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Critique de Crossroads


Cassandra, c'est un p'tit bonbon acidulé hyper agréable en bouche qui cacherait en son coeur de rocker une bonne dose de piment de Cayennne.
C'est très bon mais parfois, ça pique un peu.

Lorsque deux potes, d'un fort beau gabarit ma foi, sont sollicités par le proc' du coin pour retrouver sa fille et que ces mêmes loustics, adeptes de l'humour caustique, ne crachent jamais sur une bonne baston, on est en droit de s'attendre à ce que ça déménage un minimum.
Et, de fait, amateurs de vaisselle de grand-mère délicate et de petit mobilier souffreteux s'abstenir.

Tout comme nos deux déménageurs pas Bretons, Cassandra ne se prend jamais au sérieux.
Un but véritable, le divertissement ultime. Celui qui perdure tout en offrant un scénar' assumé aussi épais qu'un parachute doré pour hôtesse de caisse sur le départ .
Corrosif et barré de la première à la dernière ligne, Cassandra ne se départit jamais de ce ton si jubilatoire, objet de 1359 sourires instantanés -presque autant qu'en parcourant le code Rousseau de la Route, version 2008, son plus gros millésime à mon humble avis- et nous balance une rafale de pathétiques losers concourant tous pour le plus gros blaireau de l'année. Sid, si tu me lis, rien de personnel...

Incisif et mordant, Robinson déroule sur l'autoroute de la déconne pour le plus grand plaisir des joyeux drilles que nous sommes.
Bref, Cassandra, c'est pas du Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling qu'était pourtant pas l'dernier pour la déconne mais ça fait vachement de bien quand même !
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