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Critique de Missbouquin


En 1588, la reine Élisabeth a été assassinée et, dans le même temps, l'Invincible Armada a triomphé de la flotte anglaise. de nos jours, en 1988, l'autorité de l'église catholique s'étend sur la presque totalité du monde, y compris l'Angleterre et sa colonie l'Amérique, freinant assidument tout progrès industriel qui est définitivement stoppé au niveau de la machine à vapeur.

Dès que j'ai lu cette quatrième de couverture, j'ai été alléchée par cette uchronie / dystopie qui analyse l'influence de la religion sur la société : toute notion de progrès est proscrite, les gens vivent comme au Moyen-âge avec des dîmes à verser à l'Église, les châteaux tiennent encore debout. Bref le postulat de l'auteur est clair : religion = féodalité.
Pourtant, petit à petit, des poches de rébellion se forment et la modernité entre malgré tout en Angleterre, remettant irrésistiblement en cause les fondements de l'État catholique, rétrograde et technophobe.

J'ai d'abord été déstabilisée par la forme de ce que je croyais être un roman : 6 récits qui n'ont pas de rapport les uns avec les autres – mais qui prennent malgré tout sens à la fin -, aucun personnage en commun. Je m'attendais donc chapitre après chapitre à comprendre où l'auteur voulait en venir, mais sans y parvenir … Honte à moi (mais cela aurait pu être précisé dans une préface ou dans la quatrième de couverture), c'est en cherchant des informations pour cet article que j'ai appris qu'en réalité Keith Roberts – reconnu comme un grand écrivain de science-fiction – avait publié son oeuvre sous forme de 6 nouvelles dans une revue américaine.

Ce qui change – à mon sens – toute la lecture de ce texte, et m'a gâché cette expérience puisque j'attendais à tout moment que les récits se rejoignent et que j'ai fini par rester sur ma faim …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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