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EAN : 9782207136591
480 pages
Denoël (18/01/2018)
3.58/5   56 notes
Résumé :
Un premier roman qui dynamite les codes du cyperpunk et du space opera ! Après sept ans de guerre entre les l.A. (Intelligences Artificielles) rebelles de la Totalité et l'humanité, dirigée par les dieux du Panthéon (des consortiums qui se manifestent sous forme humaine) , la Terre n'est plus qu'un gigantesque champ de ruines. La plupart des humains ayant échappé au conflit vivent à bord de Station, un immense complexe spatial. Jack a combattu la Totalité pour le c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Ça faisait longtemps que je n'avais plus lu de roman cyberpunk. J'ai profité de la sortie récente de Station : la Chute pour relancer la machine. Il s'agit du premier livre de la première année pleine de Pascal Godbillon en tant qu'éditeur de la collection Lunes d'Encre, chez Denoël. Une attaque intrépide avec ce premier roman d'al Robertson, mélange de cyberpunk donc, et de roman noir.

Le plus réussi est à mon avis le décor et l'ambiance. Leur description continue constitue le sel de la première partie du roman. Station – ce lieu hétéroclite en orbite autour d'une Terre dévastée, qui a bourgeonné à partir d'un astéroïde égaré – n'a rien à envier aux grandes villes américaines modernes avec ses quartiers glauques, ses zones pavillonnaires et ses centres commerciaux rutilants. Beaux et bas quartiers sont séparés par notre fameux astéroïde-oeuf.
Cependant la vraie vie se passe dans la Trame, un réseau de réalité augmentée aussi bien que virtuelle qui embellit les rues et les marchés, au point que personne ne songe à « fabriquer beau » dans le monde réel, qui reste terne et fonctionnel comme l'architecture communiste. Les aliments réels sont sans saveur, le vrai goût est sensible dans la Trame. Et de même pour les sons, la musique. Les IA – Intelligences Artificielles – sont partout. Certaines ont même formé une « nation » indépendante, la Totalité, en conflit avec Station.
Ne pas être connecté, c'est être un paria, un drogué ou un condamné. Les gens se méfient de vous, voire vous leur restez invisibles. La Trame se charge de supprimer de la vue du citoyen lambda tous ces clodos inélégants qui errent dans les rues. Black Mirror n'est pas loin.
Et pour couronner le tout, une bande de « Dieux » gère ce petit monde depuis son Panthéon. Chaque homme, chaque femme est protégé par l'un d'entre eux, qui le guide sa vie durant. Et les gens ont en eux une foi inamovible. L'ensemble des affaires humaines est sous leur coupe. L'ultracapitalisme est leur crédo. Presque tout est sous propriété intellectuelle, même le temps de jeu de ballon auquel jouent les gamins à la récré doit être loué par l'école.

Participant à l'ambiance, le duo de choc héros du roman à une énorme présence. Jack Forster est un ancien comptable que son Dieu a envoyé faire la guerre à la Totalité. Il est devenu marionnettiste. Sa marionnette, Hugo Fist, est un être virtuel enchâssé dans son esprit, expert en hacking, tueur d'IA ; un Pinocchio en habit d'Arsène Lupin aussi déjanté que le Joker. Les rapports entre les Jack et Fist sont très conflictuels, dérangeant et fascinant à la fois. de retour sur Station après des années d'emprisonnement, Jack a beaucoup perdu à cause de la guerre. Il est dépressif, parfois geignard, mais il y a des choses qu'il veut comprendre, une enquête à terminer. Humphrey Bogart aurait été bien dans le rôle, ou Ryan Gosling.

La partie détective du récit est de facture très classique. Des crimes ont été commis. L'enquêteur noie sa déprime dans de l'alcool bon marché. le flic gradé collé à ses basques lui crie régulièrement d'un ton menaçant qu'au moindre pet de travers on l'enfermera au fond de la plus obscure des cellules. le pote douteux veut lui filer un coup de main mais inspire de la méfiance. La belle ancienne maîtresse du héros est devenue inabordable. L'enquête embête un gros ponte qui envoie sa tueuse à gages préférée pour faire la peau aux témoins. La tueuse à gages menace les héros mais à tendance à raconter sa vie avant de porter le coup fatal. L'histoire est plutôt cousue de fil blanc mais le fait de baigner dans du hacking connecté la transcende.

La deuxième partie du roman perd beaucoup du charisme de l'atmosphère. Il s'agit d'aller au bout de l'enquête elle-même. Les gros lièvres levés sortent leurs programmes lourds et les batailles de codes informatique allégorisées sous forme de scènes virtuelles compréhensibles prennent le pas sur le reste. Craquage de pare-feux, déploiement de puissance, c'est à celui qui aura le plus gros bit. Deux ex machina se manifeste ; logique puisqu'il existe un Panthéon. Pas vraiment de surprises sur le dénouement. C'est toujours un peu décevant. La relation entre Jack et Fist évolue et, si elle lâche du lest côté gêne, elle perd aussi du goût.

Malgré cela je trouve que ce premier roman d'al Robertson est une réussite au niveau ambiance, rythme, intérêt de l'histoire et des personnages. J'espère que l'auteur poursuivra sur sa lancée.
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui, même s'il possède quelques faiblesses dans sa construction, propose d'excellentes idées et des concepts très intéressants. L'auteur vient ainsi mélanger efficacement cyberpunk et roman noir, jouant avec le lecteur, dévoilant les clés au fur et à mesure de la lecture pour mieux le surprendre. L'univers se révèle captivant visuellement et offre de nombreuses idées que ce soit sur la notion de mort, le virtuel, les IA ou encore la réalité augmentée. L'aspect politique et social ne manque pas non plus d'attrait, s'avérant intrigant et soulevant de nombreuses questions. Les réflexions développées ne laissent pas indifférent tant on pourrait limite calquer cet univers sur le nôtre, même si ici il est poussé à l'extrême. Que ce soit sur la notion de religion, des médias, du libre-arbitre, de la notion de choix et d'autres sujets encore, l'auteur brasse pas mal d'idées, même si parfois de façon, c'est vrai, un peu simpliste et binaire. Concernant les personnages, j'ai trouvé Jack intéressant dans son évolution, sa vision du monde. Pour Hugo il ne manque pas non plus de révéler intrigant, mais voilà j'ai trouvé que parfois sa personnalité très « rentre dedans » avec cette touche de vulgarité en faisait trop. Ce qui aurait dû le rendre antipathique pour le faire évoluer, devient finalement un peu lourd. Concernant les personnages secondaires, même si certains m'ont paru légèrement manquer de profondeur, ils sont dans l'ensemble prenants. Je regretterai par contre dans la construction du récit une certaine répétition dans la construction des péripéties, ainsi que quelques Deus Ex Machina faciles, mais aussi une simplicité qui parfois tend vers le légèrement improbable et enfin certaines révélations facilement devinables. Cela n'enlève rien aux qualités du récit, je pense juste qu'il aurait pu être encore meilleur. La plume de l'auteur est simple, efficace, entraînante et je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur.


Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Les intelligences artificielles ont une place de choix dans ce roman, et c'est sans doute en cela qu'il a commencé à se bâtir une réputation en tant que « cyberpunk du XXI° siècle », car elles occupent un espace encore plus vaste que dans Carbone modifié, pour ne citer que ce dernier. Elles sont présentes en tant que gouvernance structurelle, étatique et spirituelle de Station, en tant qu'ennemi déclaré de l'espèce humaine, représentée par La Totalité et au sein même de notre protagoniste principal, Jack Forster, « équipé » d'Hugo Fist, une marionnette redoutable.

Les victimes sont essentiellement des IA, les cibles des IA, les protagonistes des IA, les ennemis des IA, tout comme les divinités. Finalement mis à part une poignée d'humains, le récit se concentre sur l'intelligence artificielle en tant que moteurs et acteurs principaux de l'intrigue; en cela, le roman se démarque de ses prédécesseurs (ou du moins de ce que j'ai lu jusqu'à présent – rectifiez si je suis largement dans le faux). Seul Jack nous rattache à notre composante biologique.

Ce dernier a participé à la Guerre Logicielle ayant opposé Station à la Totalité, entièrement « composée » d'IA, suite à un acte de guerre sanglant, l'envoi d'un gros caillou sur un camp de vacance pour enfants. Il était un marionnettiste, chargé avec son compagnon numérique de détruire ces êtres électroniques. L'immersion initiale est un peu ardue (sur les premiers chapitres – environ 60 pages) car nous voyons son arrivée sur l'astéroïde où l'accueil est plutôt hostile, sans vraiment comprendre les tenants et aboutissants de la situation et de son contexte personnel. Ce n'est que peu à peu qu'Al Roberston nous donne les clés, et lève la confusion.

Le point fort du roman tient en la relation entre Hugo Fist, la marionnette, et Jack. Je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec Ninefox Gambit qui joue sur le même registre même si les dynamiques des duos différent. Leurs interactions sont un peu perverses de prime abord, et un poil morbide. Hugo doit se substituer à Jack pour des raisons légales… et par manque de chance. La marionnette s'avère retorse, agressive, égoïste, dénuée de compassion ou de diplomatie, vindicative, et habile… Nous ne pouvons pas dire que Jack subit, car il s'est résigné à son sort. En revanche, même si c'est lui le pilote, il a souvent du mal à contenir les excès de son compagnon. le lecteur assiste à l'évolution de leur relation et d'Hugo qui se pacifie quelque peu, sans devenir un être dépourvu de rugosité! Il y a un peu de Pinocchio dans ce conte cyberpunk, la naïveté en moins, l'âpreté et l'ambivalence en sus.

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2018/0..
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Salut les Babelionautes
J'avais ce roman d'al Robertson dans ma PAL car il était en compétition pour un prix lors des Utopiales 2018, il ne l'a pas obtenu mais cela reste un bon roman de Science-Fiction.
Après sept ans de guerre entre les l.A., la Terre n'est plus qu'un gigantesque champ de ruines.
Les humains ayant échappé au conflit vivent à bord de Station, un immense complexe spatial.
Nous allons suivre Jack, qui revient des confins du système solaire, après avoir déserté.
Car Jack, qui n'était qu'un comptable, a reçu l'installation d'une intelligence artificielle de combat qui s'incarne sous forme d'une marionnette qui répond au nom d'Hugo Fist.
Mais dans sa lutte contre les l.A de la Totalité il en a épargné une, ce qui lui a valu un emprisonnement qui vient de se terminer.
Libéré, il va rejoindre la Station ou il attendra qu'Hugo Fist prenne le contrôle de son corps, effaçant irrémédiablement son esprit.
La vie sur la Station Heaven, construite autour d'un astéroïde égaré, n'est qu'illusion, car les humains vivent continuellement connecté a la trame qui leur cache le décor sordide de la réalité.
Jack n'est plus connecté, c'est être un paria, après avoir purgé sa peine il n'a plus accès a la trame, pour lui la nourriture est sans saveur.
Les sons, la musique ne lui procure plus aucune joie, mais Jack a encore une enquête a terminé et qu'il pense être la cause qui la fait envoyer se battre.
Et son intuition va se révéler très loin de la vérité qu'il cherche a faire éclater.
Malgré quelques longueur et la personnalité controversé d'Hugo Fist, qui ressemble a celle d'un gamin ayant le pouvoir d'un Dieu, c'est dans l'ensemble un bon récit de Science-Fiction pour un premier roman.
Merci a Florence Dolisi qui c'est chargé de traduire tous les termes technique utilisé par l'imagination de l'auteur.
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Un roman de cyberpunk plein d'idées et à l'ambiance triste dont j'ai bien apprécié la lecture.

Jack Forster reviens sur Station alors que sa vie arrive a son terme pour dire au revoir à sa famille et ses anciens amis et régler certains problèmes qu'il avait laissé en plan en partant à la guerre il y a des années.
Alors que sa quête avance il s'aperçoit qu'il a levé bien plus qu'un lièvre et que le chemin va être très risqué. Mais il n'a pas l'intention d'abandonner, de toute façon il n'a plus rien à perdre ...

Nous avons ici un monde vraiment complexe à comprendre en premier abord et j'avoue que j'ai eu un peu de mal à certains moments à remettre les choses à leur place, c'était ardu ! Mais ne vous en faites pas, tout fini par être clair ou du moins ne pas poser de problème de compréhension.

La terre a été abandonnée et le reste de l'humanité vit sur Station, un vrai monde dominé par des AI. Celles ci se montrent sous forme de dieux, on a tout un panthéon qui a divers fonctions. Ces dieux sont en fait des corporations "vivantes" qui gèrent Station.
La vie sur Station se passe via la Trame, une réalité augmentée qui transforme les ruines en palais et qui permet une vie agréable aux humains dans cette Station vieillissante et surpeuplée.

Jack a combattu dans la guerre logicielle, une guerre qui opposait Station aux AI de la Totalité. Pour cela on lui a donné une marionnette tueuse d'AI, Hugo Fist, qui devait le seconder et lui permettre d'anéantir ses opposants. La guerre c'est terminée, et Jack c'est rendu à la Totalité, ce qui fait de lui un traitre vu du coté de Station. le problème c'est que la licence d'utilisation de Fist arrive à échéance. Normalement il aurait du pouvoir se séparer de la marionnette et continuer sa vie, mais vu que la laboratoire qui l'a créé a été détruit, ça lui est impossible. du coup la close de fin de contrat stipule que Fist doit prendre la corps de Jack.

Par conséquent Jack commence l'aventure en sachant qu'il n'a plus que 3 mois à vivre et c'est pour ça qu'on l'accepte à nouveau dans Station, pour lui permettre de faire ses adieux. Il n'a pas accès à la Trame ce qui fait de lui un paria que personne ne veut servir. Surtout qu'il était le serviteur d'un dieu déchu du panthéon, car son dieu aussi a été détruit dans la guerre sous prétexte qu'il était contre. du coup l'ambiance est vraiment pessimiste dans l'ensemble. J'ai eu besoin de lire un livre bien plus léger au milieu pour me changer les idées.

Ce roman pose de nombreuse questions, notamment sur la différence entre le vivant et l'artificiel, et si c'est vraiment important. J'ai trouvé cette partie la franchement intéressante, notamment sur la fin. Ce monde est vraiment très imaginatif, il a un coté réaliste parce qu'on imagine bien comment des AI-corporations pourraient devenir nos Dieux si ils gèrent tout et rythme nos vie. C'est très effrayant comme idée, mais à la fois très fascinant. J'ai vraiment apprécié de découvrir tout ça.

Mais il y a aussi dans l'histoire elle même pas mal de coté un peu trop "too much". A certains moments il est totalement impossible d'imaginer la suite de l'histoire parce qu'on est un peu trop proche à mon gout du "Ta Gueule, C'est Magique" (sauf qu'ici on serait plus sur du "Ta Gueule, C'est Technologique"). En gros ça partait un peu trop en cacahouète pour moi.

Il y a aussi certaines questions que je me suis posé qui n'ont pas vraiment de réponse sur les explications techniques. Comme par exemple la Trame existe mais par quel moyen physique de connexion? Et même lorsqu'ils ne sont pas dans la Trame les personnages continuent à être connectés, notamment à un moment dans une pièce spéciale, ça n'empêche pas la marionnette de se montrer à tous ou autre ... du coup disons que ça reste très flou dans mon esprit, et ça m'ennuie un peu.

Un autre point que j'ai trouvé un peu trop exagéré a été Fist la marionnette. Je veux bien qu'on donne des personnalités à des AI, si on veut, mais quel est l'intérêt de lui donner une telle personnalité de gamin psychopathe? Surtout ici ou l'AI est un peu le coéquipier de Jack, donc quand on voit que 70% des dialogues du livres sont des disputes interminables entre lui et Fist, on se pose pas mal de questions. On comprend entre les lignes que soit disant le fait qu'il soit violent fait son efficacité, mais pour moi on peut très bien être très efficace en étant au contraire très clinique, l'un n'implique pas l'autre.
Bref, j'avoue ne pas avoir été très convaincue par ce point.

Pour en revenir aux points plus positifs, j'avoue que l'intrigue m'a vraiment bien plu. Elle boucle toute l'histoire, et j'adore quand à la fin tout les éléments prennent leur place de façon claire. C'était bien trouvé et j'ai passé un très bon moment.

Au final malgré quelques cotés mitigés et un peu trop exagéré, j'ai bien apprécié cette lecture. La fin était vraiment sympa et j'ai refermé le livre en étant satisfaite du résultat.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— Les forêts comme celles-ci n'existent plus depuis des siècles, marmonna Fist.
— Les forêts comme celles-ci n'ont jamais existé.
— Ah bon ?
— C'est un fantasme. Comme Violin Gardens. Comme tout le Homeland.
— Je croyais que tu aimais cet endroit...
— Je ne l'aime plus. J'ai été absent trop longtemps et j'ai vécu trop de choses... Nous avons bâti notre monde avec des rêves et nous l'avons appelé mémoire. Nous essayons de vivre dans des souvenirs et nous appelons ça la vie. Mais c'est de la nostalgie, rien de plus.
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— Les gens refusent l'argent de l'InSec, expliqua Jack. Et nous ne sommes pas autorisés à quitter le Dockland. C'est très frustrant.
— Je veux bien le croire. Votre culture...
— Ce n'est plus ma culture.
— Cette culture, alors. Elle se sert du virtuel pour tout. Elle fait de vous un estropié en vous en interdisant l'accès.
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Quand il avait dû se faire à l'idée qu'il allait mourir, elle l'avait aidé avec beaucoup de finesse. Il comprenait pourquoi, à présent: elle-même était une revenante. Elle comprenait la mort parce qu'elle l'avait vécue.
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"Et vous..." — il se retourna vers Jack — "... foutez le camp. J'ignore quel crime vous avez commis, mais vous n'êtes pas connecté, et encore une fois ça me suffit pour savoir que je ne veux pas de vous ici."
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Dans le train, pendant qu'il rentrait à l'hôtel, Fist surgit devant lui.
[Atroce cet endroit. J'espère qu'on n'y retournera jamais.]
[On y sera peut-être obligé.]
[T'aurais pas dû l
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