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Critique de loreleirocks


J'ai récemment promis à mon amie Zazaone, celle qui m'a embarqué sur Babelio, de laisser des critiques à mes lectures légères. C'est l'hiver et mon cerveau se transforme lentement en cucurbitacée: il a bien moins besoin de se nourrir mais il faut bien le maintenir en activité. Bref, loin de me trouver une excuse pour des lectures qui font vachement moins cool, j'entre en période de chasse à la romance bien corny. Mais attention, j'ai quand même des limites...
Il m'a fallu quatre réécritures pour livrer mes impressions sur ce livre qui est mon premier Nora Roberts. Alors voilà, en gros:

Chicago. Une nana de 16 balais issue de l'insémination artificielle d'un neurochirurgien OCD ayant soigneusement choisi un géniteur à la hauteur de de ses exigences, se pète la crise d'ado pour le weekend, histoire de vivre un peu avant de reprendre le parcours tout bien tracé par mommy dearest pour la faire à son image. Elle enfile son premier jean et se fait un petit trip "Massacre de la Tignasse aux Ciseaux à Ongles" avant de se faire relooker par une copine faite en deux minutes à coup de faux papiers qui va l'entraîner dans une boîte fréquentée par Brad Pitt et accessoirement aux mains d'une famille mafieuse russe. Soûle et séduite, elle craque et suit sa cops, qui a le feu au derrière, chez l'un des jeunes mafieux. Après une petite séance de vomissement de l'excès de cosmos, elle se retrouve au milieu de règlements de comptes et catapultée dans le système de protection des témoins pour avoir mis son QI de 210 et sa mémoire photographique bionique aux commandes et blitzé ses 4 grammes de cosmos dans chaque bras. C'est super, elle voit plus sa mère et peut regarder la télé à s'en rendre malade et se fait des supers potes parmi les Marshalls qui lui tiennent compagnie. Mais ce vilain Pas de Chance les explose tous avec l'intervention de sales ripoux. Sa mère indigne en attendant, échappe à tout ça puisqu'elle a largué sa gnarde et n'intéresse donc personne. Ah ouais, et la gamine file. Évidemment.

12 ans plus tard, Small-Town-Full-of-Friendly-Hippies-&-Weirdoes, USA, une belle recluse méga-geek attire l'attention et la curiosité de Beau Gosse, chef de la police, à peine rentré de 10 ans à la Grande Ville, et de sa mère, Nosy Old Hippie. Pas pour les mêmes raisons: Mamma adore son chien. Beau Gosse est plus intrigué par son côté autiste et son fessier rebondi. Ah, et aussi son super cerveau.
Le jour, Méga Geek créé des systèmes de sécurité informatique sur mesure mais la nuit... elle se transforme en cyber vengeur masqué et s'éclate à plomber les affaires de la famille mafieuse de Chicago qui lui veut la peau.

Bon, j'ai pas l'habitude de copier/coller les synopsis des bouquins que je lis alors je vais pas commencer à vous mâcher le boulot et poursuivre mon résumer. Vous avez une meilleure idée de la situation et c'est l'essentiel.

En gros, c'est une romance bien écrite, et vous me voyez désolée de devoir comparer toutes mes lectures de romances aux soixante premières pages que j'ai réussi à lire de la brique de PQ pseudo-littéraire du moment, dans une langue de qualité, avec un bon jeu sur les stéréotypes qui n'insulte pas l'intelligence des lectrices (bon, le chien polyglotte est limite, je sais...), avec une narration et une intrigue fluides, bien que prévisibles (genre intro, thèse, antithèse, synthèse/conclusion), des scènes de sexe rares, sobres et plutôt réalistes. Une lecture agréable et donc une bonne surprise dans ce genre littéraire que je lis en général en diagonale et au seizième degré. Je comprend mieux la popularité de Nora Roberts: c'est quand même quelques degrés au dessus du Harlequin.
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