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EAN : 9782280812207
391 pages
Harlequin (01/12/2009)
3.71/5   19 notes
Résumé :
Les trois histoires réunies dans ce livre explorent les rêves d'amour les plus fous dans la douceur d'un hiver de givre : des rêves chargés d'attentes et de promesses qui nous livrent un tourbillon d'émotions nouvelles et de sensations intenses.
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Rêve amoureux
Shane Abbott qui brûle de conquérir son nouveau voisin, un homme mystérieux au regard tourmenté qui semble n'aspirer qu'à la tranquillité et au silence, loin de toute présence féminine.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Shane a démissionné de son poste d'enseignante d'histoire dans un lycée pour se consacrer à son rêve : rénover la maison que sa grand-mère lui a légué et y ouvrir un musée et un magasin d'antiquités. C'est dans cette maison nichée au coeur des bois et des montagnes qu'elle a passé toute son enfance car c'est sa grand-mère qui l'a élevée. C'est par hasard que Shane rencontre Vance au village, Vance n'est en fait que son plus proche voisin, il vient effectivement d'acquérir une vieille maison qu'il retape.
C'est le coup de foudre pour Shane mais Vance est un homme solitaire et mystérieux et il n'est absolument pas décidé à faire une place à Shane dans sa vie. Vance va néanmoins s'ouvrir à Shane mais il va vite être rattrapé par le monde professionnel qu'il avait laissé derrière lui ainsi que par une sombre histoire de meurtre. Comment Shane va-t-elle encaisser tout ça ? Et bien je vous laisse le découvrir . . .

J'ai aimé cette histoire, Nora Robert décrit parfaitement les paysages montagneux et le climat parfois rude. Elle dépeint aussi très bien la maison que Shane a su rendre à la fois douillette et cossue.
Le passé de Shane ainsi que celui de Vance bien développés par l'auteure a su piqué ma curiosité et m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.
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Roman d'amour où l'on sent bien la "recette": première rencontre, première chicane, premier baiser, premier mensonge, etc. Tout y est extrêmement banal et convenu pour ce type de récit. Les personnages sont très stéréotypés: l'homme riche au regard froid, blessé par la vie, qui va sentir une bouffée de désir et une attirance (puis un amour intense) pour la jeune femme quelque peu excentrique, naturelle, "différente" des autres par sa franchise et sa joie de vivre. On a vu cela mille fois...

C'est la première fois que je lisais du Nora Roberts (j'avais des préjugés contre cette auteure de romans à l'eau de rose, malheureusement ça ne m'a pas convaincue que j'avais tort!)
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C'est sans surprise que je termine ce roman.
Une histoire d'amour qui va très vite. Coup de foudre, je t'aime moi aussi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, une petite mésentente et tout rentre dans l'ordre.
Pas le meilleur de Nora Roberts.
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Très joli roman, beau comte de Noël. Un roman qui ferait rêver plus d'une personne
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Je ferme a l'instant ce merveilleux livre.
Je ne suis sûrement pas objective c'est une de mes Auteures favorites ^^.
Une magnifique histoire d'hiver sur find de Noël ...
A lire sans modération. ..
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Shane laissa échapper un sifflement de mauvais augure.

— Vous n’y connaissez strictement rien, fulmina-t-elle, lui enfonçant de nouveau l’index dans la poitrine, de telle sorte qu’il recula. Je récupère les plus belles pièces que je peux trouver, et vous — elle pointa encore son doigt sur son torse — vous ne savez pas distinguer un Hepplewhite de... d’un morceau d'aggloméré ! Alors n’allez pas fourrer votre nez de citadin dans mes affaires, Vance Banning, et retournez jouer avec vos rabots et vos forets. Je n’ai pas besoin des conseils à deux balles d’un type de la plaine.

— Maintenant, ça suffit, décréta-t-il d’un ton grave.

D’un seul mouvement, il la souleva de terre et la jeta sur son épaule.

— Mais ça ne va pas, qu’est-ce qui vous prend ? hurla-t-elle en le martelant d’une volée de coups de poing.

— Je vous emmène à l’intérieur pour vous faire l’amour, marmonna-t-il. J’en ai assez.

Shane, abasourdie, arrêta de le frapper.

— Vous quoi ?

— Vous m’avez très bien entendu.

— Mais vous êtes complètement cinglé !

Plus furieuse que paniquée, elle s’acharna à lui faire mal partout où ses poings et ses pieds pouvaient l’atteindre. Ce qui n'empêcha pas Vance de continuer sa progression et d’entrer dans la maison par la porte de derrière.

— Pas question que vous m’emmeniez à l’intérieur ! tempêta-t-elle, alors qu’il lui faisait traverser la cuisine. Je refuse d’y aller avec vous !

— Vous irez là où je vous emmènerai, rétorqua-t-il.

— Oh, Vance, vous allez me le payer ! promit-elle en lui bourrant le dos de coups de poing.

— Ça, je n’en doute pas, marmonna-t-il en entreprenant la montée de l’escalier.

— Reposez-moi tout de suite ! Je ne tolérerai pas ça plus longtemps.

Las de prendre des coups de pied, il lui ôta ses chaussures, les lança par-dessus la rampe et resserra le bras derrière ses genoux.

— Vous allez devoir en tolérer bien davantage dans quelques minutes.

Les jambes totalement immobilisées, Shane gigotait en vain tandis qu’il continuait de monter les marches.

— Je vous préviens, vous allez avoir de gros problèmes. Ça ne se passera pas comme ça, menaça-t-elle en le frappant avec rage.

Vance s’engagea dans le couloir et entra dans une chambre.

— Si vous ne me posez pas immédiatement, immédiatement, vous êtes viré !

Se sentant basculer dans les airs, Shane poussa un cri aigu suivi d’un ouf ! en atterrissant lourdement sur le lit. Furieuse et à bout de souffle, elle se mit tant bien que mal à genoux.

— Espèce d’idiot ! fulmina-t-elle d’une voix un peu haletante. Qu’est-ce que vous faites ?

— Je vous ai déjà dit ce que j’allais faire.

Vance retira son blouson et le jeta dans la pièce.

— Si vous vous imaginez une seule minute que vous pouvez me jeter sur votre épaule comme un sac de patates et vous en tirer comme ça, vous vous mettez le doigt dans l’oeil !

Shane le regarda déboutonner sa chemise avec une fureur grandissante.

— Et arrêtez ça tout de suite ! Vous ne pouvez pas m’obliger à faire l’amour avec vous.

— Regardez-moi.

Vance ôta sa chemise.

Elle avait beau avoir mis les mains sur les hanches, toujours à genoux sur le lit, sa pose indignée perdit quelque peu de son assurance.

— Remettez ça tout de suite.

La fixant d’un œil froid, Vance laissa choir sa chemise par terre, puis se pencha pour enlever ses chaussures.

Shane le fusilla du regard.

— Vous croyez qu’il vous suffit de me jeter sur un lit et c’est tout ?

— Je n’ai même pas encore commencé, l’informa-t-il tandis que sa seconde chaussure tombait bruyamment au sol.

— Espèce d’abruti ! riposta-t-elle en le menaçant d’un oreiller. Je ne vous laisserais jamais me toucher même si...

Elle chercha une formule originale et dévastatrice, mais opta finalement pour quelque chose de neutre.

— ... même si vous étiez le dernier homme sur terre !

Vance lui décocha un long regard étincelant avant de déboucler sa ceinture.

— Je vous ai dit d’arrêter ça.

Shane pointa vers lui un doigt menaçant.

— Je ne plaisante pas. Je vous préviens, n’enlevez rien de plus. Vance ! s’exclama-t-elle en voyant qu’il était sur le point de défaire le premier bouton de son jean. Je suis sérieuse.

Elle acheva ce dernier mot dans un gloussement. Les mains de Vance se figèrent; ses yeux s'étrécirent.

— Rhabillez-vous tout de suite ! ordonna-t-elle, mais en pressant le dos de sa main contre sa bouche.

Ses yeux s’étaient agrandis et brillaient sous l’effet de l’amusement.

— Qu’est-ce qu’il y a de si drôle, bon sang ? demanda-t-il.

— Rien, rien du tout.

Là-dessus, Shane s’écroula sur le dos, vaincue par l’hilarité.

— Drôle ? Non, non, la situation est très grave.

Convulsée de rire, elle se mit à marteler le lit de ses poings.

— Un homme est là, en train de se déshabiller d’un air assassin. Rien ne saurait être plus grave !

Elle lui jeta un coup d’oeil, puis se couvrit la bouche des deux mains.

— Voyez la figure d’un homme submergé par le désir et la concupiscence !

Shane riait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux.

Qu’elle était agaçante ! songea Vance en esquissant un sourire involontaire.

Il alla vers le lit; puis il s’assit près d’elle et lui prit la tête entre les mains. Plus elle essayait de maîtriser son hilarité et plus ses yeux se riaient de lui.

— Ravi de voir que ça vous amuse, commenta-t-il.

Shane ravala un gloussement.

— Oh non, je suis furieuse, absolument furieuse, mais tout ça était tellement romantique...

— Romantique ?

Le sourire de Vance s’élargit alors qu’il la considérait.

— Ah oui ! Vous m’avez littéralement mise sens dessus dessous !
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Sa question fut interrompue par le tintement du carillon. Un coup d’œil par-dessus son épaule fit oublier à Shane ce qu’elle était sur le point de demander.

Il était grand, sur ce point Donna avait raison. Durant les quelques secondes pendant lesquelles ils se dévisagèrent, Shane enregistra chaque détail de son physique. Mince, oui, mais avec de larges épaules et des bras aux muscles saillants qu’exposaient les manches retroussées de sa chemise. Son visage hâlé s’amincissait en une mâchoire nette à la ligne bien dessinée. Une tignasse de cheveux noirs et raides retombait en mèches désordonnées sur son front haut.

Il avait une bouche magnifique. Pleine et bien dessinée, mais qui pouvait être cruelle, devina Shane d’instinct. Et son regard clair, d’un bleu profond, était froid. Sans doute même pouvait-il se faire glacial. Quant à son visage, elle ne l’aurait pas qualifié d’habité, mais plutôt de lointain. Il portait sur lui un air de distante arrogance. Chez cet homme, l’indifférence semblait rivaliser avec une puissante énergie intérieure.

L’attirance spontanée qu’elle éprouva pour lui la surprit. Elle avait toujours été attirée par des hommes décontractés et faciles à vivre. A l’évidence, celui-ci n’était ni l’un ni l’autre, pourtant elle ne pouvait nier ses sentiments. L’espace d’un éclair, toute son âme fut aimantée vers cet homme, en un élan qui tenait de la logique mathématique et de l’immatérialité des rêves. Cinq secondes, cela n’avait pas pu durer plus longtemps. C’était suffisant.
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Shane reprit le chemin de la maison, en proie à un trouble intérieur. Bien qu’émotive par nature, elle était capable, si nécessaire, de faire preuve d’un redoutable esprit d’analyse. Présentement, elle gérait le choc du flash qu’elle venait d’éprouver. C’était bien plus que la simple réaction d’une femme face à un homme séduisant.

De manière inexplicable, c’était comme si toute sa vie elle avait attendu cette rencontre brève et silencieuse. Reconnu. Le mot s’imposa à son esprit. Elle l’avait reconnu, oui, pas d’après la description de Donna, mais d’après sa connaissance intime de ses propres désirs. C’était lui.

Absurde, se morigéna-t-elle. Stupide. Elle ne le connaissait pas, ne l’avait jamais entendu s’exprimer. Aucune personne de bon sens ne pouvait éprouver quelque chose d’aussi fort envers un parfait inconnu. Sa réaction tenait plus probablement au fait qu’elle était en train de parler de lui avec Donna au moment où il était entré dans le magasin.

Quittant la grand-route, elle entreprit de gravir le chemin escarpé qui menait à sa maison. Assurément, il ne s’était pas montré amical, songea-t-elle. Il n’avait pas répondu à son sourire ni montré la moindre velléité d’une courtoisie élémentaire. Quelque chose dans le bleu froid de ses yeux imposait aux autres de garder leurs distances. Ce n’était pas le genre d’homme qu’elle appréciait d’habitude. Cela dit, la réaction qu’elle avait eue vis-à-vis de lui ne s’apparentait guère à la calme émotion qui caractérise la sympathie ordinaire.
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Pourtant, quatre ans s’étaient écoulés. L’étroite maison à étage de sa grand-mère lui appartenait désormais. De même que les trois acres de terrain boisé au relief accidenté. Et si les montagnes et les forêts n’avaient pas changé, pour Shane, il en allait tout autrement.

Physiquement, elle n’était guère différente de ce jour où elle avait quitté l’ouest du Maryland pour son poste dans un lycée de Baltimore. Menue de partout, sa svelte silhouette n’avait jamais pris les courbes et rondeurs tant espérées. Son fin minois triangulaire arborait une peau crémeuse au hâle délicat. Aujourd’hui encore, la seule allusion à son teint de pêche suffisait à la braquer : on lui en avait tellement rebattu les oreilles… Son visage, dépourvu des pommettes élégantes dont elle avait toujours rêvé, se creusait de furtives fossettes à chacun de ses sourires. Son nez, parsemé de taches de rousseur, était retroussé. Espiègle. Ce qualificatif lui collait à la peau depuis toujours.

De fins sourcils arqués surmontaient ses grands yeux sombres, miroirs fidèles de toutes ses émotions. Son regard reflétait rarement l’indifférence. D’ordinaire, elle portait court ses cheveux miel foncé qui bouclaient naturellement autour de son visage. En général, son heureux caractère animait sa mine expressive, et sa bouche fine et bien dessinée semblait toujours prête à sourire. Mignonne — c’était l’adjectif qui revenait le plus souvent pour la décrire. Shane en était venue à haïr ce mot, tout en se faisant une raison.
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Après quelques années passées à enseigner à Baltimore, Shane Abbott est de retour à Sharpsburg, le village de montagne où elle est née, pour réaliser son rêve de toujours : restaurer la maison familiale et la transformer en boutique d'antiquités. Pour redonner vie à cette demeure qu'elle adore, Shane recrute Vance Banning, un menuisier qui vient de s'installer dans la région et dont elle ignore tout. Dès le premier instant, une irrésistible attirance entraîne Shane vers cet homme mystérieux au regard tourmenté. Mais elle est tenue à distance par Vance qui semble n'aspirer qu'à la tranquillité et au silence, loin de toute présence féminine. Partagée entre l'intensité de son désir et la peur de souffrir, Shane savoure la complicité qui s'instaure malgré tout lentement entre eux. Jusqu'au jour où, aspirée par le feu ardent de la passion, elle devient sa maîtresse. Mais pourra-t-elle véritablement, au-delà des étreintes enflammées, s'immiscer dans ce cœur meurtri et panser les blessures secrètes de Vance ? Pourra-t-elle le convaincre qu'à l'approche de Noël, un amour authentique et sincère est la plus merveilleuse des promesses ?
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