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Marina Boraso (Traducteur)
EAN : 9782226220615
405 pages
Albin Michel (02/03/2011)
3.3/5   33 notes
Résumé :

Jaff est beau, ambitieux, et sait s'entourer d'un irrésistible parfum de mystère. Mais il est aussi très dangereux. Tracy, la fille de l'inspecteur Banks, a cédé à son charme... et à son emprise.

Au point d'accepter de le suivre pour échapper à la police qui le recherche pour détention d'arme. Pour la jeune fille, c'est le début d'une traque mortelle à travers le pays.


De retour en Angleterre, Banks, qui ignore le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Première lecture de cet auteur, avec ce roman qui est sorti en juin 2014. Je me demande ce qu'en penseront les fans de l'auteur. Pour ma part, je trouve déjà que le quatrième de couverture occulte la première partie du récit pour se concentrer sur la fille du personnage principal, comme si elle seule avait de l'importance dans ce récit, et c'est bien dommage. le véritable point de départ du récit est le fait qu'une amie de Banks, Juliet Doyle, demande à le voir parce qu'elle a trouvé dans les affaires de sa fille Erin un pistolet, et qu'elle ne sait pas quoi faire. de cette révélation à la police suivra une succession de procédures scrupuleusement respectées qui entraîneront une succession de drame.
Et pendant ce temps, Banks est en vacances. Attention ! Il est vraiment en vacances et ne fait vraiment que profiter de son séjour aux États-Unis, séjour dont il rêvait depuis fort longtemps. Il n'est ni Jules Maigret, ni Hercule Poirot, les crimes ne surgissent pas subitement devant lui, même s'il met ses pas dans ceux de Sam Spade (vive l'intertextualité). Son fils, lui, est en tournée avec son groupe de rock au Japon. Sa fille, elle, fait une crise d'adolescence, à 24 ans – elle n'avait sans doute pas eu le temps d'en faire une avant.

Pauvre petite Tracy, euh pardon, Francesca, elle a changé de prénom, elle n'aime pas le sien et ses parents n'ont pas eu les moyens de lui en payer un second (je cite Banks). Elle a déçu ses parents ! Elle, l'écolière moderner, l'étudiante scrupuleuse, n'a pas déroché son diplôme avec une mention prestigieuse, et, depuis deux ans, elle se contente de vendre des livres, attendant mieux. Par contre, au niveau bêtises, elle se dépasse : je ne parle pas de sa coupe de cheveux, de sa teinture, de ses piercings, non, je parle de ses sorties alcoolisées, droguées, et des relations sexuelles avec le premier venu qui en découle sans que rien dans son comportement ou dans celui de ses amies (elles font exactement la même chose) ne lui semble dégradant. Et flirter avec le petit ami de sa meilleure amie ne lui pose pas de problème, s'enfuir avec lui non plus, même après avoir appris que son amie Erin avait de gros ennuis, en partie à cause de ses fréquentations.
Bien sûr, le lecteur sait très bien comment se terminera le livre – pour Banks et sa fille. Décidément, les policiers n'ont pas de chance avec leurs filles ! Cependant, les péripéties sont vraiment très attendues, très banales. Les seules points positifs de cette intrigue est de permettre de résoudre des cold case, et de mettre un terme avec un affrontement continu et tendu dans le cas de Banks. Il permet aussi de voir – un peu – le racisme ordinaire. Je n'insisterai pas sur l'image désastreuse que ce roman donne des femmes. Mis à part Annie et Winsome, deux courageuses et intègres enquêtrices, les autres sont crédules, trouillardes, capricieuses, ont la mémoire courte, ne pense qu'à leur intérêt. Je n'aime pas non plus l'idée que, oui, des individus ont été torturés, parfois à mort, mais, après tout, ils étaient très méchants, et leur torture a permis de capturer les sbires d'un grand méchant. Certes, tous les enquêteurs ne pensent pas ainsi, mais il suffit d'un seul pour me déranger fortement. Je ne parle pas non plus de l'image désastreuse donnée de la police – les méthodes de recrutement me semblent à revoir.
Bad boy est un livre à réserver aux fans de Peter Robinson. Quant à moi, je me demande quand même comment une jeune femme de 2014 peut se soumettre aussi vite à un homme – quelques heures pour briser une volonté en deux/trois phrases, c'est un peu facile.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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la série de l'inspecteur banks continue.
Sa fille est en cavale(malgré elle ?) avec un "bad boy"
l'intrigue et plus alerte mais moins psychologique que d'habitude

un bon polar anglais pur souche bien fait et sans prétention
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Peter Robinson est un romancier qui, d'habitude, nous livre des histoires sinon très originales du moins agréables à lire. Hors là, force est d'admettre que l'on s'ennuie ferme! Sans dévoiler l'intrigue, fort mince, il y a trop d'invraisemblances et ses personnages sont trop transparents pour qu'on y croit. Même les voyous prêtent à rire. Quant au "bad boy" du titre... il est consternant. Néanmoins si vous avez 3h de train ou d'avion devant vous... ou si vous êtes insomniaque, why not.
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J'avais vraiment hâte de terminer la lecture de ce roman policier non pas pour en connaître le dénouement mais plutôt par lassitude. Des personnages inconsistants, des dialogues plaqués et convenus, une intrigue banale et une écriture répétitive sont venus à bout de ma résistance. Bref, on passe à autre chose...
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Peter Robinson (avec cette nouvelle aventure de Banks) prouve, s'il en était besoin, qu'avec un minimum d'action, il peut nous tenir en haleine tout au long de son roman. Il est vrai que l'histoire, au départ, ne semble pas propice à une enquête des plus mouvementées mais l'écriture est tellement fluide et les personnages très bien campés, que la lecture en devient extrêmement agréable. Un très bon cru.
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critiques presse (1)
LaPresse
14 juin 2011
Bad Boy est un des meilleurs titres de cette série qui déçoit rarement, car Alan Banks, flic consciencieux et obstiné, ni alcoolique ni dépressif, est un personnage attachant et complexe. Et Peter Robinson, qui partage sa vie entre le Yorkshire et Toronto, est un sacré conteur...
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Jamais il n'avait vu les étoiles briller avec une telle intensité, si proches qu'il croyait pouvoir les saisir à pleines mains en même temps que le croissant de lune jaune, recourbé comme une faux. Une fois de plus, il regretta d'être incapable de reconnaître d'autres constellations que la Grande Ourse et Orion. Il distinguait aussi la Voie Lactée et des lointaines nébuleuses entre les étoiles.
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Plus on s'approche du sommet de l'échelle, plus on se cramponne solidement aux barreaux.
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S’écartant de son livre, ses pensées dérivèrent comme souvent vers sa nuit dans le désert, vers cet étrange bonheur qui l’avait effleuré comme un baiser.
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Quand il restait sans rien faire, il était pris d’une mélancolie diffuse entrecoupée d’accès de colère et d’insatisfaction.
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