Sous un ciel d'été

Elle était à lui, pensa-t-elle. Même si son esprit n'était pas encore conscient du don absolu qu'elle venait de lui faire d'elle-même, son corps, lui, savait. Peu importait qu'elle lui ait appartenu dès le premier instant ou seulement depuis quelques minutes, il lui était désormais impossible de revenir en arrière. L'amour la submergea, un sentiment de plénitude s'empara d'elle. Seul comptait désormais le besoin de posséder cet homme et d'être possédait par lui. A cet instant, elle comprit que sa vie ne lui appartenait plus...

Starbuck est quelqu'un d'entier et c'est plutôt reposant dans notre univers empli de poseurs et de faux-jetons. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne laisse personne indifférent. On peut l'aimer ou le détester, mais il ne fait jamais semblant...

- Tory...Veux-tu m'épouser ?
- Ce serait une assez bonne idée, puisqu'on va avoir des enfants.
- Quand ?
- Tu sais, ça prend neuf mois...
- Je parle du mariage.
- Eh bien, Dès que tu auras purgé ta peine...D'environ trois mois.
- Ma peine ?
- Port illégal d'arme, injure à représentant de la force publique, utilisation interdite de local pénitentiaire...Avec une remise de peine pour bonne conduite, tu devrais bientôt sortir. N'oublies pas qu'ici, le shérif, c'est encore moi, Kincaid !
- Tu parles ! Rétorqua-t-il en lui ôtant son insigne avant de le lancer à travers les barreaux de la cellule. Je savais bien que je parviendrais à t'enlever cette petite étoile !

Elle était Eve, songea Phil. La seule et unique femme. Et si le paradis de cette Eve-là était dur et désolé, elle avait sa façon à elle de le dominer...Quand un homme avait une femme comme elle, il n'avait rien besoin d'autre, de personne d'autre...Elle était la seule et l'unique.

- Vous craignez toujours que nous corrompions la ville, shérif ?
- Vous avez intérêt à vous tenir tranquille, vous et votre équipe, Kincaid, sinon je vous remets dans votre cellule.
- Quel réconfort de savoir qu'elle est là à m'attendre...Et vous, vous m'attendez ?
- Moi ? Comme les Égyptiens leur prochaine plaie.

- Que voulez-vous pour le petit déjeuner ?
- Une douche et un coup de massue sur la tête de mon voisin.
[...]
- Je vous jure que je vous étrangle dès que je sors d'ici, avec lenteur, pour y prendre le plus de plaisir possible.
- Ce n'est pas la meilleure stratégie pour obtenir votre douche.
[...]
- Vous avez des prisonniers ?
- Oui et celui-là est particulièrement pénible.
- Il est là pourquoi ?
- Arrogance insoutenable.
- Il a tué personne, j'imagine ?
- Pas encore.

- Vous êtes très belle, Victoria L. Ashton et vraiment insupportable.
- Oui.
- Mais qu'est-ce que vous fichez ici à jouer au shérif ?
- Et vous à jouer au criminel ?

Il l'intriguait et l'amusait tout à la fois. Elle savait exactement à qui elle avait à faire. Malgré le mépris qu'elle vouait à ce genre de play-boy qui se prenait pour le nombril du monde, elle éprouvait un certain respect pour cet homme...Trop riche, trop habitué au succès, trop séduisant, voilà ce qu'il était. Et peut-être..Trop talentueux.

Je suis tombée amoureuse de toi quand mes mains modelaient ton visage ...Je croyais que je ne pourrais pas t'aimer plus que je t'aimais à ce moment-là. Mais je me trompais.

- Vous êtes la femme la plus entêtée, la plus étroite d'esprit et la plus bornée que je connaisse.
- Merci.
[...]
- C'est tout ce que vous avez à me dire ?
- Non.
[...]
- Ce n'est qu'un préambule. Asseyez-vous.
- Avant, j'ai mon mot à dire.
[...]
- Je me suis trompée sur toute la ligne par rapport à vous. Vous n'êtes ni paresseux ni malintentionné ni avide de succès. Et vous étiez certainement sincère avec moi.
[...]
- Dès le premier jour, vous m'avez annoncé que vous vouliez acquérir le parc. Et c'est sans doute pour le mieux. Mais ce qui s'est passé entre ce jour-là et aujourd'hui est entièrement ma faute. J'ai été assez ridicule pour vous laisser prendre de l'importance dans ma tête.
[...]
- Cependant, il est difficile de vous ignorer. Maintenant vous avez ce que vous vouliez, et c'est terminé.
- Je n'ai qu'une partie de ce que je voulais.
[...]
- Une partie seulement, Meg.
[...]
- Ne pouvez-vous pas me laisser tranquille ?
- Vous laissez tranquille ? Savez-vous combien de fois j'ai arpenté cette plage à 3h du matin ? Je vous désirais tant que je ne pouvais pas fermer l'oeil. Imaginez-vous le mal que j'ai eu à vous laisser partir, chaque fois que je vous ai tenue dans mes bras ?