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Citations sur La Caresse des flocons (18)

- Vous êtes-vous déjà retrouvé piégé dans un domaine où vous réussissiez, quelque chose que vous croyiez fait pour vous, avant de vous réveiller un matin avec l'impression d'être enfermé dans une cage ?
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Après quelques années passées à enseigner à Baltimore, Shane Abbott est de retour à Sharpsburg, le village de montagne où elle est née, pour réaliser son rêve de toujours : restaurer la maison familiale et la transformer en boutique d'antiquités. Pour redonner vie à cette demeure qu'elle adore, Shane recrute Vance Banning, un menuisier qui vient de s'installer dans la région et dont elle ignore tout. Dès le premier instant, une irrésistible attirance entraîne Shane vers cet homme mystérieux au regard tourmenté. Mais elle est tenue à distance par Vance qui semble n'aspirer qu'à la tranquillité et au silence, loin de toute présence féminine. Partagée entre l'intensité de son désir et la peur de souffrir, Shane savoure la complicité qui s'instaure malgré tout lentement entre eux. Jusqu'au jour où, aspirée par le feu ardent de la passion, elle devient sa maîtresse. Mais pourra-t-elle véritablement, au-delà des étreintes enflammées, s'immiscer dans ce cœur meurtri et panser les blessures secrètes de Vance ? Pourra-t-elle le convaincre qu'à l'approche de Noël, un amour authentique et sincère est la plus merveilleuse des promesses ?
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Shane laissa échapper un sifflement de mauvais augure.

— Vous n’y connaissez strictement rien, fulmina-t-elle, lui enfonçant de nouveau l’index dans la poitrine, de telle sorte qu’il recula. Je récupère les plus belles pièces que je peux trouver, et vous — elle pointa encore son doigt sur son torse — vous ne savez pas distinguer un Hepplewhite de... d’un morceau d'aggloméré ! Alors n’allez pas fourrer votre nez de citadin dans mes affaires, Vance Banning, et retournez jouer avec vos rabots et vos forets. Je n’ai pas besoin des conseils à deux balles d’un type de la plaine.

— Maintenant, ça suffit, décréta-t-il d’un ton grave.

D’un seul mouvement, il la souleva de terre et la jeta sur son épaule.

— Mais ça ne va pas, qu’est-ce qui vous prend ? hurla-t-elle en le martelant d’une volée de coups de poing.

— Je vous emmène à l’intérieur pour vous faire l’amour, marmonna-t-il. J’en ai assez.

Shane, abasourdie, arrêta de le frapper.

— Vous quoi ?

— Vous m’avez très bien entendu.

— Mais vous êtes complètement cinglé !

Plus furieuse que paniquée, elle s’acharna à lui faire mal partout où ses poings et ses pieds pouvaient l’atteindre. Ce qui n'empêcha pas Vance de continuer sa progression et d’entrer dans la maison par la porte de derrière.

— Pas question que vous m’emmeniez à l’intérieur ! tempêta-t-elle, alors qu’il lui faisait traverser la cuisine. Je refuse d’y aller avec vous !

— Vous irez là où je vous emmènerai, rétorqua-t-il.

— Oh, Vance, vous allez me le payer ! promit-elle en lui bourrant le dos de coups de poing.

— Ça, je n’en doute pas, marmonna-t-il en entreprenant la montée de l’escalier.

— Reposez-moi tout de suite ! Je ne tolérerai pas ça plus longtemps.

Las de prendre des coups de pied, il lui ôta ses chaussures, les lança par-dessus la rampe et resserra le bras derrière ses genoux.

— Vous allez devoir en tolérer bien davantage dans quelques minutes.

Les jambes totalement immobilisées, Shane gigotait en vain tandis qu’il continuait de monter les marches.

— Je vous préviens, vous allez avoir de gros problèmes. Ça ne se passera pas comme ça, menaça-t-elle en le frappant avec rage.

Vance s’engagea dans le couloir et entra dans une chambre.

— Si vous ne me posez pas immédiatement, immédiatement, vous êtes viré !

Se sentant basculer dans les airs, Shane poussa un cri aigu suivi d’un ouf ! en atterrissant lourdement sur le lit. Furieuse et à bout de souffle, elle se mit tant bien que mal à genoux.

— Espèce d’idiot ! fulmina-t-elle d’une voix un peu haletante. Qu’est-ce que vous faites ?

— Je vous ai déjà dit ce que j’allais faire.

Vance retira son blouson et le jeta dans la pièce.

— Si vous vous imaginez une seule minute que vous pouvez me jeter sur votre épaule comme un sac de patates et vous en tirer comme ça, vous vous mettez le doigt dans l’oeil !

Shane le regarda déboutonner sa chemise avec une fureur grandissante.

— Et arrêtez ça tout de suite ! Vous ne pouvez pas m’obliger à faire l’amour avec vous.

— Regardez-moi.

Vance ôta sa chemise.

Elle avait beau avoir mis les mains sur les hanches, toujours à genoux sur le lit, sa pose indignée perdit quelque peu de son assurance.

— Remettez ça tout de suite.

La fixant d’un œil froid, Vance laissa choir sa chemise par terre, puis se pencha pour enlever ses chaussures.

Shane le fusilla du regard.

— Vous croyez qu’il vous suffit de me jeter sur un lit et c’est tout ?

— Je n’ai même pas encore commencé, l’informa-t-il tandis que sa seconde chaussure tombait bruyamment au sol.

— Espèce d’abruti ! riposta-t-elle en le menaçant d’un oreiller. Je ne vous laisserais jamais me toucher même si...

Elle chercha une formule originale et dévastatrice, mais opta finalement pour quelque chose de neutre.

— ... même si vous étiez le dernier homme sur terre !

Vance lui décocha un long regard étincelant avant de déboucler sa ceinture.

— Je vous ai dit d’arrêter ça.

Shane pointa vers lui un doigt menaçant.

— Je ne plaisante pas. Je vous préviens, n’enlevez rien de plus. Vance ! s’exclama-t-elle en voyant qu’il était sur le point de défaire le premier bouton de son jean. Je suis sérieuse.

Elle acheva ce dernier mot dans un gloussement. Les mains de Vance se figèrent; ses yeux s'étrécirent.

— Rhabillez-vous tout de suite ! ordonna-t-elle, mais en pressant le dos de sa main contre sa bouche.

Ses yeux s’étaient agrandis et brillaient sous l’effet de l’amusement.

— Qu’est-ce qu’il y a de si drôle, bon sang ? demanda-t-il.

— Rien, rien du tout.

Là-dessus, Shane s’écroula sur le dos, vaincue par l’hilarité.

— Drôle ? Non, non, la situation est très grave.

Convulsée de rire, elle se mit à marteler le lit de ses poings.

— Un homme est là, en train de se déshabiller d’un air assassin. Rien ne saurait être plus grave !

Elle lui jeta un coup d’oeil, puis se couvrit la bouche des deux mains.

— Voyez la figure d’un homme submergé par le désir et la concupiscence !

Shane riait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux.

Qu’elle était agaçante ! songea Vance en esquissant un sourire involontaire.

Il alla vers le lit; puis il s’assit près d’elle et lui prit la tête entre les mains. Plus elle essayait de maîtriser son hilarité et plus ses yeux se riaient de lui.

— Ravi de voir que ça vous amuse, commenta-t-il.

Shane ravala un gloussement.

— Oh non, je suis furieuse, absolument furieuse, mais tout ça était tellement romantique...

— Romantique ?

Le sourire de Vance s’élargit alors qu’il la considérait.

— Ah oui ! Vous m’avez littéralement mise sens dessus dessous !
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Son visage aux traits fins, aux pommettes saillantes et au menton légèrement pointu évoquait celui d'une fée. Ses lèvres très rouges étaient le plus souvent illuminées par un sourire un peu rêveur, comme si elle se trouvait toujours à mi-chemin d'un autre monde.
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Elle aimait bien trop la sensation de liberté que lui procurait cette voiture. Il lui arrivait même de rouler pour le plaisir. Elle longeait alors la côte ou s'enfonçait dans le désert californien.
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Chaque objet avait une histoire et une signification personnelle. Pour le reste de la maison, elle s'en était remise entièrement à Julie dont elle connaissait le goût très sûr, mais ici, c'était son royaume, l'endroit où elle avait composé la majeure partie des morceaux qui lui avaient valu son succès.
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Il s’était installé à l’écart, prenant soin de rester hors de vue, et l’observait attentivement. La première chose qui l’avait surpris lorsqu’il l’avait revue, c’était le fait qu’elle n’avait presque pas changé. En fait, en posant les yeux sur elle, il avait brusquement eu l’impression de se retrouver projeté cinq ans en arrière.

Raven Williams était toujours aussi mince et

élancée, ce qui donnait à ses interlocuteurs une trompeuse impression de fragilité. Une impression démentie par l’éclat farouche de ses beaux yeux gris, qui trahissaient une volonté et une force de caractère peu communes.

Elle n’avait pas coupé ses longs cheveux, qui lui descendaient jusqu’aux hanches. Elle ne les attachait jamais et ils flottaient autour d’elle comme une cape de soie noire, accentuant l’impression de sensualité qui se dégageait d’elle.

Son visage aux traits fins, aux pommettes saillantes et au menton légèrement pointu évoquait celui d’une fée. Ses lèvres très rouges étaient le plus souvent illuminées par un sourire un peu rêveur, comme si elle se trouvait toujours à mi-chemin d’un autre monde.

Ce n’était d’ailleurs pas très éloigné de la vérité.

A ses yeux, Raven s’était toujours trouvée en communication avec une dimension différente, faite de musique et de sons, de rythmes et de mélodies dans lesquels elle puisait son inspiration.

Mais ce qu’il reconnaissait par-dessus tout, c’était cette voix inoubliable. Riche, profonde, veloutée, avec cette note légèrement rauque, subtil mélange de mystère et de sensualité. C’était cette voix qui fascinait ses fans à travers le monde et qui l’avait envoûté, lui aussi, autrefois.
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-Que veux-tu dire?

-Eh bien.... c'est difficile à formuler... Mais je pense que tu es une femme qui ne demande rien et à laquelle les hommes finissent justement par tout donner.

-Je ne comprends pas...

-Ce qu'il te faut, c'est quelqu'un qui s'offre à toi sans retenue, qui s'abandonne complètement. Et j'en suis incapable.

-Pourquoi me dis-tu cela aujourd'hui?

-Parce qu'en t'écoutant chanter tout à l'heure j'ai compris que je t'aimerais toujours et que je ne te posséderais jamais. Mais je sais aussi à présent que, si je te possédais, je perdrais quelque chose d'infiniment plus précieux.

-Quoi donc?

-Un rêve, je crois. Une vision qui me réchauffe chaque fois que j'ai froid, qui me fais me sentir jeune chaque fois que j'ai l'impression d'être trop vieux et trop usé par la vie... Parfois, ce qui pourrais être a plus de valeur que ce qui est.
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-Keane, chuchota-t-elle en posant doucement sa joue sur son épaule, cela fait si longtemps que j'attends que tu me serres dans tes bras de cette façon. Même si cela ne doit durer qu'un moment...

-Non, répondit-il en s'écartant pour la regarder dans les yeux. Ne vois-tu pas que ce moment serait de trop alors que c'est la vie entière que je veux? Je t'aime trop pour te laisser partir mais je t'aime trop pour ne pas le faire.
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Comme tous les enfants de la balle, Jo la connaissait par cœur, mais elle s'abstint de le lui dire.

- C'est l'histoire de ce chien de forain qui, chaque soir, enterre un os sous la caravane de son maître et qui, chaque matin le retrouve alors que le camp s'est déplacé de cinquante kilomètres parce qu'il s'agit en réalité de celui qu'il a enterré précisément un an auparavant.
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