Les collines de la chance

Dégingandé, le cheveu filasse sous un large chapeau de cow-boy, l’œil bleu un rien endormi, il apparut dans un courant d’air hivernal.

Je toucherai un peu d’argent quand j’aurai vingt et un ans, les intérêts d’un compte ouvert à ma naissance. J’en toucherai davantage à vingt-cinq, et encore plus à trente. Et ainsi de suite. Sauf que mon père a menacé de tout bloquer, et il en est capable, jusqu’à mes quarante ans.
– Ce n’est pas demain la veille, remarqua Josiah en souriant.

la grêle pouvait aussi tout détruire sur son passage, récolte et bétail. Au milieu des collines, les animaux trouveraient refuge dans leurs tanières, dans des grottes, ou même parmi les hautes herbes et la broussaille. Comme les gens dans leurs maisons ou leurs voitures.

Elle sortit de sa poche une boîte de préservatifs.
– Que vous preniez des précautions.
Sa fille prit un air ahuri.
– Maman…
– Il y a des filles qui estiment que c’est au garçon de s’en occuper. Mais tu es assez indépendante pour ne te fier qu’à toi-même. J’aimerais que vous attendiez encore un peu. Toutefois, si ce n’est pas le cas, tu dois au moins me promettre de te protéger.
– Promis.

Quand on passe le stade de l’amitié, on n’est plus loin de l’amour.

Attends ! Tu n’as pas enfourché un cheval depuis deux ans ?
– Non. Mais c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas.

– Autres temps, autres mœurs.

Mon père fait l’amour avec plein d’autres femmes, c’est tout ce que je sais.
– Tu écoutes aux portes ? soupira Lucy.
– Quelquefois. Mais d’autres fois, ils crient, et je n’ai même pas besoin de les espionner.

L’amour, c’est précieux. Le plus difficile, c’est de le conserver.

Les gens qui disent que la couleur de la peau ne compte pas sont en général blancs.