie, Pierre Briant sur la Perse, ou Paul Petit sur la Rome antique, etc ..., que de parcourir ces chapitres vagues et superficiels qui couvrent beaucoup de matière, de temps et d'espace, pour n'en dire, finalement, que ce que l'on trouve déjà dit partout ailleurs, et souvent dans une perspective plus rigoureuse. L'histoire globale, qui parlera des grands ensembles et des époques dans leur interconnexion, reste encore à écrire ou à traduire (dans quarante ans peut-être ?).
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Fragilité de l'espèce humaine, condamnée, à l'instar de l'homo Erectus ou de Néanderthal?

Etonnante civilisation sumérienne  relatant déjà le déluge, la création du monde à partir de la mer, l'homme issu de l'argile....

Fabuleux voyage des origines au moyen âge, parfois un peu trop exhaustif pour moi,  traitant de philosophie, droit des femmes, origine de l'écriture, des sciences au coeur des civilisations sumeriennes, hindoues, chinoise,  grecque...
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Les ages anciens de l'histoire du monde : ... vaste programme. Et de fait, le contenu est complet.
Sur le contenu, justement, je ne m'étendrai pas. Je pense que l'auteur original connait mieux le sujet que moi et que son bouquin est largement documenté.

Sur la façon dont est agencée ce bouquin : ça c'est un peu déconcertant puisqu'on ne voyage pas d'années en années mais de régions en régions.
Du coup, j'étais souvent perdue car je m'attendais à une histoire chronologique.
Je n'ai donc pas su, tout le temps, faire les liens qui m'auraient permis une compréhension complète du livre. Certains éléments, certains enjeux des uns et des autres me sont totalement passés au dessus de la tete car les époques étaient, pour moi, trop alambiquées.

Sur le style de cette version, je sais que c'est un livre traduit. Je pense que la traduction est bien faite car le livre est tout de meme passionnant à lire. Il est fastidieux parfois mais sur l'ensemble des pages il reste captivant.
Ce n'est pas un livre à découvrir en vacances au soleil sur la plage. C'est plutot un ouvrage qui demande une certaine concentration et réflexion.
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Depuis ces temps où ceux qui nous ont précédé sur la planète terre, ont déterminé notre forme de vie animale dans la direction du développement de la vie symbolique, avons-nous beaucoup évolué ?

Dans cette histoire de notre passé lointain, John M Roberts et Odd Arne Westad, racontent les mouvements migratoires et les réalisations des âges anciens. C'est époustouflant !

Soudain, ce passé est si proche et si loin. Une claque à nos représentations "spatio-centrée" et "culturo-centrée". Mais aussi la confirmation de ce que nous savions déjà : pillages, guerres, massacres et génocides jalonnent la marche de notre espèce. Et si, malgré tout, c'est un bonheur de lire l'épopée du jaillissement de notre forme de vie, il est aussi stupéfiant de découvrir le grand silence des morts, le grand silence des vaincus, de ceux dont les traces ont disparu. Au fil du récit, les auteurs pointent les limites de l'historiographie ancienne et l'on se prend à concevoir qu'il y eut bien des formes d'organisations sociales dont nous n'avons aucunes mémoires. Et, mystère des mystères, , des cultures qui, du jour au lendemain, se sont évaporées sans que la terre ne nous délivre plus aucunes traces de leur vitalité. Bref, vous l'aurez compris, c'est un livre stimulant qui apporte des éléments à notre réflexion sur la réalité complexe que nous nommons « humanité ». Une humanité si jeune et si fragile… (Pierre)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Lire le premier tome d'Histoire du monde intitulé Les âges anciens (on va garder l'accent circonflexe pour le moment), c'est plonger dans l'Histoire de l'Homme. C'est se rappeler quelque chose que nous avons tendance à oublier, se rappeler que nous faisons partie d'un tout, d'une évolution. Se rappeler que tout seul, l'homme n'est rien. Ou alors pas grand-chose...

Les éditions Perrin publient en trois tomes, Histoire du monde de J. M Roberts et O.A Westad. Il s'agit de la sixième édition actualisée et de la première traduction en français. Et le moins que l'on puisse dire est qu'il était temps ! Pour qu'un livre d'histoire se vende à plus d'un million d'exemplaires dans le monde, il faut qu'il y ait une raison à cela. En fait, elles sont multiples !

Le style est dynamique, la traduction semble excellente, le livre se comprend, se dévore. On est loin d'une écriture universitaire alambiquée,mais cela ne l'empêche pas d'être précise.

Ce premier tome revient sur les débuts de l'humanité et nous passons sans nous en rendre compte de la préhistoire à l'éclosion des premières civilisations pour finir à l'âge classique. Tout y est fluide et semble tellement logique. C'est comme de regarder une naissance, la Terre a enfanté de l'Homme et nous le regardons grandir. Qu'il est bon de prendre de temps en temps ce recul !

La suite sur : www.actualitte.com
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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La série Histoire du monde a l'ambition de traiter toute l'histoire des civilisations en trois volumes. Il faut trouver le juste équilibre entre le choix de conserver l'information essentielle et le choix de faire l'impasse sur l'histoire plus anecdotique. C'est le principal reproche que je peux faire sur le premier volume. L'histoire des royaumes d'Afriques, que nous ne connaissons pas, la civilisation Bantou par exemple, n'est pas abordée. Les auteurs ont sans doute jugé bon de ne pas en apporter la description puisqu'elle n'aide pas à la compréhension globale du monde d'aujourd'hui, mais cela aurait toutefois renforcé la diversité des civilisations abordées. Peut être un peu moins de grec et plus d'Afrique et de Mesoamérique...En outre, la première partie sur l'histoire des Homininés est très sujette à l'interprétation personnelle, et pas assez factuelle à mon sens. Globalement la lecture est agréable, surtout le chapitre moyen-orient, et permet de recadrer ses idées sur le socle civilisationnel sur lequel repose le monde d'aujourd'hui.
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Un souffle continu de l'HISTOIRE qui déferle comme un vrai tsunami de savoir. Oubliez ce que vous pensiez connaître, et plongez-vous dans cette grande épopée humaine. Nous commençons par la préhistoire telle que l'on ne vous l'a jamais décrite, avec une chronologie prudente qui prend son temps (des milliers d'années) où l'homme pas à pas franchit une marche de l'évolution après l'autre. Il y a un moment perdu dans le temps où les hommes prennent conscience de ce qui les entoure, et comment juguler la peur vers la nature qui les domine, une idée se forme, quelque force invisible à qui on adresse sa requête de protection, et puis l'avènement de l'agriculture va favoriser la sédentarité des hommes. le point de départ de l'histoire des civilisations commence au IV millénaire avant J.-C. avec la Mésopotamie, puis l'Egypte et puis celle qui nait en Méditerranée (minoenne). Ce qui frappe c'est l'interaction déjà présente entre ces civilisations, les flux migratoires qui ne cesseront de modeler les mondes antiques. Aujourd'hui, nous sommes stupéfaits de ces migrations qui nous touchent, mais en lisant cette oeuvre, on ne peut que comprendre que l'histoire continue, ce qui a été, les Grandes civilisations, ne sont plus et nous devons en prendre acte également pour la notre.
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Raconter l'histoire du monde est peut être une ambition démesurée d'historien mégalomane mais ce genre d'ambition est tout le sel de cette belle activité humaine qu'est la science historique : non pas la description par le menu des détails de la vie des hommes en tel temps et en tel lieu (description bien évidemment nécessaire, parfois également passionnante, parfois ennuyeuse d'érudition stérile), mais la mise en mouvement sous nos yeux des hommes du passé pour mieux comprendre non seulement les raisons et les causes qui les ont poussés à agir ainsi qu'ils l'ont fait et surtout ce que nous leur devons et ce en quoi ils ont forgé notre monde, nos vies et nos idées...

Dans ces "seulement" 450 pages consacrées à l'apparition des humains et à la naissance des premières civilisations jusqu'au VI ème siècle, les auteurs tentent de comprendre pourquoi et comment sont apparues les premières grandes civilisations ; celles qui ont laissé des traces matérielles, mais surtout des traces majeures dans les sociétés contemporaines. L'un et l'autre étant probablement liés d'ailleurs. Peut être d'autres sociétés de ces temps anciens (évoquées en marge et dont l'existence est avérée principalement par leurs contact avec ces civilisations) ont su développer des cultures riches et complexes mais fautes de traces nous n'avons hérité de rien. Ou nous n'en savons rien.

Les auteurs se centrent sur trois aires géographiques principales où sont nées les premières civilisations : la Mésopotamie et puis plus largement le pourtour méditerranéen, l'Inde et la Chine. Dans ces univers, la néolithisation et l'apparition de l'agriculture ont débouché sur des sociétés complexes, organisées, disposant d'États puissants, des sociétés qui ont inventé l'écriture, développé des techniques sophistiquées, des religions élaborées et parfois très abstraites. Ils s'attachent à montrer les liens, les rapports entre ces civilisations à la fois dans le temps et dans l'espace.

Des contacts ont probablement existé dès les temps anciens entre le monde indien et le monde mésopotamien. La multiplication et l'élargissement des contacts est certainement la cause de l'accélération des évolutions à partir de foyers de civilisation distincts au départ. Dans le même temps ces foyers se sont construits sur des fondements très différents dont les principes et les valeurs sont restées toujours présents aujourd'hui dans une continuité millénaire. Les auteurs présentent une vision de très longue durée des civilisations indienne et chinoise. La présentation n'est pas tout à fait la même pour notre aire culturelle qui occupe plus de pages et dont nous maitrisons mieux les étapes (un peu d'ethnocentrisme?). Mais les ruptures et les changements y paraissent plus marqués.

Et les autres me direz vous ? l'Amérique, l'Afrique et l'Europe, voire l'Océanie. de cette dernière, rien n'est dit. l'Amérique est bien plus récemment humanisée (l'auteur évoque un peuplement humain il y a 20 000 ans seulement ) et un essor de l'agriculture bien plus récent ; environ 2700 avant JC. Les civilisations précolombiennes ne sont que brièvement évoquées ici. L'Afrique reste à part : berceau de l'humanité, lieu de développement d'une très brillante civilisation égyptienne (dont l'auteur souligne qu'elle a laissé peu de postérité, est morte d'épuisement et d'incapacité à s'adapter et a eu peu d'influence culturelle sur le reste du monde), le reste de son territoire est resté pour l'essentiel aux marges des grands courants jusqu'à une époque récente. L'Europe est également à cette époque un territoire isolé où agriculture se développe ainsi que des techniques de travail de la pierre et la métallurgie mais sans donner lieu à une civilisation comparable aux empires de Mésopotamie ou de la Chine ancienne à la même époque.

L'auteur émet une hypothèse : la civilisation est née là où les conditions matérielles favorisaient l'agriculture (vallée du Nil, de l'Indus, Croissant fertile, Fleuve Jaune et Yangzi ) mais nécessitaient que les hommes collaborent pour maitriser les forces de la nature. "Dans les grandes vallées fluviales il fallait, si l'on voulait survivre, travailler collectivement pour contrôler l'irrigation et exploiter la terre, alors que, dans la plus grande partie de l'Europe, une famille pouvait grappiller seule de quoi subsister. Il n'est pas besoin de disserter à perdre haleine sur les origines de l'individualisme occidental pour reconnaitre là un véritable trait distinctif d'une grande importance pour l'avenir" (page 217).

Les auteurs s'intéressent ensuite aux périodes dites "classiques" : antiquité grecque et romaine et transition chrétienne, dynastie Han et empire Maurya, ; soit globalement les siècles qui précédent et suivent la naissance de JC. Nous sommes ici en terrain de plus en plus connu.
l'importance du monde grec est particulièrement mis en exergue et semble particulièrement fasciner l'auteur : la culture grecque a apporté la raison au monde des hommes, les a aidé à sortir de l'obscurantisme et de la superstition par la réflexion rationnelle . " la civilisation grecque représenta tout simplement l'effort le pus important que l'homme ait accompli jusqu'alors pour devenir maitre de sa destinée. En l'espace de quatre siècles, la Grèce avait inventé la philosophie, la politique, l'essentiel de l'arithmétique et de la géométrie, ainsi que les grandes catégories de l'art occidental" (pages 283).

La transition chrétienne est l'autre moment central dans la présentation des auteurs : le moment du passage de l'empire romain vers ce que seront l'Europe et l'Orient médiévaux. Réunis par l'empire, ils deviendront deux pôles de civilisations différents. le rôle de l'église catholique se glissant dans les structures de l'empire, en Occident, est essentiel.
Cette période est, d'ailleurs, depuis longtemps pour moi un sujet de fascination et d'émotion historiques : moments indéfinissables où ce qui était n'est plus tout à fait et ce qui adviendra n'est pas encore là. Tout est changement dans l'histoire, sinon il ne s'agit pas d'histoire mais il s'agit là d'un moment particulier où les hommes ont pu vivre à l'échelle d'une vie ou de la mémoire de quelques générations le passage de la grandeur, même affaiblie, d'un empire qui apportait la culture, la paix et la stabilité aux troubles et à l'incertitude d'un monde éclaté qu'il fallait reconstruire ou tout au moins dans lequel il fallait réussir à vivre. Ma lecture de Boece m'a beaucoup marqué.
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Mais revenons-en à nos auteurs : finalement une lecture passionnante que l'on a du mal à lâcher, un souffle historique, une hauteur de vue et une force d'évocation certaine qui tente de donner à sens au chaos de l'histoire humaine en retenant ce qui leur apparait fondateur. Les spécialistes de telle ou telle période peuvent y trouver des oublis ou des simplifications. J'ai moi même parfois été étonnée de l'importance donnée à certaines étapes comme par exemple le long passage sur Saint Augustin. Mais tenter de s'extirper des sables mouvants des détails pour tisser une vue d'ensemble est plus important et plus enrichissant.

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Raconter l'histoire du monde est peut être une ambition démesurée d'historien mégalomane mais ce genre d'ambition est tout le sel de cette belle activité humaine qu'est la science historique : non pas la description par le menu des détails de la vie des hommes en tel temps et en tel lieu (description bien évidemment nécessaire, parfois également passionnante, parfois ennuyeuse d'érudition stérile), mais la mise en mouvement sous nos yeux des hommes du passé pour mieux comprendre non seulement les raisons et les causes qui les ont poussés à agir ainsi qu'ils l'ont fait et surtout ce que nous leur devons et ce en quoi ils ont forgé notre monde, nos vies et nos idées...

Dans ces "seulement" 450 pages consacrées à l'apparition des humains et à la naissance des premières civilisations jusqu'au VI ème siècle, les auteurs tentent de comprendre pourquoi et comment sont apparues les premières grandes civilisations ; celles qui ont laissé des traces matérielles, mais surtout des traces majeures dans les sociétés contemporaines. L'un et l'autre étant probablement liés d'ailleurs. Peut être d'autres sociétés de ces temps anciens (évoquées en marge et dont l'existence est avérée principalement par leurs contact avec ces civilisations) ont su développer des cultures riches et complexes mais fautes de traces nous n'avons hérité de rien. Ou nous n'en savons rien.

Les auteurs se centrent sur trois aires géographiques principales où sont nées les premières civilisations : la Mésopotamie et puis plus largement le pourtour méditerranéen, l'Inde et la Chine. Dans ces univers, la néolithisation et l'apparition de l'agriculture ont débouché sur des sociétés complexes, organisées, disposant d'États puissants, des sociétés qui ont inventé l'écriture, développé des techniques sophistiquées, des religions élaborées et parfois très abstraites. Ils s'attachent à montrer les liens, les rapports entre ces civilisations à la fois dans le temps et dans l'espace.

Des contacts ont probablement existé dès les temps anciens entre le monde indien et le monde mésopotamien. La multiplication et l'élargissement des contacts est certainement la cause de l'accélération des évolutions à partir de foyers de civilisation distincts au départ. Dans le même temps ces foyers se sont construits sur des fondements très différents dont les principes et les valeurs sont restées toujours présents aujourd'hui dans une continuité millénaire. Les auteurs présentent une vision de très longue durée des civilisations indienne et chinoise. La présentation n'est pas tout à fait la même pour notre aire culturelle qui occupe plus de pages et dont nous maitrisons mieux les étapes (un peu d'ethnocentrisme?). Mais les ruptures et les changements y paraissent plus marqués.

Et les autres me direz vous ? l'Amérique, l'Afrique et l'Europe, voire l'Océanie. de cette dernière, rien n'est dit. l'Amérique est bien plus récemment humanisée (l'auteur évoque un peuplement humain il y a 20 000 ans seulement ) et un essor de l'agriculture bien plus récent ; environ 2700 avant JC. Les civilisations précolombiennes ne sont que brièvement évoquées ici. L'Afrique reste à part : berceau de l'humanité, lieu de développement d'une très brillante civilisation égyptienne (dont l'auteur souligne qu'elle a laissé peu de postérité, est morte d'épuisement et d'incapacité à s'adapter et a eu peu d'influence culturelle sur le reste du monde), le reste de son territoire est resté pour l'essentiel aux marges des grands courants jusqu'à une époque récente. L'Europe est également à cette époque un territoire isolé où agriculture se développe ainsi que des techniques de travail de la pierre et la métallurgie mais sans donner lieu à une civilisation comparable aux empires de Mésopotamie ou de la Chine ancienne à la même époque.

L'auteur émet une hypothèse : la civilisation est née là où les conditions matérielles favorisaient l'agriculture (vallée du Nil, de l'Indus, Croissant fertile, Fleuve Jaune et Yangzi ) mais nécessitaient que les hommes collaborent pour maitriser les forces de la nature. "Dans les grandes vallées fluviales il fallait, si l'on voulait survivre, travailler collectivement pour contrôler l'irrigation et exploiter la terre, alors que, dans la plus grande partie de l'Europe, une famille pouvait grappiller seule de quoi subsister. Il n'est pas besoin de disserter à perdre haleine sur les origines de l'individualisme occidental pour reconnaitre là un véritable trait distinctif d'une grande importance pour l'avenir" (page 217).
Lien : http://maryclaudef.free.fr/d..
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Cet ouvrage est une référence en matière d'histoire grâce à son étonnante fluidité, par conséquent il donne l'impression d'être absorbé par le texte.
On pourrait penser que ce livre qui compte approximativement 500 pages pourrait être rébarbatif, au contraire le style utilisé pour aborder L Histoire est à la portée de tous.
L'aspect particulièrement intéressant de cet ouvrage, est qu'il parle de l'Histoire du monde. En effet, il passe en revue tous les continents. Cela permet au lecteur de se faire une idée de toutes les civilisations de part le monde pour une même période, et les interconnections entre elles pour leur développement.
A recommander pour tous les passionnés d'histoire et de découverte du monde.
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